Comment utiliser un appareil pour visionner une bobine de film argentique 8 mm. Le choix du matériel de projection dépendra la qualité de l’image finale, sans oublier qu’un projecteur super 8 de qualité est une sauvegarde pour votre film. Le super 8 se regarde avec un projecteur dont le fonctionnement vous est révélé ici. Vous pourrez ainsi regarder vos films pour les sélectionner et réaliser un transfert super 8 par condenseur, après avoir éliminé les bobines que vous ne souhaitez pas transférer.
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Tout projecteur de film super 8 comporte une lampe-condenseur (lumière), un système de transport du film (partie mécanique), un objectif de projection. Auquel s’ajoute sur les projecteurs sonores, un système d’enregistrement-lecture.
Ces composants se trouvent dans les projecteurs Super 8, ainsi que dans les appareils mixtes pouvant projeter les images « Super 8 » et « 8 ».
Destiné au montage et à l’assemblage des films, la visionneuse super 8 permet de manipuler vos bobines sans risque de les endommager. Elle permet d’en vérifier rapidement le contenu et de sélectionner les passages que vous souhaitez conserver. L’assemblage final sur une plus grande bobine facilite les manipulations du projecteur diminuant d’autant le risque d’endommager le film.
Plus la lumière est intense, plus lumineuse est l’image sur l’écran à distance égale projecteur écran. Mais l’augmentation de la puissance de la lampe entraine inévitablement certains impératifs dont il convient de tenir compte.
Compte tenu de tous ces facteurs, les fabricants ont finalement adopté des formules de compromis qui donnent pleine satisfaction pour la projection chez soi. Pour la projection dans de grandes salles, le problème dépasse le cadre de cet article. On emploie généralement des lampes à arc avec refroidissement spécial renforcé.
Avantages : Elles sont de volume réduit, autorisent par conséquent la construction de boite de lumière de faible encombrement. Elles ont un filament robuste, qui résiste mieux aux variations de voltage du secteur, qui sont en pratique inévitables. Elles consomment moins de courant qu’une lampe à alimentation directe et donnent une lumière bien plus abondante. Elles chauffent infiniment moins et n’exigent qu’une ventilation mécanique simple : d’où absence de bruits, réduction des causes de pannes dues à l’échauffement des organes situés autour de la lampe.
Servitudes : La lampe de bas voltage exige pour son alimentation un transformateur : au primaire de ce transformateur, on applique le voltage du secteur (110 ou 220 V) et on trouve, à la sortie du secondaire, le bas voltage qu’exige la lampe ainsi que l’ampérage relativement élevé nécessaire au filament (8V – 50 W ou 21,5 V – 150 W).
Elle est très particulière et mérite d’être signalée. Sa conception permet de simplifier la fabrication du projecteur, par la suppression pure et simple du condenseur. Le réflecteur est inclus dans le corps de la lampe : il est placé de manière à concentrer toute la lumière produite par le filament dans le cadre de la fenêtre de projection, par conséquent sur la petite surface de l’image. L’échauffement général est infime et autorise même la suppression de la ventilation mécanique dans quelques appareils de grande diffusion.
Cette lampe, plus puissante, tend à remplacer la précédente. Elle possède un réflecteur incorporé (Trueflector).
Elle est d’origine américaine, et le mot«dichroïque» ne doit pas être pris dans le sens de couleurs. Ce réflecteur très particulier a la propriété de renvoyer vers l’avant toute la lumière produite par le filament, et de dissiper vers l’arrière toute la chaleur émise par le même filament. Ainsi le film reçoit-il la lumière, mais très peu de chaleur, qu’une ventilation efficace contribue à dissiper à travers les ouvertures prévues à cet effet.
Elle est de volume très réduit. Si elle est plus coûteuse que les autres, elle présente néanmoins d »appréciables avantages, comme toutes les lampes « halogène-quartz ».
