Léger, mince, court, petit…, le Canovision VM-E2 a appris par cœur les leçons de son grand frère. Avec, en prime, un look « pro » et un goût marqué pour les performances. Décidément, le caméscope Video 8 d’épaule Canon n’a pas dit son dernier mot.
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Jacques Danin – Novembre 1987
S’engager dans la fabrication d’un produit vidéo ne se fait pas sans études préalables de marchés et de tendances. Canon, avant d’être concepteur et fabricant de matériels, s’est attaché à une politique d’attente par l’intermédiaire de produits en OEM (Other Equipement Material) par l’entremise de Sony. C’était le cas en 1983 avec les ensembles VHS caméra/magnétoscope VC10 et VC 200. Depuis 1985, le 8 mm était en compétition avec d’autres systèmes, VHS/VHS-C, Betamax/ Betamovie.
Canon se consacre aux études sur le Video 8, motivé par la signature d’un concordat international de 130 sociétés optant pour ce format. L’issue de ces recherches voit naître le VM-E1. Son concept : compacité, « look pro », simple mais pas simpliste, prêt-à-filmer et surtout résolument camescope d’épaule. Quelques variantes ont fait évoluer le modèle de base, optimisant ainsi tant les matériels que les composants.
Issu en droite ligne du VM-E1, le Canon VM-E2 se différencie par un aspect très « Betacam » aux lignes carrées, compactes, fonctionnelles. L’accès aux commandes est aisé et la traduction des fonctions en français facilite leur compréhension.
La séparation des tableaux caméra et magnétoscope était primordiale. Les commandes caméra se situent sur le côté gauche du camescope, celles du « scope » sur le dessus, caractéristique issue des camescopes professionnels. Le concept« camescope d’épaule» n’est pas le résultat d’un choix arbitraire mais celui délibéré de la stabilité. Le camescope faisant corps avec l’opérateur, ses performances sont optimisées.
Il est impossible de faire un plan serré avec un camescope de poing en ayant une stabilité quasi parfaite. En revanche, le camescope posé sur l’épaule, maintenu par la main droite et soutenu par la main gauche, pour les commandes, offre une grande stabilité de maniement, d’autant que la position du viseur à l’avant du matériel ramène le centre de gravité dans l’axe du corps, permettant à ce dernier, dans une position stable, de servir de trépied.
Le concordat international conclu en faveur du Video8 a évidemment favorisé l’orientation des recherches de Canon vers ce format. Encore fallait-il que ce système corresponde au niveau technologique de la société et qu’en plus, cette dernière soit en mesure d’élaborer un produit compétitif et commercial. Canon n’y est pas allé par quatre chemins : 250 ingénieurs ont planché sur le problème, mettant en pratique 50 ans d’expérience dans des domaines variés mais complémentaires : la photo, l’optique, l’électronique, le cinéma, la vidéo (fabrication d’optiques pour les caméras de télévision). Le principe japonais de base est le concept « Keihakutansho »… qui signifie léger, mince, court, petit. C’est effectivement ce qui apparaît quand on compare une cassette ½ pouce avec une cassette 8 mm. Cette dernière est deux fois plus étroite et six fois moins volumineuse que la ½ pouce. Il va sans dire que les matériels suivent également cette miniaturisation, notamment la partie magnétoscope. La partie magnétoscope vous permettra en l’occurrence de réaliser une numérisation de cassette camescope en reliant l’appareil à un dispositif de capture vidéo sur ordinateur.
Les segments de la vidéo actuelle se composent principalement du 8 mm et du VHS-C, si l’on ne considère que les systèmes de prise de vues. Le VHS-C a un avantage certain de lecture, car il n’impose pas l’utilisation d’un transcodeur PAL/SECAM. De plus, il peut être lu par plus de 500.000 magnétoscopes de salon par l’intermédiaire d’un adaptateur rendant la cassette de tournage compatible aux dimensions d’une cassette VHS classique . Le Video 8, contrairement au VHS-C, est de standard PAL, d’où la nécessité d’utiliser un transcodeur PAL/SECAM pour la lecture sur les téléviseurs classiques. Le camescope peut se substituer au magnétoscope de salon puisqu’il intègre la fonction magnétoscope. Les années 1992 seront décisives pour l’avenir du format : à cette échéance, les frontières commerciales vont tomber, instaurant dans l’Europe communautaire la liberté de commerce et de marché. Celui de l’audio-visuel ne sera pas épargné. Il s’en suivra, entre autres, une mixité de standards imposée par les chaînes de télévisions privées, par câble, et par satellite. Le PAL et le SECAM seront les standards courants et les téléviseurs tendront, on le voit déjà, à être bi-standards d’origine. Jusqu’à présent, le choix des constructeurs pour un standard était motivé par sa facilité d’utilisation et ses possibilités de diffusion. La nouvelle génération de format s’oriente davantage vers une européanisation à long terme.
