Une image et un son inespérés, des fonctions aux appellations étranges que l’on a appris à apprécier, voire trouver indispensables au fil du temps (time code, TBC, codes de rattrapage d’erreurs…). Allez, OK pour le DV, c’est vendu. Mais voilà, parmi les représentants de la courageuse avant-garde électronique lequel choisir dans comparatif de caméscopes numériques haut de gamme.
Offrez-vous la tranquillité d’esprit en nous confiant la numérisation de vos cassettes vidéos.
EN CE MOMENT JUSQU’À 30% DE REMISE
Tentant le DV, d’autant qu’avec quatre modèles (Sony DCR-VX700, JVC GR-DV1, Sony DCR-VX1000, Panasonic NV-DX1), tous différents les uns des autres, et correspondant à des pratiques, donc des applications distinctes, l’offre devient intéressante.
JVC est le premier camescope numérique à exploiter de façon spectaculaire les possibilités de miniaturisation offertes par le DV, modifiant significativement l’aspect et la prise en main du camescope. De la taille d’un compact photo, le JVC et son architecture verticale (450 g nu) se fixe à la ceinture, pend au poignet ou se glisse dans une banane. Bref, il dame le pion à ses congénères en termes de mobilité, et se dégaine sans états d’âme, affranchissant l’amateur des dernières « pesanteurs » du tournage. Répondant à une philosophie différente, le Sony VX1000 témoigne d’un vrai souci de portabilité, il peut se tenir comme une valise par la poignée.
Mais qui dit portabilité ne dit pas obligatoirement simplicité d’emploi. Ainsi, l’accès aux débrayages se révèle relativement complexe sur le DV1. En effet, revers de la miniaturisation, les boutons se raréfient au bénéfice de menus et de touches à fonctions multiples pas toujours évidentes à actionner dans l’urgence. Les modèles classiques, à la prise en main plus intuitive, sont ici avantagés, d’autant que tous trois disposent d’une bague de mise au point et que les tri-CCD arborent chacun une seconde commande d’enregistrement sur le dessus du boîtier. A noter, la sympathique touche Instant Reshoot du DV1 qui recale l’appareil sur le début de la dernière séquence filmée. Le moyen idéal pour visionner celle-ci ou la réenregistrer en cas de ratage.
Couleurs partout, mais plus ou moins performant et par conséquent ergonomique suivant le modèle. 113.000 pixels sur le JVC (dur pour la mise au point), 166.000 sur le Panasonic et 180.000 sur les Sony. Une simple comparaison chiffrée hisse d’emblée les VX1000/700 sur la première marche du podium. C’est compter sans la trouvaille de Panasonic : le viseur surdimensionné surmonté d’une loupe. Sacrément confortable, celui-ci pèse à sa façon sur le résultat final, puisqu’il devient beaucoup plus simple de constater et donc rattraper une mise au point défectueuse.
Pour les focales, tous sont logés à la même enseigne. Elles correspondent grosso modo, en photo 24 × 36, à un 39/40- 390/400 mm. Un zoom optique raisonnable, relayé par un ×20 numérique (et même ×100 pour le JVC, mais à ce stade cela relève davantage de l’effet spécial). Ici un reproche général : pas de grand angulaire.
Le Panasonic présente une légère déformation sur sa plus courte focale perceptible sur les sujets proches. En revanche, il peut se montrer plus rapide que les Sony. Grâce à son turbo zoom, il ne met que 2 secondes au lieu de 5 pour passer d’une focale extrême à l’autre. Seule réserve, ce turbo zoom n’est utilisable qu’en mode pause : parfait par conséquent pour une mise au point manuelle ou un changement rapide de valeur de plan, mais inutilisable pour produire le fameux effet « coup de poing ».
A nombre de capteurs égaux, Hi-8 et S-VHS sont distancés. Le résultat DV est plus propre (rapport signal/bruit bien plus favorable), les couleurs plus chatoyantes et mieux circonscrites. Quant à l’écarlate, il ne vire pas au bordeaux.
