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Le VX2000 est longtemps resté une référence dans l’univers des caméscopes triCCD grand public. Le modifier de fond en comble risquait de susciter plus de mécontents que de satisfaits. Sony a donc préféré l’améliorer en tenant compte des critiques d’utilisateurs. Le Sony VX2100 reste centré sur « son métier de base » : la vidéo. Ce n’est pas dans le domaine de la photo qu’il faut chercher les innovations : toujours pas de flash et une taille d’image fixe limitée à 640 × 480. En revanche, la sensibilité, atout majeur du grand frère, s’affûte encore. Il est doté d’une connectique vidéo complète, ce qui vous permettra de réaliser une numérisation mini DV aisément.
Le boîtier du VX2100, arrondi, est plus ergonomique que celui de son aîné. Sa sobre robe grise contribue à le rendre plus discret. La poignée de transport, rehaussée, facilite l’accès aux commandes de la partie Magnétoscope. Pour filmer au ras du sol, elle accueille une troisième commande d’enregistrement et une seconde bascule de zoom à deux vitesses fixes (très lente et rapide). Un sélecteur la verrouille afin d’éviter toute fausse manœuvre. Le viseur (180 kp), à l’œilleton agrandi, accroît le confort de prise de vues.
L’écran LCD (211 kp) présente toujours une diagonale un peu faible (6,3 cm) vu la taille de l’appareil. Mais il bénéficie de la nouvelle technologie hybride, et délivre une luminosité excellente, améliorant la lisibilité sous le soleil ou une forte lumière. Il va même jusqu’à embellir les couleurs affichées, soyez donc méfiant et basez-vous sur le viseur pour vos enregistrements ! Détail plus négligeable, le Sony VX2100 (1,55 kg), a pris 100 grammes par rapport au VX2000…
Comme sur ce dernier, un cadre de guidage (Guide Frame) peut s’afficher dans l’image et servir de repère d’horizontalité lors du cadrage. Les réglages manuels sont bien distribués sur le boîtier, notamment l’accès direct aux menus ou la recherche d’images de fin de séquence. Cette fonction relit les 5 dernières secondes enregistrées. Avec la batterie fournie (NP-F330), la durée réelle sur le terrain est d’environ 30 minutes avec l’écran LCD activé et 35 minutes avec le viseur. Pas mieux qu’avec le VX2000. On aura donc intérêt à utiliser des batteries de plus forte capacité, dont la NPF960 qui offre plus de 4 heures. Le circuit de recharge est intégré au boîtier, mais il n’évite pas l’utilisation d’un bloc secteur, certes plus compact que celui du prédécesseur. Côté réactivité, c’est excellent : 12 secondes pour charger une cassette DV, 5 secondes de mise sous tension et l’enregistrement quasi immédiat, avec une discrétion assurée au démarrage et à l’arrêt des prises. Là encore, le VX2000 n’est pas moins véloce.
Chacun des trois capteurs CCD 1/3 de pouce compte 450.000 pixels. Ils exploitent la même technologie Super HAD que ceux du VX2000 pour améliorer le rendement lumineux. Petit «plus», le Sony VX2100 est livré avec un pare-soleil doté d’un clapet de protection activé par un levier. Il remplace le cache-objectif qui avait tendance à pendre, voire à taper sur le boîtier en cas de vent. Le zoom optique (×12) du VX2000 demeure. Il n’est pas signé Carl Zeiss comme sur la majorité des modèles de la marque, car il renferme un stabilisateur optique non-compatible. Il n’en offre pas moins une très bonne qualité d’images. Le zoom électrique balaie l’ensemble des focales : entre 3 et 22 secondes selon la pression exercée, ou, pour les vitesses fixes, 4 ou 16 secondes au choix. La bague caoutchoutée, toujours sans butée, permet aussi de manier le zoom manuellement. La focale minimale est équivalente à un 42 mm photo 24 × 36, aussi bien en mode Vidéo que Photo. On a donc intérêt à se munir d’un complément grand-angle, en option sur ce modèle, mais fourni avec le PD170, version DV/DVCam du Sony VX2100.
A l’instar du VX2000, les automatismes sont satisfaisants dans les situations les plus courantes. Nous n’avons pas noté de différences en exploitant les deux modèles dans des contextes similaires, sauf en très basse lumière. Pas de surprise non plus côté réglages, on reste en pays connu. La mise au point automatique est précise, rapide et sans pompage. En mode Manuel, elle se commande via une bague voisine de celle du zoom manuel, et elle affiche dans le viseur deux pictogrammes d’aide à la mise au point. La touche Push Auto, bien pratique en mode Manuel, active ponctuellement le mode Automatique, pour rectifier rapidement une mise au point défectueuse. L’exposition varie parmi 19 positions de l’iris contre 24 sur le PD170<.