Tous les camescopes possèdent les mêmes caractéristiques de base : un système optique (objectif), un capteur (tube ou CCD), un enregistreur (magnétoscope). Le Canovision VM-E2 n’échappe pas à la règle. Nous allons aborder chacun de ses éléments afin d’en cerner les possibilités.
L’optique est une des plus performantes actuellement. Son rapport de grossissement ×6 (8-48 mm) correspond approximativement à celui d’un zoom 32-192 mm pour un 24×36, pour une ouverture f: 1/ 1.2. Une performance qui a les qualités de ses défauts. Filmer à la focale 48 mm exige avant tout une stabilité parfaite, donc l’emploi d’un trépied dans la plupart des cas.
La mise en fonction du zoom par pression des touches « T » (Télé) ou « W » (Wide = grand angle) situées en haut du tableau de commandes du camescope, partie caméra, permet un mouvement régulier en avant ou en arrière (travelling optique). Nous avons constaté une variation de la vitesse dans le sens «Télé» vers « grand angle », mais il est tout à fait possible que ce défaut se limite à l’appareil testé.
D’un point de vue ergonomique, la disposition des commandes est parfaitement cohérente. Les forces mises en œuvre pour le maintien du camescope et le déclenchement de l’enregistrement (main droite) et pour le réglage du zoom (main gauche) se trouvent équilibrées au dessus de l’axe optique, ce qui accroît la stabilité.
Pour accéder à la position MACRO, permettant une mise au point de 1,2 m à 3 cm de l’objectif, il faut relever le dispositif de verrouillage situé au bout de la tige de rotation du zoom, la position manuelle étant directement accessible par simple action sur cette tige sans débrayage préalable. La faible course, couvrant la totalité des focales, évite une position inconfortable de la main gauche et réduit les risques de bougé, tout en optimisant la régularité du mouvement. L’utilisation de la position « macro » nécessite quelques précautions: positionner la lentille frontale du camescope à 3 cm du sujet à filmer demande d’une part une mise au point extrêmement précise compte tenu de la faible profondeur de champ et, d’autre part, une absence totale d’ombres portées émises par le camescope lui-même.
Le procédé de mise au point automatique est des plus courants : il s’agit d’un système par infrarouge (I.R.) actif. Le principe en est simple: une diode émet, dans le proche infrarouge, un faisceau qui est redressé par un bloc optique, ensuite recalibré par la plaque transparente de couleur rouge pour éviter les déperditions.
Ce faisceau est réfléchi par le sujet, renvoyé vers le récepteur, retraverse la plaque transparente rouge, est re-focalisé par un autre bloc optique et transmis au capteur. Celui-ci asservit un micro-processeur mettant en fonction le moteur qui actionne, par le biais d’un réseau de pignons et de couronnes, la mise au point. La zone de sensibilité de mise au point est comprise entre 1, 2 m et 9,5 m pour un taux de réflectivité de 20 % .
Ce procédé est beaucoup plus simple et moins coûteux que celui mis en oeuvre sur le VM-E1 . Ce système préconisait un passage du faisceau infrarouge dans l’axe optique, ce qui nécessitait une fabrication et un traitement des lentilles de l’objectif très spécifiques, les 12 surfaces traversées par le faisceau I.R. devant être traitées de façon à ce que celui-ci ne soit pas altéré.
La sélection de la mise au point s’effectue à partir du tableau de commandes par le curseur vertical FOCUS. La position AF CONTINU met en œuvre le système en continu (à éviter en cas de mobilité importante du sujet). La position MANUEL est très utile pour une mise au point à travers une vitre, par exemple, et surtout en position « macro».
La position AF MEMO, comme son appellation l’indique, permet de mémoriser la mise au point sur le sujet. Elle est appréciable quand celui-ci est très mobile, car elle évite le «pompage» de la mise au point.
Le réglage de l’ouverture du diaphragme est automatique, mais il est possible de débrayer cet automatisme en tournant le sélecteur DIAPH placé en bas à droite du tableau de commandes. Ce système permet d’obtenir manuellement une sur- ou sous-exposition volontaire, ce qui est très utile dans une situation de contre-jour ou de forte luminosité. En vidéo, le contre- jour est un cas de figure des plus «indigestes» pour les systèmes de capteurs : comme ils se règlent en général sur les hautes intensités lumineuses, on obtient, dans la plupart des cas, un sujet complètement « bouché» (sous-exposé). Sur la position médiane, le système redevient automatique. Le bouton FONDU placé en avant du sélecteur AUTO met en fonction le fondu au noir, c’est-à-dire un obscurcissement progressif de l’image accompagné d’une diminution du son, d’une durée de 3 secondes environ, ce qui permet un enchaînement des séquences sans coupure brusque (eut) . Cette fonction n’altère pas les caractères enregistrés par le générateur d’écriture (CG-E1 ) disponible en option.