Bon, l’affaire est entendue. Mais quelle différence entre l’image d’un camescope DV tri-CCD et celle d’un DV mono CCD ? Les premiers se prévalent d’une meilleure colorimétrie, avec des teintes plus dynamiques, plus vives mais aussi mieux nuancées et des transitions entre couleurs complémentaires plus nettes (sans bavure ou presque).
Cela dit, VX1000 et DX1 possèdent chacun leur personnalité. L’image de la Sony s’est objectivement révélée mieux définie. De plus, l’impression de piqué est renforcée par un traitement plus contrasté, plus « agressif» de l’image. Mais en terme de colorimétrie, et notamment pour tout ce qui touche la pigmentation de la peau, c’est le DX1 qui l’emporte. Légèrement flattés, tout en restant naturels, les visages filmés se révèlent plus vidéogéniques. Les personnages ont « bonne mine », sans que cela entraîne pour autant une coloration générale « orangée » de la scène, comme celle que provoque par exemple une balance des blancs mal réglée (la preuve : une chemise blanche par exemple, s’inscrivant dans le cadre reste impeccable). Pour obtenir un résultat approchant avec la VX1000, il faut pousser le niveau des couleurs dans le menu Custom Preset.
Panasonic a tout fait ici pour conjurer le syndrome du « camescope-laissé-au-placard-parce-que-lentourage-ne-setrouve-pas-beau-en-vidéo ». Pour cela le capteur rouge a été privilégié. Il reçoit plus directement la lumière que les capteurs bleu et vert. En d’autres termes, celle-ci lui parvient sans rebonds sur les filtres dichroïques.
Petite précision concernant le nombre de pixels par capteur. En effet, le VX1000 dispose de trois fois 470.000 pixels, tandis que le Panasonic NV-DX1 compte trois fois 320.000. Grosse différence ? Pas du tout. Le Panasonic possède une tête « pro » comportant un capteur vert légèrement décalé, ce qui donne, d’après le constructeur, une équivalence de trois fois 480.000 pixels. En tête du couple des mono CCD, le Sony VX 700 l’emporte sur le GR-DV1, avec une définition supérieure (500 lignes contre 460), des couleurs plus denses et plus chaudes et une meilleure gestion des hautes lumières. Pas très surprenant, dans la mesure où le JVC bénéficie d’un objectif.
Ici pas de discussion, les Sony l’emportent haut la main. Normal, ils intègrent un modèle optique archi-fiable et sans douleur pour l’image, quelle que soit la focale. D’ailleurs, inhiber le stabilisateur présente tellement peu d’intérêt que les ingénieurs ont caché l’interrupteur dans le logement de batterie des VX1000 et VX700. Tout électronique qu’il soit, le système anti-tremblote du JVC ne se tiendrait pas mal (une perte de piqué très minime, même en longue focale) s’il était disponible en tout automatique. Eh oui, son emploi n’est permis qu’en mode manuel. Passons. Côté Panasonic, on retrouve un dispositif électronique. Mais ici, la légère altération de la définition s’accompagne d’un recadrage de l’image. Pourquoi JVC surmonte-t-il la difficulté et pas son concurrent ? Tout simplement parce que le DV1 emploie un procédé plus récent. Il n’utilise qu’un quart de pouce pour former son image sur le capteur 1/3″. L’espace restant sert de zone de débattement.
Or, si un tel principe est maintenant parfaitement maîtrisé par la majorité des marques, Panasonic compris, sur les mono-CCD, il n’a jamais été développé sur des tri-CCD. Logique. Pourquoi s’en donner la peine, non seulement, c’est compliqué, mais les tri-CCD étaient jusqu’ici destinés aux seuls pros, lesquels pros méprisent joyeusement les stabilisateurs.
Mise au point débrayable, diaphragme manuel, balance des blancs mémorisable, les trois réglages de base répondent partout présent à l’appel. Eh oui, le DV est une petite aristocratie ! Il lui manque pourtant un sacré quartier de noblesse : le zoom mécanique. Franchement regrettable pour les deux tri-CCD, voire le VX700, qui s’adressent à de vrais mordus, très regardants sur ce type de possibilités. En revanche, on peut difficilement le reprocher au DV1, la présence de bagues étant difficilement compatible avec l’hyper-miniaturisation.