La balance des blancs débrayable autorise le mode Automatique et les préréglages intérieur et extérieur. Les 5 modes d’exposition automatique programmés s’activent séquentiellement : Priorité diaphragme ou Vitesse d’obturation, Sport, Crépuscule et nuit, Faible éclairage. Les commandes Back light et Spot light sont accessibles par touches. On retrouve la présélection personnalisée de la qualité de l’image avant enregistrement, via les Custom Preset, un point fort des VX2000 et 2100. Ils servent au dosage de l’intensité de la couleur, de la netteté, ou de l’équilibre des blancs pour réchauffer ou refroidir la colorimétrie. Ils agissent aussi sur la luminosité et sur la définition d’un seuil de gain. Le camescope dispose toujours du mode Progressif, uniquement en vidéo et pas en 16:9. Ce procédé accroît la qualité des contours, notamment pour analyser image par image une action rapide (Sport). En contrepartie, des saccades apparaissent sur les mouvements, car les images en Progressif sont enregistrées moins vite qu’en mode Normal entrelacé. Pour les animations, l’appareil conserve son intervallomètre réglable en cadence de prises de vues (30″, 60″, 5′ à 10′) et durée (0,5″, 1″, 1,5″ et 2″). Le complète un mode Image par image (Frame Record) capturant 6 images à la fois, lors de chaque prise.
Ici, pas de changement par rapport au VX2000. Pour enrichir les transitions entre scènes, 5 fondus sont disponibles. Par ailleurs, on compte 11 effets en enregistrement, dont 8 en lecture. Notez que lors d’une copie, ils ne sont accessibles que sur les sorties analogiques de l’appareil (composite ou Y/C). Le système de titrage intégré ne fonctionne qu’avec les cassettes mini-DV à puce, en enregistrement et en lecture. On peut choisir entre 8 titres, hélas en anglais, ou en créer 2, comportant chacun 20 caractères maximum, en couleurs (1 parmi 7) et de 2 tailles différentes (small et large) pouvant occuper respectivement 8 ou 9 positions verticales. Enfin, on retrouve un système de montage avec: mémorisation de 20 séquences, pilotage d’un enregistreur compatible, via la prise Lanc (liaison filaire) ou par infrarouge, et synchronisation du démarrage pour tenir compte de l’inertie.
Le mode Photo sur Memory Stick bénéficie du capteur trimégapixel. Avec celui fourni, 8 Mo au lieu de 4 précédemment, on peut stocker de 40 à 120 images fixes, selon le niveau de qualité choisi (Standard, Fine, Super Fine). Démuni de prise USB pour le transfert de son contenu vers un ordinateur, il doit faire appel à un lecteur externe en option, alors que celui-ci était fourni avec le VX2000. Dommage ! Le Memory Stick, contient 20 cadres avec fond bleu pour la fonction Memory Mix, qui permet, entre autres, le Chroma-key. On peut aussi effectuer un fondu enchaîné en entrée à partir d’une image fixe du Memory Stick. Ce dernier complète le fondu enchaîné d’ouverture qui s’effectue à partir de la dernière image enregistrée sur la bande.
Le modèle testé (n° 1020004) reproduit parfaitement 550 points-ligne à la sortie Y/C et quasiment 600 points d’une manière moins précise, sur notre moniteur de contrôle. Excellent résultat, conforme à celui du VX2000 ! Avec une bonne lumière, les couleurs sont équilibrées, sans dominantes excessives, avec une riche palette de nuances et de beaux modelés. La très bonne sensibilité maintient une qualité d’image suffisante en basse lumière, tant pour les couleurs que pour les détails fins. Par ailleurs, le Smear se manifeste très discrètement sur les sources d’éclairage ponctuel et intense. Sur le VX2000, moins sensible, on s’aperçoit qu’au maximum de gain (+ 18 dB) on a un peu plus de bruit (fourmillement) dans l’image et une moins bonne précision des contours qu’avec le Sony VX2100. Nous estimons à environ 3 à 6 dB la différence entre les deux modèles, c’est-à-dire qu’il faut augmenter le gain de 3 à 6 dB sur le VX2000 pour obtenir la même luminosité que sur le VX2100. Le bénéfice est tout à fait visible, mais pas spectaculaire.
La qualité du microphone intégré est très convenable avec une stéréo large, des graves amples et des aigus précis. Placé sur un support élastique, il ne capte pas les bruits mécaniques de l’appareil, ni celui du zoom, sauf à sa plus grande vitesse. Le niveau audio à l’enregistrement est automatique, mais aussi débrayable. Le réglage du niveau d’enregistrement sonore est commun aux deux canaux stéréophoniques. Il permet le contrôle et la correction pendant le tournage, avec affichage d’un bargraph monocanal sur l’écran ou dans le viseur. Pendant le doublage audio, on peut doser le son du micro (intégré ou externe) ou d’une musique via l’entrée commutable mini-Jack (Line), mais pas à travers les entrées audio analogiques Cinch et DV. Le niveau audio a été relevé de + 6 dB par rapport au VX2000, ce qui conduit à un léger recul du souffle perceptible en mode Manuel. Toutefois, seules des oreilles averties percevront une différence, et encore lors d’une écoute au casque. De fait, cette amélioration est plus sensible sur le PD170, car les micros électrostatiques présentent une sensibilité supérieure à celle des micros à électret présents sur les modèles grand public comme le VX2000.
CV 179