L’expression « faire les blancs» est fréquente en vidéo, tout simplement parce que le signal est composé de trois couleurs, le rouge + le vert + le bleu qui, une fois superposées, donnent du blanc. C’est ce que l’on appelle la synthèse additive. Sur le VM-E2, ces blancs sont automatiques lorsque le curseur BALANCE est positionné vers le bouton blanc, moyen mnémotechnique de savoir à quoi cette fonction est destinée.
Dans cette position, quelle que soit la nature de la lumière, le système électronique des capteurs se cale et effectue le réglage nécessaire aux différentes variations de température de couleur dans un registre de 2.000 °K à 10.000 °K. En sélectionnant les symboles lampe ou soleil, on obtient un choix plus sélectif, ce qui permet d’obtenir un équilibre chromatique parfait. La mémorisation est effectuée pour une heure, et si la balance des blancs ne peut être faite, elle se positionne automatiquement sur 3.100 °K.
Pour comprendre plus aisément ce paragraphe et l’utilité de cette manipulation, il est peut-être nécessaire de faire un rappel de sensitométrie.
Le spectre de la lumière visible est compris entre 400 et 700 nanomètres (1nanomètre (nm) = 10- 9 m) et comprend le proche ultraviolet, U.V. (dominante bleue) et le proche infrarouge, I.R. (dominante rouge). L’unité de température de couleur est le degré Kelvin (°K), son zéro est le zéro absolu, c’est-à-dire – 273, 15 °C. Dans ces conditions, c’est le noir absolu, puisqu’il n’y a pas d’émission de lumière. S’il nous était possible de disposer d’un cube de noir absolu, celui-ci, placé dans une pièce totalement obscure, ferait apparaître un trou noir !
Comme nous le voyons, le terme de température n’est pas usurpé, loin de là. L’émission la plus intense, pour ce qui nous intéresse, provient du soleil dans un ciel sans nuage. Sa température est de 6.000 °K ; celle de la lumière du jour de 5.500 °K, d’une lampe tungstène de 3 400 °K, d’une lampe type« flood» de 3.200 °K, jusqu’à la bougie : 1.600 °K. La correction de la température de couleur s’effectue par l’apport d’un filtre dichroïque (de correction de couleur) placé devant le capteur. Dans des conditions de lumière extrêmes, le tournage est possible par la mise en fonction du poussoir GAIN, qui fait passer la sensibilité des capteurs à 8 lux, sans trop influer sur la qualité de l’image (bruit sur l’image) en ce qui concerne le VM-E2. En revanche, quelques précautions sont nécessaires, car la vitesse de balayage, que l’on peut considérer comme étant la vitesse d’obturation, est de l’ordre de 1/50 de seconde, pour une sensibilité équivalente à 180 ISO (environ) pour une bande magnétique et une ouverture maximum de f:1/1,2.
Dans ces conditions, il est impossible d’obtenir des images mouvantes de bonne qualité compte tenu de l’effet d’image fantôme (effet de bougé).
Pourquoi le cinquantième de seconde ? Le VM-E2 est équipé d’un système n’intégrant pas l’image, mais la trame. Avec l’intégration d’image, la fréquence passe de 1/25 de seconde pour obtenir une image complète, c’est-à-dire 25 images par seconde ; c’est pour cette raison que les films diffusés à la télévision sont plus courts, puisqu’ils sont tournés en 24 images/seconde.
L’intégration de trame diminue l’effet de « stroba » ; le signal vidéo est de 625 lignes pour 50 trames toujours à 25 i/s, avec balayage toutes les 1/50 de seconde, évitant ainsi une image saccadée en panoramique et en prise de vue de sujet rapide.
Un exemple : il vous est déjà arrivé de voir, dans des reportages en provenance des Etats-Unis, les véhicules se déplacer par à-coups.
La touche CONTROLE permet de revisualiser les cinq dernières secondes de la séquence filmée dans le viseur.
Un petit curseur en bas du tableau de commandes permet de modifier la vitesse de défilement de la bande dans un rapport ½.
Celle-ci est de l’ordre de 20,05 mm/s en mode rapide (SP) et de 10,0255 mm/s en mode lent (LP). Une bande de 30 minutes, par exemple, peut donc passer à 60 minutes.
Si vous utilisez un magnétoscope de salon, vous ne verrez aucune différence, hormis les fonctions ayant trait à la sélection des chaînes et à la mémorisation d’enregistrement, car la partie magnétoscope du Canovision VM-E2 est en tous points identique. Précision importante, voire primordiale : la touche MARCHE/ARRÊT met sous tension ou hors service tout le système camescope. Il est possible de visionner dans le viseur, en noir et blanc, les séquences dans leur intégralité.