A noter la possibilité de jouer sur le gain indépendamment du diaphragme sur le DX1 (+ 3, + 6, + 9 et + 12 dB) et le VX1000 (jusqu’à 18 dB par paliers de 3 dB). Le DV1 suit avec une position Gain Up. Une telle option n’est pas à rejeter d’emblée, même si le gain accroît le niveau de bruit. De fait, si l’augmentation du gain s’effectue dans des proportions raisonnables, cette intervention reste supportable en DV en raison de la qualité de l’image originelle. Sur les DV1, VX1000 et DX1, rien n’interdit non plus de régler sa vitesse d’obturation rapide (jusqu’au 1/500s sur le DV1, 1/8 000s sur le DX1 et 1/10 000s sur le VX1000). Enfin, plus excitant, tous les modèles, DX1 excepté, disposent de vitesses d’obturation lentes capable d’éclairer un lieu sombre sans générer de bruit. Sur les DV1 (1/15 et 1/6s) et VX700 (1/12 et 1/3s), cette possibilité est intégrée au corpus des effets spéciaux. Seul le VX1000 arbore une molette crantée permettant d’y accéder directement sans passer par un menu (1/3, 1/6, 1/12, 1/25s). Mais la grande originalité du VX1000, ce qui le désigne comme un modèle grand-public inédit, ce sont ses possibilités de contrôles et de réglages manuels : zébra et filtre neutre pour éviter la surexposition, et surtout les fameux Custom Preset servant à personnaliser les paramètres de l’image : on peut ainsi jouer sur le niveau des couleurs, renforcer la netteté, faire varier la luminosité, créer des dominantes colorées (plus de bleu, plus de rouge) ou encore intervenir sur le gain.
Enfin, indépendamment, les préréglages de balance des blancs, exposition et obturation établis par l’utilisateur, sont mémorisables (fonction Hold). Ils subsistent une heure après déconnexion (existe aussi sur le VX700). Enfin, l’immense « plus » du VX1000 reste la possibilité d’intervenir sur les niveaux d’enregistrement sonore.
Les VX1000 et DX1 possèdent l’autofocus le plus satisfaisant. Un peu à la traîne, le DV1, quand les conditions d’éclairage ne sont pas optimales (petits pompages). A noter les très pratiques fonctions Push Auto et Infinity (mise au point sur l’infini) des VX1000/700. La première permet de laisser ‘automatisme faire ponctuellement le point avant de verrouiller celui-ci et repasser en manuel. A utiliser en cas de doute, ou lorsque le temps manque pour effectuer soi-même la netteté dans les règles de l’art.
Utiles pour les uns, moyennement intéressants pour d’autres (dont nous sommes), les modes d’exposition programmés. En bénéficie le VX700 avec ses modes Portrait, Sport, Grande vitesse, Crépuscule. Plus astucieux sur le VX1000, on trouve le seul mode basse lumière, mais surtout les priorités diaphragme ou vitesse, qui, comme sur les appareils photo verrouillent l’un ou l’autre paramètre (iris ou obturateur), laissant toute liberté d’intervenir sur le second. Notez pour finir que le verrouillage de l’exposition est possible sur les DV1 et DX1.
Si tous les modèles offrent le mode photo, le format 16/9, la macro, voire l’animation (DX1 excepté), ils restent très diversement pourvus en effets spéciaux.
Sur les tri-CCD, ceux-ci sont rares (fondu-enchaîné uniquement sur le VX 1000) ou inexistants (DX1). On la joue pro, oui ou non ? Plus orientée grand-public, la VX700 est un peu mieux nantie, avec deux modes Flash (intervalles éclair), le fondu enchaîné et des volets, faisant glisser une image sur l’autre de gauche à droite ou de haut en bas. Mais les mordus de fonctions ludiques opteront sans hésiter pour le JVC. Le DV1 mise à fond sur la carte du « fun » avec une liste impressionnante de possibilités : noir et blanc, sépia, film ancien, écho, stroboscope, crépuscule, photos en rafale. Ajoutez à cela 4 sortes de fondus (noir, blanc ou mosaïque) 12 volets (porte, coin, fenêtre…) et le fondu-enchaîné.
