Nouveau look, changement de concept, Hitachi fait peau neuve tout en conservant le système VHS. L’Hitachi VMC 30 S appartient à une nouvelle génération de matériels. Ce caméscope VHS-C Hitachi est étonnant. Rien de son aspect le fait ressembler à un autre camescope existant.
Le design très « high-tech » du VMC 30 S n’enlève rien à ses qualités techniques intrinsèques. Abandonnant le concept de caméscope VHS d’épaule pour celui de poing, Hitachi a fait un effort particulier sur la compacité et la simplicité d’utilisation. La sobriété des commandes apporte un confort d’utilisation indéniable. Le volet de protection, qui fait office également de commutateur de mise sous tension du camescope, occulte les commandes de la partie magnétoscope. C’est une innovation tant pratique qu’utile, puisqu’il protège la lentille frontale de l’optique lorsque le camescope est hors tension.
Le regroupement des commandes de la partie camescope est étudié de manière fonctionnelle. La vidéo ne se radicalise pas, mais évolue par bonds successifs ; le VMC 30 S en est l’illustration. Un capteur MOS de 2/3 de pouce équipe le VMC 30 S, donnant une résolution de 350.000 pixels. Ce type de capteur, tout comme le désormais « classique » CCD, élimine les inconvénients de trainages (comète) et de brûlages inhérents aux tubes électroniques ; en revanche, l’effet de « smear » (barre verticale lors de l’exposition du capteur face à une lumière nue) constitue un inconvénient majeur. Pour le nouveau capteur qu’utilise Hitachi, ce défaut est pratiquement inexistant. Sa sensibilité minimum est de 15 lux. L’objectif, complètement intégré dans un capotage, est un zoom 11,5-69 mm (en 35 mm, environ 46-274 mm) ouverture f/1,6. Cette intégration est une protection contre les chocs, mais n’en offre aucune contre les lumières parasites, faute de parasoleil (en option). La balance des blancs est automatique et non débrayable. Jusqu’à présent, elle s’effectuait par un système indépendant du traitement de l’image par l’optique. Sur le VMC 30 S, cette balance est désormais réalisée au travers de l’objectif (TTL). Résultat : des images toujours équilibrées, sans dominante. La mise au point est automatique et débrayable, de type infrarouge actif. La mise au point manuelle est effectuée par une commande à bascule située au-dessus du camescope ; cette commande est obligatoire puisque l’optique se fond dans le corps du camescope et n’offre aucun accès à ses réglages. Le cylindre rotatif comportant les têtes de lecture et d’enregistrement a été usiné de manière à éviter glissement et vibration de la bande magnétique qui occasionneraient des perturbations dans l’image : une surépaisseur de 50 μ, (microns) au niveau de la sortie du cylindre, sur sa partie fixe, augmente la tension de la bande et évite les effets de vibration.
Autre amélioration dans la qualité des frottements : le cylindre est stabilisé par un patin en caoutchouc (silentbloc) réduisant également les vibrations. Le contrôle de l’exposition est effectué automatiquement ou semi-automatiquement par un bouton rotatif d’ouverture ou de fermeture du diaphragme, utilisé lors de conditions de lumière extrêmes. Le microphone unidirectionnel à condensateur à Electret possède une touche personnelle ; en effet un dispositif « coupe-vent » lui évite de prendre le souffle du vent, dont le présence est quasi permanente lors de tournages en extérieur. Le viseur électronique orientable noir et blanc d’une dimension standard de 2/3 pouce affiche les principales données nécessaires, date, charge des batteries, compteur de bande, etc…
Parmi les nouveaux caméscopes, le VMC 30 S est des plus innovateurs, tout en restant simple à l’utilisation. A souligner : le nouveau procédé de l’équilibrage des blancs, le nouveau capteur à atténuation de « smear », et le coupe-vent du microphone.