La solution de montage ADS Pyro Professionnal a deux points forts : la suite logicielle Adobe et le boîtier de numérisation ADS analogique/DV et DV/analogique. Ce dernier, que l’on peut trouver séparément, est le premier prix du marché pour un boîtier avec entrées-sorties YUV.
Offrez-vous la tranquillité d’esprit en nous confiant la numérisation de vos cassettes vidéos.
EN CE MOMENT JUSQU’À 30% DE REMISE
Le système ADS repose sur une carte DV maison et le Pyro A/V Link, un convertisseur de signaux vidéo externe et autonome. Plus-value de la solution, ce dernier gère les entrées/sorties analogiques via le connecteur DV d’un ordinateur, ou de périphériques analogiques et numériques. Il permet notamment d’avoir un preview sur téléviseur ou moniteur vidéo.
Ce boîtier s’avère très léger. En face, les concurrents, Canopus ADVC-100 ou Pinnacle MovieBox DV, en métal, paraissent plus robustes. Dans la coque, tout en plastique, le circuit électronique doit être de petite taille. Prises et câblages internes occupent une place non négligeable. Un bloc secteur, une carte FireWire, un câble DV 6/4 contacts et un câble audio-vidéo (Cinch) complètent l’équipement matériel. Pour valider le concept Pro, s’y associe la suite logicielle Adobe : Premiere (montage), Audition (retouche, mixage audio et création musicale à partir de boucles) et Encore DVD (authoring). Chaque soft dispose d’un vrai mode d’emploi. Mais les manuels d’Audition et Encore DVD sont en anglais. ADS n’y est pour rien. C’est Adobe qui francisera ces applications et leurs manuels dès la prochaine évolution.
Si votre ordinateur est dépourvu de prises DV, la carte IEEE1394 fournie devra être implémentée. Elle aide aussi à résoudre les conflits si de multiples appareils FireWire sont reliés à l’unité centrale. On raccordera donc à l’une des prises FireWire le fameux convertisseur. Sur celui-ci, affleure un bouton On/Off. Certains rivaux font l’impasse sur cette fonction coupe-circuit qui, à l’occasion, sert à la réinitialisation. En façade, le boîtier affiche trois diodes LED, dont une indique qu’un signal numérique arrive sur la prise FireWire et une autre que le signal entrant est analogique. Via un bouton-poussoir, on présélectionne l’entrée de son choix. Cinq connecteurs se partagent la façade dont une FireWire 4 contacts. A l’arrière, une prise de type 6 contacts jouxte un sélecteur Switch. En plus des sorties composites et Y/C, très classiques, figurent trois connecteurs dédiés au transit de signaux YUV. Ces mêmes prises servent indistinctement à l’entrée ou à la sortie des images. Tant qu’on reste en analogique, la séparation YUV fournit la meilleure qualité de transmission.
L’usage de ces prises YUV paraîtra anecdotique au vidéaste non confronté à des besoins professionnels, mais elle revient au goût du jour. Ainsi le camescope JVC haute définition dispose d’une sortie YUV pour, par exemple, alimenter de telles entrées sur un grand écran plat ou un vidéoprojecteur. En l’absence de liaison purement numérique, le but est de restituer les images le plus fidèlement possible avec les meilleures définitions et séparation des couleurs qui soient. Autre usage pour les lecteurs DVD de salon équipés d’une sortie YUV et sans brouillage MacroVision : tirer des copies de bonne qualité de DVD sur cassette DV. On peut aussi réadresser cette source vers une entrée DV informatique via un logiciel apte à numériser en MPEG-2 en temps réel comme Ulead Video Studio (fourni), Ulead DVD MovieFactory ou Pinnacle Studio. Pour les pros équipés de magnétoscopes de type Betacam ou de moniteurs de régie YUV, le bénéfice d’un signal analogique puissant est évident.
Une fois le boîtier connecté à l’ordinateur, Windows XP le reconnaît. Une majorité de logiciels sont compatibles en entrée et sortie. Dans la première vague de tests, l’appareil a été validé pour Adobe Premiere, Avid Xpress DV, Ulead DVD Worshop, Ulead Media Studio Pro, Ulead VideoStudio, Vegas Video, ArcSoft Showbiz, Magix Video Deluxe, iMovie, fourni par Apple, et Final Cut. Pour les environnements de type Windows 98, un driver est prévu sur le CD d’installation. Le Mac compose aussi immédiatement avec le Pyro A/V Link. Attention aux taquets de réglage à l’arrière du boîtier. Ces minuscules sélecteurs, de type Switch, permettent de paramétrer l’appareil. Le nôtre était préréglé par défaut sur NTSC, ce qui doit correspondre au réglage usine. Sur le calage Pal, les signaux Pal et Secam sont différenciés par autodétection.
Avec Premiere, le boîtier a su réaliser une numérisation de cassette vidéo en DV. Retenez seulement qu’il n’y a pas de pilotage des sources analogiques. Au montage, pour visualiser les vidéos du disque dur sur un moniteur vidéo sans ce type de convertisseur, il faut recourir au camescope numérique à la condition qu’il soit DV In. Ce branchement permanent n’est pas toujours possible. Le Pyro AV Link assure ce précieux relais pour une visualisation parfaite de son travail.
