Pour se démarquer des camescopes mini DV Canon ou Sony, Sharp doit innover et défriche donc des terrains inexplorés par ses concurrents. Ainsi les caméscopes numériques DV Sharp sont toujours des matériels à l’ergonomie ou la technologie innovante, qui sont parfois repris par des concurrents comme Sony qui manque parfois cruellement d’imagination.
Sharp reprend avec son VL-DC1S le concept de Viewcam initié avec le format Hi8. Le Viewcam est un caméscope pourvu uniquement d’un grand écran couleur à la place du viseur. Ce modèle s’articule autour de l’objectif, ce qui permet des angles de prise de vues encore plus audacieux.
Le petit écran du Sharp VL-PD6S se détache du corps du caméscope, auquel il reste relié par un câble. Par ce moyen on peut visionner ses séquences plus confortablement, mais également viser et commander l’appareil à distance. Son utilisation couplée avec un matériel de capture vous sera très utile pour la numérisation de vos mini DV.
Avec ce modèle, Sharp change son fusil d’épaule et revient à un élément longtemps négligé : le viseur… toujours avec écran, certes. Outre sa taille, le Sharp VL-PD1 se caractérise par une résistance d’autant plus étudiée aux traces de doigts qu’il est tactile.
Eh oui, non seulement on gère ses réglages en pressant sur l’écran, mais on actionne le zooming numérique en pointant la zone que l’on souhaite agrandir. Cela dit, rien n’interdit d’opérer de manière plus classique, via des touches. Autres nouveautés : un stabilisateur numérique enfin amélioré et désormais à la hauteur de celui des camescopes numériques DV concurrents ; et une autonomie sérieusement revue à la hausse (2 h 30 en standard). On apprécie enfin les nombreux débrayages, la prise DV, la vitesse lente d’enregistrement/lecture, le viseur couleur… Résultat, fort d’un prix inférieur (2.000 F de moins), ce modèle DV à la ligne effilée (5,7 × 10 × 19,5 cm, 670 g) concurrence directement les Sony TRV7, Panasonic DS5 et JVC DVL9000. Son handicap face à ces derniers : l’absence de prise de montage interdisant l’assemblage de séquences très précis avec un éditeur ou un magnétoscope.
Un prix très attractif pour ce DV fort complet. S’il tient ses promesses en matière de qualité d’image et de fiabilité des automatismes, ses concurrents plus coûteux, risque de souffrir.
Plus d’infos sur la stabilisation numérique
Le Sharp VL-RD1 est chic et mode : bleu marine, lisse et arrondi façon galet. Un camescope numérique miniDV très « bio design », que baladeront partout les esthètes anticonformistes. D’autant que sa compacité (5,7 × 9,85 × 18,8 cm pour 550 g.) en facilite le transport.
Pas de viseur, comme l’exige la tradition Viewcam de Sharp, mais un écran de 7,6 cm de diagonale, masqué par un volet servant de pare-soleil une fois déplié. Très mobile, puisqu’il tourne sur 270° autour de sa poignée-objectif, l’écran permet les autoportraits. Astuce maison, il se révèle tactile. En d’autres termes, il suffit d’effleurer les icônes affichées pour activer les fonctions souhaitées. Enfin, grâce à un capteur mieux pourvu en pixels, Sharp a pu doter son petit modèle d’un stabilisateur numérique plus efficace que sur ses précédents DV et dégradant moins l’image. Viseur et taille d’écran exceptés, il reprend les principales caractéristiques de son aîné, le Sharp VLPD1S. Il surclasse ses concurrents dépourvus de viseur, par sa richesse en débrayages (obturateur exclu) et ses capacités de doublage son. Mais, le Canon MV100 lui oppose un écran transformable en viseur et, tout comme le Sony SC100, une prise de montage.
Il compense l’absence de viseur par un design original. Pour le reste, il est très bien armé pour la prise de vues, mais limité, comme les autres Sharp, par l’absence de prise de montage.
Pas tout à fait le même, pas tout à fait un autre. C’est la réflexion qui vient à l’esprit devant les caractéristiques de ce Sharp VLDC3S. Sa fiche d’identité est en effet presque calquée sur celle du Sharp VLDC1S, l’autre Sharp DV.
Même concept de base, même écran confortable (10,2 cm)… Mais aussi (gros « plus » face au rival Sony SC100), même richesse des débrayages : Mise au point, balance des blancs, diaphragme, obturateur. Moins favorable, il semblerait aussi qu’on retrouve le stabilisateur numérique à parfaire et l’enregistrement audio sur 16 bits uniquement (deux« moins » face au SC100). Quant à l’écart de 3.000 F avec le DC1S, il s’explique d’abord par la prise DV, pour recopier ses images sans perte sur un magnétoscope DV. Ensuite, par une esthétique plus « tendance » : rondeurs métallisées, fonctions et connectique apparentes réduites au minimum. Enfin, par un capteur un poil plus sensible (4 lux au lieu de 6). Une régression, le zoom moins puissant ×10 au lieu de ×12 et la focale minimale qui passe de 37 à 40 mm en équivalent photo.