Le rôle de la « mécanique » est d »assurer le déroulement régulier du film, de l’amener de la bobine débitrice vers la fenêtre de projection, puis vers la bobine réceptrice. Un moteur électrique en constitue l’organe principal. Par l’intermédiaire de courroies, de cames ou d’engrenages, il actionne toutes les parties vitales du projecteur : ventilateur, entraînement du film, obturateur, débiteurs, et bobine réceptrice. C’est également le moteur qui assure le rebobinage rapide du film de la bobine réceptrice vers la débitrice. Deux types de moteur :
Ils sont au nombre de deux. Ce sont deux tambours dentés, actionnés par le moteur par l’intermédiaire d’engrenages. Leur rôle est de faciliter le passage du film dans le couloir, d’entretenir les deux boucles que le film doit former à l’entrée et à la sortie du couloir.
Les dents des débiteurs doivent correspondre à l’écartement et aux dimensions des perforations. En Super 8 et Single 8, les perforations sont plus écartées et de dimensions plus réduites que celles de l’ancien 8.
Les galets guide-film : Ils sont placés aux endroits où le film change de direction ; ils contribuent au transport du film. Ils ne sont pas entrainés par le moteur, mais par le film lui-même.
Les griffes d’entrainement : Au nombre de deux, placées dans le même plan vertical, elles attaquent deux perforations en même temps. Ce sont des pièces de précision, usinées avec le plus grand soin : de leur fabrication et du soin apporté au réglage dépend la qualité de l’image sur l’écran c’est-à-dire la fixité (qualité primordiale d’une projection). Les griffes travaillent en synchronisme avec l’obturateur.
Il se compose d’un disque avec secteurs évidés et secteurs pleins, doué d’un mouvement de rotation et placé entre la source de lumière et la fenêtre de projection. Les secteurs évidés laissent passer la lumière vers le film ; les pleins l’interceptent. C’est au cours d’une de ces interceptions de lumière que les griffes font avancer le film de la longueur d’une image. Le nombre de pales de l’obturateur est établi de manière à assurer une projection sans scintillement à la cadence normale de 18 images/seconde. Tout ralentissement entraine automatiquement un scintillement, d’autant plus prononcé que la vitesse est plus réduite.
Projection ralentie : Beaucoup de projecteurs sont étudiés pour la projection occasionnelle à 5, 6, 8 ou 9 images/seconde, sans trop de scintillement. Ce résultat est obtenu par l’emploi d’un obturateur rotatif à pales multiples, s’élevant jusqu’à 9 pièces interceptant 9 fois la lumière par rotation. Bien entendu, l’image devient moins brillante, mais reste animée d’une manière très lente, donnant l’effet du ralenti.
Le couloir guide le film vers la fenêtre de projection, laquelle se trouve sur ce couloir ; le film y est maintenu par le presseur, ou presse-film. Le couloir est une pièce usinée avec précision : il ne doit pas rayer le film : ce dernier ne doit pas bouger latéralement durant le défilement. Le presseur doit plaquer le film contre le couloir, fermement pour la bonne planéité, mais pas trop serré pour ne pas gêner l’entrainement.
Il se présente sous l’aspect de deux couloirs guide-film courbes l’un placé à la sortie du débiteur supérieur et l’autre à l’entrée du débiteur inférieur. A la sortie du débiteur supérieur, l’extrémité du film est guidée par cette gouttière vers le couloir proprement dit du projecteur. A la sortie du couloir, une seconde gouttière amène l’extrémité du film vers le galet inférieur. Le film est ensuite dirigé vers la bobine réceptrice. La quasi-totalité des projecteurs actuels comporte le chargement automatique….
Pour que le dispositif fonctionne parfaitement, il faut, sur certains projecteurs, épointer l’extrémité du film au moyen d’une lame coupante spéciale, faisant partie du pro1ecteur et fixée généralement à sa base.