Contrairement aux deux Sony qui n’acceptent d’enregistrer le son qu’en 12 bits (32 kHz), les modèles JVC et Panasonic offrent le choix : 16 bits (48 kHz) pour des enregistrements d’excellente qualité (concerts, etc., mais prévoir alors un micro indépendant) ou 12 bits si un doublage audio ultérieur est prévu. Avec les DV1 et DX1, ledit doublage s’effectue directement sur le camescope, via l’entrée micro. On peut ainsi ajouter un commentaire sur la seconde piste stéréo. Rien n’interdit ensuite d’écouter séparément son synchrone et son additionnel ou le mélange des deux. L’absence de niveaux d’enregistrement audio, dont bénéficie le VX1000, n’en est que plus criante.
Pour la prise de son, et dans tous les cas, mieux vaut employer un micro extérieur (tous possèdent une entrée) pour obtenir des enregistrements dénués de bruit de fond. Cela concerne aussi, quoique dans une moindre mesure, le VX1000, malgré la distance entre le micro et le corps de l’appareil.
Lithium-ion partout. Pas d’effet mémoire par conséquent. Le DV1 bénéficie dans l’affaire d’accus modèle réduit. Avantage : les bâtonnets d’énergie sont légers légers. Inconvénient, ils durent peu de temps : 20 minutes grosso modo pour un tournage normal, 10 à 20 minutes de moins que les autres.
Alors lequel ? Dans son style, le DV1 n’a pas de concurrent. Il inaugure enfin l’ère tant attendue du camescope-stylo, revendiquant clairement une fonction de bloc-notes. C’est certainement l’appareil qu’emportera dans son sac à dos le randonneur que les problèmes de poids et d’encombrement ont jusqu’ici découragé. Mais c’est aussi l’engin que choisira l’amateur de tournages clandestins, voire le vidéaste soucieux de pouvoir compter partout et à tout moment sur une mémoire électronique. Enfin son aspect ludique et tout-en-un restent terriblement séduisants.
Plus classique, le VX700 l’emporte sur le DV1 quant à la qualité d’image. En outre, sa manipulation plus conventionnelle, son excellent stabilisateur et son viseur mieux défini restent à nos yeux des avantages incontestables en terme de confort de tournage. Enfin, il intègre la fameuse sortie DV.
Difficile, le choix entre les deux tri-CCD. Plus complète en terme de possibilités de réglage, la VX1000 peut également opposer à sa rivale son stabilisateur optique, ses vitesses d’obturation lentes et sa prise DV. En revanche, celle-ci n’a rien à lui envier pour la qualité d’image, elle affiche un prix moins élevé, se flatte de réussir un doublage son et facilite la visée.
JVC GR-DV1 | Panasonic NV-DX1 | Sony DCR-VX1000 | Sony DCR-VX700 | |
Capteur | Mono CCD 1/4″ | Tri-CCD 3 x 1/3″ | Tri-CCD 3 x 1/3″ | Mono CCD 1/3″ |
Zoom optique | ×10, 4,5-45mm f/1,6. (numérique jusqu’à x100) | ×10, 6-60mm,f/1,6. (numérique x20) | ×10 5,9-59, f/1,6 (numérique X20) | ×10, 6,1-61mm f/1,6 (numérique x20) |
Mise au point | Manu Auto | Manu Auto | Manu Auto | Manu Auto |
Exposition | Manu Auto | Manu Auto | Manu Auto | Manu Auto |
Bal. des blancs | Manu Auto (+2 préréglages) | Manu Auto (+2 pré-réglages) | Manu Auto (+2 pré-réglages) | Manu Auto (+2 pré-réglages) |
Stabilisateur | Numérique | Numérique | Optique | Optique |
Format | DV | DV | DV | DV |
Standard | Pal | Pal | Pal | Pal |
Audio | Stéréo PCM. Enr : 32 kHz 12 bits ou 48 kHz 16 bits | Stéréo PCM. Enr : 32 kHz 12 bits ou 48 kHz 16 bits | Stéréo PCM. Enr : 32 kHz 12 bits. | Stéréo PCM. Enr : 32 kHz 12 bits. |
Sortie A/V | Y/C composite | Y/C composite | Y/C composite DV | Y/C composite DV |
Poids nu | 450 g. | 1,2 kg. | 1,460 kg. | 1,2 kg. |
Prix (10/1996) | 15.000 F | 22.000 F | 28.000 F | 16.000 F |