Dans ce cas, il sera préférable de brancher l’alimentation secteur, car la batterie ne tiendrait pas la distance. Cette dernière est prévue pour une durée de 90 minutes pour un temps de recharge de 100 minutes. Si vous êtes de ceux qui sont continuellement sur les routes, l’option alimentation voiture est des plus recommandées (réf. CB-E2) .
L’écran à cristaux liquides (LCD) informe sur toutes les fonctions en cours, notamment la mise sous tension du système, les mouvements de la bande, l’enregistrement, la pause, les recherches visuelles, l’arrêt sur image, l’avance image/image, le retour arrière des séquences enregistrées, la lecture de la dernière séquence enregistrée, le signal fin de bande, l’usure des batteries, la détection d’humidité, le signal d’erreur.
Placé au devant du camescope pour des raisons d’équilibre et d’ergonomie, celui-ci est de dimension standard, c’est-à-dire 0,7 pouce (l pouce = 2,54 cm) en diagonale. Il est détachable et orientable sur 180°. Les dimensions de l’image sont de 10,5×7,88 mm et sa résolution de 300 lignes minimum. Un dispositif de correction de dioptries permet un ajustement à la vue dans un écart de 0,5 à -4,5 dioptries. L’index horizontal indique la sous – et sur – exposition et l’exposition correcte. Trois diodes électroluminescentes (DEL, ou LED en anglais) renseignent par une couleur différente sur l’enregistrement et la pause (DEL orange), la balance des blancs auto/semi-auto (DEL verte), l’usure des batteries et la fin de bande (DEL rouge).
Un accessoire en option fort utile pour les personnes dont l’oeil directif est à gauche : la barrette d’extension permettant au bloc viseur de se prolonger jusqu’à celui-ci.
Jusqu’à présent, le son a toujours été le parent pauvre de la vidéo. Le VM-E2 se démarque par un système d’enregistrement original en multiplexage de fréquence avec le signal vidéo, obtenu par deux têtes rotatives sur un seul canal. L’utilisation de la tête d’enregistrement fixe est donc maintenant obsolète, car la rotation des têtes, coordonnée au défilement de la bande, augmente la qualité du rapport signal/ bruit.
La réponse de fréquence audio est de 40Hz 14 KHz à ± 3 dB, ce qui lui confère une qualité d’enregistrement identique à celle produite par un magnétophone à cassette de haut de gamme : c’est un des nombreux avantages du système 8 mm. En option, un micro dit « directionnel » à réglage de niveaux, sera fort utile pour aller «chercher» le son là où il est. Vous faites, par exemple, un plan utilisant la focale «télé» ; si vous utilisez le micro « omnidirectionnel », vous allez capter tous les bruits parasites que pourrait « prendre » ce micro. En revanche, si vous utilisez le micro directionnel, vous sélectionnerez uniquement le son afférent au plan que vous filmez (ne pas omettre de le déconnecter après utilisation, car il fonctionne avec pile).
Quant au micro de mixage, il vous permet d’enregistrer un commentaire ou une musique pendant que vous enregistrez la séquence (image et son).
Le concept du camescope VM-E2 prend également en compte l’utilisation de base, à savoir le matériel minimum pour tirer le meilleur parti de la vidéo. Ce prêt-à-filmer comprend tout d’abord le camescope, bien évidemment, une batterie de 90 minutes d’autonomie, un chargeur utilisant le secteur, un adaptateur pour recharger 2 batteries simultanément, une dragonne de transport, un adaptateur de connexion pour la relecture sur téléviseur PAL. Avec ce matériel de base, vous pouvez, même si vous êtes aux quatre coins du monde, filmer en vidéo et relire vos séquences immédiatement. Ce n’est pas le cas de tous les matériels proposés : certains « camescopes », en effet, se limitent à la fonction de « caméra enregistreuse ».
Une valise de transport rigide, résistante et indéformable. Idéale pour les transports en avion, voiture… Pour une utilisation fréquente, il est préférable d’utiliser un sac TP, moins repérable, mais aussi moins efficace contre les chocs. Un support d’épaule, très pratique pour asseoir le camescope au creux de l’épaule. Une extension de visée pour utilisateurs dont l’œil directif est à gauche. Une alimentation voiture pour la recharge des batteries. Toute une série de lentilles additionnel les pour les variations supplémentaires de focales. Filtres d’effets spéciaux. Une télécommande à distance. Un générateur d’écriture permettant l’incrustation de caractères dans l’ image ou sur un fond noir. Un transcodeur PAL/SECAM. Un micro directionnel à deux niveaux de fréquence alimenté par une pile bouton. Un micro de mixage utilisé pour enregistrer simultanément le bruit ambiant, un commentaire ou une musique émanant d’un baladeur, pendant le tournage de la séquence. Un support «perche» pour micro, un peu courte malgré tout .