C’est une caractéristique exigée de plus en plus par les amateurs, bien que l’effet de surprise produit par une marche arrière n’étonne plus persone. Ce perfectionnement est indispensable sur les appareils qu’on destine à la sonorisation. Les opérations de sonorisation, en effet, exigent de nombreuses marches avant et arrière. Pour que le dispositif fonctionne correctement, et pendant longtemps, il est recommandé de marquer un temps d’arrêt entre la marche avant et la marche arrière et vice et versa.
Lorsque le film est arrêté sur une image, celle-ci devient moins brillante à cause de la présence, sur le trajet des rayons lumineux, d’un filtre anti-calorique. En outre, il faut retoucher la mise au point. A la remise en marche normale, une autre retouche de mise au point est souvent nécessaire.
Il est assuré mécaniquement, mais lorsque la bobine est de forte contenance (240 m), il est sage de rebobiner manuellement avec l’enrouleuse. Quel que soit le moyen employé, il est également recommandé de profiter de l’occasion pour dépoussiérer, une fois de plus, le film.
Le mode d’emploi indique si votre appareil a besoin de graissage (ce qui est rare sur les projecteurs les moins anciens) ainsi que les points de lubrification et la fréquence de l’opération. L’emploi d’engrenages en nylon simplifie grandement l’entretien de la partie mécanique sur les appareils récents. Une opération qui contribue également à l’entretien de l’appareil, est son utilisation à intervalles réguliers, détail négligé par beaucoup d’amateurs qui s’étonnent ensuite des incidents mécaniques survenus à un appareil ayant relativement peu servi.
La diffusion du Super 8 amène inévitablement la fabrication de projecteurs admettant les deux formats d’image (normal 8 et Super 8). Pour passer d’un format à l’autre, il faut changer les débiteurs, les griffes, la fenêtre de projection et l’objectif. Sur nombre d’appareils modernes, ces opérations se commandent par action sur des leviers.
La partie « optique » du projecteur comprend deux groupes : celui se trouvant derrière le film du côté de la lampe et celui dirigé vers l’écran. Entre le film et la lampe, on trouve toujours un condenseur et un filtre anti -calorique. Derrière la lampe, parfois incorporé avec elle, il y a le réflecteur. Devant le film, se place l’objectif de focale fixe ou de focale variable.
La focale considérée comme normale pour la projection était de 25 mm en normal 8 ; elle est ramenée à 20 mm en Super 8. La plus courte focale en focale non variable est de l’ordre de 15 mm : mais il faut que cet objectif soit d’excellente fabrication, sinon il n’y aurait pas de netteté parfaite sur les bords. En pratique un bon objectif de 20 mm suffit largement.
La focale variable a une grande utilité en projection : elle permet d’adapter la surface d’image à celle de l’écran, compte tenu de l’éloignement du projecteur. En Super 8, la variation de la focale se fait entre 18 et 30 mm. On rencontre de nombreuses combinaisons telles que 13 à 25 mm – 15 à 25 mm – 15 à 30 mm le maximum d’amplitude se situant entre 2 et 3 fois.
L’objectif de très courte focale est parfois recherché pour l’utilisation d’un projecteur dans un local manquant de recul. Cette pratique doit être considérée comme occasionnelle, car l’image parait comme granuleuse, lorsqu’on la regarde de près surtout si elle est fortement agrandie. Cette très courte focale (généralement de 15 mm) est utile lorsqu’on projette sur petit écran (enfermé dans le couvercle du coffret) et à la lumière ambiante.
L’objectif de longue focale (plus longue que 25 mm) est nécessaire pour la projection dans une grande pièce. Le tableau des surfaces de projection renseigne sur les différents facteurs, c’est-à-dire focale d’objectif, éloignement et largeur de l’écran. Bien entendu, on tiendra compte aussi de la puissance de la lampe.
Luminosité de l’objectif. – La plupart des objectifs de projection à focale fixe, affichent l’ouverture de 1/1,5 et même 1/1,1. L’objectif de focale variable a aussi la même ouverture.