Le DV possède naturellement des avantages au montage : time code SMPTE, enregistré sur une piste indépendante des images et du son ; TBC, plutôt utile sur un lecteur pour éviter les phénomènes de Jitter (torsion des verticales) ; pause impeccabilissime. Pour le reste, là encore deux tendances s’affirment. La première, c’est le Tout-en-un, cumulant les fonctions inédites sur un camescope, car habituellement dévolues aux tables de montage et aux régies de mixage. De l’autre, le « lecteur parfait », complément idéal du magnétoscope de montage. Un seul prétendant au rôle du Tout-en-un : le JVC GR-DV1. A partir de sa base d’arrimage, il sait mémoriser 8 séquences, et piloter un enregistreur par câble (prise mini-jack) ou infrarouge, ce qui ma foi est devenu assez classique chez JVC. De plus, il est capable d’associer aux scènes choisies l’un de ses nombreux fondus et volets, (dont le fondu-enchainé). Enfin, rien n’interdit d’opter pour un effet spécial disponible en lecture (noir et blanc, défilement saccadé, sépia, stroboscopie, écho). Du jamais vu ! Ajoutez, un zoom numérique x10 pour recadrer ou grossir une portion d’écran. Principale limite, le montage affiche une précision à la seconde et non à l’image, comme le laisse présager la présence d’un time code incomplet (heure, minute, seconde) sur la liste de montage. Pour bénéficier d’une exactitude parfaite, il faudra adopter une table de montage plus performante ou passer par la prise JLIP (Joint Level Interface Protocol). Celle-ci n’est pas réservée au DV et équipe d’autres modèles analogiques JVC. Son utilité ? Permettre à un ordinateur d’asservir les caméscopes à l’aide d’une interface non encore commercialisée. Enfin le mixage audio est accessible via la base de connexion. Une « approximation » cependant : on trouve bien des ralentis (1/10 avant-arrière), mais pas d’avance image par image, pour un calage facilement exécutable. Un point qui empêche le mini de briguer le trophée du lecteur parfait.
Enfin principal « mais », notre ami bonsaï ne dispose pas de prise DV. Traduction : l’image sera convertie en analogique et décompressée pour pouvoir sortir du camescope via le câble Y/C. Résultat : on perd en qualité. Pas beaucoup, (d’autant qu’il ne sera pas nécessaire d’effectuer une génération supplémentaire pour intégrer de nombreux effets) mais on perd… Enfin, cela ne représentera pas un gros inconvénient pour ceux qui ont investi dans un magnétoscope de montage analogique à leur goût et qui n’envisagent pas d’en changer.
Passons au « lecteur parfait ». Ici, ils sont trois à concourir et ma foi, tous trois se défendent. Alors égalité ? Eh non, ici aussi l’absence de prise DV dessert très sérieusement un compétiteur : le DX1. Armes du Panasonic, le doublage son possible comme nous l’avons vu à même le camescope, l’avance image par image et un ralenti trame par trame impeccable. Quant aux VX700/VX1000, leur sésame pourrait tenir en deux mots : « prise DV » synonyme d’absence de perte à la copie. Viennent s’ajouter à cela, ralenti trame par trame, image par image et la possibilité d’afficher les listes d’enregistrements et de photos, archivées dans les puces des cassettes Sony. Enfin, un argument de choc des VX700/VX1000, n’est autre que le Sony DHR-1000, seul magnétoscope numérique actuellement disponible sur le marché. Ceux qui prévoient de craquer pour ce modèle de montage et d’utiliser leur camescope en lecture apprécieront à leur juste valeur les prises Lanc des camescopes Sony. Ces connecteurs sont indispensables pour le montage en synchro édition avec le DHR-1000 (le DX1 possède la fameuse borne 5 broches et le JVC des minijack et JLIP). Ensuite, il faut reconnaître l’étonnante complicité du duo : couplés, DHR1000 et VX1000/700 dialoguent parfaitement, d’où un excellent confort d’utilisation.