Avec Premiere, la restitution des effets profite des prises FireWire et après conversion DV/analogique dans le boîtier ADS Pyro. Le signal ainsi enrichi s’affiche sur le moniteur vidéo. Précisons qu’un convertisseur de ce type n’a aucun rôle accélérateur pour les effets. En revanche, dès qu’il s’agit de passer d’une station à une autre, notebook compris, profiter d’un accessoire de ce genre trouve toute sa pertinence.
Avec les convertisseurs, on rencontre toujours un léger décalage image et son entre ce qui est lu sur l’écran du PC et ce qui est interprété sur le téléviseur. Ce n’est pas une désynchronisation audio/vidéo, mais un temps de conversion DV/analogique. Dans Premiere, on peut couper à volonté le son issu du PC ou celui provenant du boîtier pour éviter une cacophonie. Inutile ici, car le décalage est quasi imperceptible. Avec sa collection de plug-ins VST, son interface de mixage remaniée ou sa spatialisation 5.1, Premiere est musclé pour le traitement audio. Un fichier sélectionné dans le montage peut s’ouvrir dans Audition via la commande Editer l’original. Des retouches pointues pourront s’effectuer dans le nouvel éditeur audio d’Adobe. Après sauvegarde du fichier, les modifications seront disponibles dans Premiere. Audition est aussi un soft de mixage sophistiqué.
Il ouvre les films avi pour la postsynchronisation à l’image près. Il lui manque de savoir reprendre l’ensemble des pistes son couchées dans Premiere et non mixées pour offrir plus de souplesse. L’audio y est traité jusqu’à 192 kHz et vous pouvez puiser dans 45 types de traitements numériques : égaliseur paramétrique, limiteur de bruit, filtrage dynamique, réverbération… Paradoxe : pas de support des plug-ins VST comme dans Premiere Pro, mais support des plug-ins DirectX. Un pilotage est possible par le biais de périphériques externes (commandes MIDI). Un des CD intègre des boucles sonores. Pratique pour composer des musiques libres de droits.
Rien ne change dans les procédures d’export depuis Premiere. Tout caméscope numérique à l’entrée DV activée est piloté par le logiciel. Pour exporter un montage vers un magnétoscope analogique, vous devrez procéder manuellement au lancement de l’enregistrement sur ce dernier appareil. Comme en entrée, la hiérarchie est qualitative : YUV, puis Y/C, puis composite. Contrairement à Canopus ou Matrox, ADS ne propose pas de plug-in WYSIWYG permettant une prévisualisation sur moniteur vidéo aux logiciels de création graphiques (Lightwave, Photoshop, After Effects).
L’authoring DVD avec Encore DVD ne profite pas de sorties vidéo analogiques par l’entremise du boîtier. Sauf pour les logiciels qui savent capturer à partir d’une source DV. En fait, ça n’est pas très grave. A cette étape de la création, tout ce qui concerne l’étalonnage des images s’est fait dans le logiciel de montage. Dans cette offre, on retrouve donc Encore DVD, nouveauté 2003, du catalogue Adobe. Pour compenser la non-francisation de ce logiciel (idem pour Audition), Adobe fournit un DVD avec des tutoriaux, certes en anglais, mais bien faits. Encore utilise une Time Line au graphisme proche de celui de Premiere, dont il sait reprendre les marqueurs pour accélérer les procédures de chapitrage.
Sans Mac et sans PC, que faire? Connecter entre eux les périphériques concernés! Par exemple, un camescope DV et un magnétoscope analogique peuvent s’interfacer avec le Pyro AV Link. Première formule : le signal circule du camescope vers le boîtier en IEEE1394 et ressort vers le magnétoscope (Y/C ou composite). Le téléviseur relié au magnétoscope assure le contrôle du rendu final. Ici, l’utilisateur ne peut pas intervenir sur des paramètres comme luminosité, contraste, couleur, netteté…
Puisqu’un camescope numérique dispose de sorties analogiques (composite et Y/C), ce type de transfert DV/analogique intéressera plutôt les professionnels souhaitant numériser des images en DV vers un magnétoscope doté d’entrées/sorties YUV. Deuxième formule : le signal part d’un magnétoscope analogique vers le boîtier ADS Pyro pour rejoindre ensuite un camescope ou magnétoscope DV. Et ce, afin, peut-être, de préserver d’anciens montages analogiques sur un support numérique populaire, comme le DV, offrant de grandes possibilités de rééditions ultérieures. Enfin, on doit pouvoir alimenter un moniteur vidéo avec connecteur YUV.
Le rapport qualité/prix est très favorable à l’offre ADS-Adobe. Appréciable, la liberté de disposer d’entrées-sorties analogiques tant sur sa station que sur son notebook, Secam inclus, PC ou Mac. Pour ce dernier environnement, on préfère le Pyro AV Link seul. En effet, la suite de montage, retouche audio et authoring ne fonctionne pas avec les machines Apple.
En savoir plus sur :