<h3″>Verdict Sharp VLDC3S
De nombreux débrayages et un écran plus vastes, deux gros atouts face au Sony SC100. Mais le Sharp est dépourvu de prise synchro édition.
Modèle atypique par excellence, ce minuscule camescope numérique Sharp ne se destine qu’à l’Internet. De fait, il n’enregistre pas sur cassette, mais sur carte mémoire flash SmartMedia, et ce en MPEG4.
Format numérique caractérisé par un très fort taux de compression, le MPEG4 allège suffisamment la vidéo pour permettre de l’associer aux email ou de l’intégrer aux pages Web. En revanche, on est très loin de la qualité du plus basique VHS. Dans leur meilleure résolution, les animations ne dépassent pas 320×240 pixels et les vues fixes 640×480. De plus, on obtient au mieux 15 et non 25 images/seconde. L’appareil est fourni avec une carte de 4 Mo, mais il accepte des capacités supérieures, jusqu’à 32 Mo. Pas de sorties vidéo. C’est logique, les images se lisent sur le PC, via un adaptateur PCMCIA. Bien vu, le Sharp VN-EZ1 intègre un système de montage vidéo basique. De plus, il exploite l’ASF. Grâce à ce format, le destinataire lit les fichiers au fur et à mesure qu’ils se téléchargent et ne doit posséder aucun programme particulier pour les visionner, le Windows Media Player suffit.
Modèle à part dans l’univers des camescopes, cet appareil exclusivement destiné à Internet fait encore figure de rareté sur ce créneau. Il a pour lui sa miniaturisation extrême et une bonne facilité d’emploi.
Particularité du Sharp VLPD3S : il est très petit, compact et léger, tout en offrant une prise en main classique de camescope de paume. Second point remarquable : il est livré d’emblée avec un kit d’acquisition permettant de capturer et retoucher ses images fixes sur PC.
La batterie fournie dure une grande cinquantaine de minutes en tournage réel. C’est bien. Si cela ne suffit pas, Sharp propose en option, une batterie de 3 heures (en continu). La plus courte focale du zoom ×10 correspond à un 41 mm en équivalant photo 24×36. Pas de grand angulaire par conséquent, comme pour une écrasante majorité de caméscope numérique DV miniatures. A noter, côté automatismes, une tendance au pompage de l’autofocus, plus marquée que chez la concurrence et une balance des blancs parfois lente à trouver la bonne température de couleurs. De plus, il faut passer par des menus pas toujours pratiques pour recourir aux réglages. Toute la connectique figure sur le corps de l’appareil, bravo. Mais il manque des prises de montage et micro. Le bruit de fonctionnement interne est sensible dans les ambiances calmes.
Ce paume très compact s’adresse à ceux qui tiennent à la miniaturisation, mais que rebute l’ergonomie des appareils dits « verticaux ». Son principal concurrent est le Panasonic NV-DS33, globalement plus concluant, mais livré sans kit de connexion.
Avec ce modèle, Sharp revient au concept du Viewcam, une architecture de son invention, dont il garde l’exclusivité. Le Viewcam se singularise par l’absence de viseur.
L’écran LCD implanté sur la partie magnétoscope constitue un bloc mobile, que complète une poignée objectif. Celle-ci pivote à 270°, invitant à des angles de prise de vues inhabituels. L’ensemble procure une tenue en main originale, qui enthousiasme ou déplaît, mais laisse rarement indifférent. Côté objectif, le Sharp VLSD 20S est doté du classique zoom ×10, correspondant à environ 39-390 mm en équivalent photo. Un zoom numérique ×40, vient le relayer. Le stabilisateur numérique exploite un capteur de 770.000 pixels, comme le Sharp VLPD3S. La batterie est donnée pour 105 minutes en continu (charge : 100 minutes). Egalement disponible, une batterie optionnelle de 210 minutes. Ce caméscope numérique bénéficie d’une prise RS232 pour la capture et la retouche d’images fixes sur PC à l’aide d’un kit optionnel. En revanche, il est dépourvu de prise de synchro-édition pour le montage.
Un prix doux pour un DV original. Il séduira les adeptes du Viewcam et ceux qui ne veulent pas d’un camescope d’allure conventionnelle. Mais la tenue à deux mains et l’absence de viseur peut aussi gêner certains.