Tout le monde connaît le Canon XL1/XL1S, camescope numérique DV semi-pro, célèbre pour sa durée de vie exceptionnelle ! Eh bien après 7 ans de bons et loyaux services, il cède la place au caméscope mini DV Canon XL2, plus conforme à l’air du temps. Avec ses 3,55 kg tout équipé, le nouveau-venu conserve l’allure de son prestigieux aîné. Il sait se transformer en épaulière et préserve aussi son exclusivité, le secret de sa longévité : les fameuses optiques interchangeables.
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Première modification importante, l’apparition d’un écran qui faisait cruellement défaut au prédécesseur (ce fut longtemps le seul caméscope à en être dépourvu). Canon a donc doté son champion d’un LCD de 2 pouces (5,8 cm), fort de 200.000 pixels, qu’il a niché… dans une partie rabattable du viseur.
Les autres différences se situent surtout à l’intérieur de la coque. Ainsi, suivant la tendance initiée par Panasonic et son AG-DVX100, le XL2 permet des enregistrements en mode Progressif 25p, et dispose d’une correction de gamma (CineLook). Grâce à cette dernière, on approche la texture et le rendu couleur des films argentiques : des noirs plus dégradés, des blancs moins surexposés et la possibilité d’ajouter du grain dans l’image.
Doté de trois capteurs CCD 1/3 de pouce plus riches en pixels que ceux du XL1 (3 × 800.000 pixels au lieu de 3 × 320.000), le XL2 bénéficie aussi d’un nouveau zoom optique ×20 (à la place du ×16) fourni en standard. Ses focales correspondent à 51,8 — 1036 mm en équivalent photo. Un bon téléobjectif, par conséquent, mais pas de position grand-angle. Un objectif ×3 optionnel se propose de pallier cette lacune.
L’optique de série revendique toutefois une excellente qualité avec une lentille fluorite et deux asphériques, que complète l’iris circulaire à six lames rondes. Elle s’associe, par ailleurs, à deux filtres neutres et des commandes de mise au point et zoom manuels mémorisables. Le mode 16/9 exploite enfin les trois capteurs en 960 × 576 et le stabilisateur d’image optique connaît une amélioration.
Le traitement électronique a été optimisé pour accroître le rapport signal/bruit afin que l’image soit plus propre et sans fourmillements. Canon annonce aussi des progrès en résolution et sensibilité que nous sommes impatients de vérifier sur le terrain.
La section audio, une des gloires du XL1 lors de sa sortie, avait au fil du temps perdu son caractère de référence, les petits nouveaux renchérissant toujours davantage dans ce domaine. XL2 entend reconquérir ses galons. Au programme : un gain supplémentaire de + 12 dB, auxquelles s’ajoutent 2 prises XLR avec alimentation Phantom 48 V.
En outre, non seulement le XL2 conserve quatre canaux audio, mais il autorise le contrôle du volume sonore séparé gauche-droite au lieu de volume + balance sur le XL1. Enfin, le Vu-mètre s’affiche dans le viseur et permet de tester le niveau audio par un signal 1 kHz (-12 dB ou -20 dB).
Pour identifier les prises de vues provenant de différents cadreurs ou synchroniser ultérieurement des rushes, le time code dispose des options Rec Run et Free Run. Enfin, l’appareil assure l’enregistrement simultané sur cassette et sur le disque dur d’un ordinateur via la prise IEEE1394 (4 h 30 en continu sur 60 Go) qui pourra aussi permettre une numérisation mini DV. En revanche, la photo ne bénéficie d’aucun traitement de faveur. Nulle carte mémoire n’est prévue pour stocker des images fixes. Le XL2 n’entend pas jouer un autre rôle que celui de (très bon) caméscope. A chacun son métier !
CV 185