Crée en Mai 1946 sous le nom de Asaka Seikō, ce fabricant de caméras 8mm Japonaises était alors spécialisé dans la fabrication de diverses pièces mécaniques et commenca la réalisation de trépieds après quelques années. Le nom fut changé en Juillet 1949 pour Arco Shashin Kōgyō K.K. La firme continua la fabrication de trépieds et de différents accessoires pour appareils photos.
En 1956, outre la fabrication d’objectifs et d’appareils photos, Arco se lance dans la fabrication de caméras 8 mm à tourelle 3 objectifs de qualité.
L’Arco 8 (K-802) est une caméra 8 mm double 8 d’origine Japonaise de 1956. Il s’agit du premier modèle de la marque. C’est une caméra à entrainement mécanique avec un remontoir à clef. Elle dispose d’une tourelle à trois objectifs. La marque sortira par la suite d’autres modèles, mais nous disposons de peu d’informations concernant cette caméra.
Sortie en 1957 cette caméra 8 mm est connue se trouve également avec la référence K 803 A était très innovante. Un modèle identique mais de finition noire se trouvera à partir de 1959 sous la dénomination CR 8 ou 803 B (modèle présenté ci-contre).
Disposant d’une tourelle à trois objectifs, l’Arco CH-803 A Technica possède un viseur particulièrement lumineux qui s’adapte en fonction de l’objectif sélectionné. Cette caméra propose une sorte de visée reflex grâce à ses 3 optiques de visée sur la tourelle, chacune étant sélectionnée en fonction de l’optique choisie.
Disposant de plusieurs vitesses de prise de vue, cette caméra propose également la marche arrière et une fondu au noir réalisée à l’aide d’un obturateur à angle variable.
Une cellule sélénium était intégré au corps de la caméra et affichait les valeurs d’exposition à l’aide d’une aiguille directement dans le viseur.
Une version économique est proposée avec des vitesses de prise de vue de 8 à 32 ips seulement, au lieu de 8 à 64 ips, et des objectifs n’ouvrant qu’à f/1,8 au lieu de f/1,4.
L’Arco K-804 A est une caméra 8 mm se distinguant par son viseur multifocale à l’instar des Bell & Howell 70 DL & DR. La marque présente globalement des caméras assez élaborées et ce modèle est donné comme étant un modèle d’entrée de gamme avec les objectifs de la tourelle n’ouvrant qu’à f/1.8 et limité à la cadence maximum de 32 ips dans un premier temps, pour évoluer vers le 48 ips dans un second temps.
Cela reste malgré tout une caméra assez élaborée puisqu’elle dispose d’une tourelle à trois objectifs avec une visée reflex. Elle est doté d’un entrenaiment mécanique à ressort se remontant à l’aide d’une clef sur le flanc droit de l’appareil. En revanche il semblerait qu’elle ne dispose pas d’une cellule photo-électrique.
Le viseur s’adapte automatiquement à la focale sélectionnée à l’aide d’un système d’engrenage actionnant un zoom lorsque la tourelle est tournée lors d’un changement d’objectif.
L’Arco K-804 B est une caméra 8mm sortie en 1959. Il s’agit de l’une des plus connu de la marque Japonaise. On la trouve également sous l’appellation « CH 8 », « Triomat » ou K-804-B.
Equipée d’une tourelle à 3 objectifs comme les autres modèles de la marque, elle présente la particularité de posséder un viseur de Galilé, alors que le reste de la gamme propose une visée de type réflex.
Equipée d’une cellule photo électrique pour le réglage de l’exposition, la cadence de prise de vue monte jusqu’à 48 images par seconde.
L’Arco 8 zoom S est équipée d’un objectif à focale variable (zoom). Son imposante cellule photo-électrique est disposée sur le haut de l’appareil. C’est l’une des dernières caméra 8mm du fabricant Japonais. Le zoom a remplacé la tourelle à trois objectifs et le fabricant offre une visée réflex ainsi que plusieurs vitesses de prise de vue comme à son habitude. Une poignée révolver est proposée en accessoire.
Le déclencheur permet la prise de vue d’une image, de deux images ou de 3 images consécutives. Un dispositif est également prevu pour rembobiner manuellement le film de quelques images afin d’effectuer, par exemple, un effet de fondu ou tout autre effet nécessitant une nouvelle exposition d’une partie du film.
Le posémètre est semi-automatique, il est assisté par une cellule photo-électrique donnant ses indicateurs à l’aide d’une aiguille située dans le viseur, l’opérateur pouvant effectuer son réglage à l’aide d’un bouton se situant au-dessus de l’appareil.