On ne peut être que séduit par ce caméscope VHS-C Hitachi : il est à la fois très léger, maniable, ergonomique et doté de nouvelles fonctions. Le Hitachi VMC-52S dispose zoom 8 fois (11,5 – 92 mm f: 1,6) forme ses images sur un capteur MOS 2/3 de pouce de 350.000 pixels. Cette association donne un rendu des couleurs remarquable et des images d’une grande pureté.
Dispositif totalement nouveau : son obturateur électronique à six vitesses règle l’exposition par variation de la vitesse d’obturation lorsqu’on place l’appareil en mode AE (Auto Exposure). Si en balayant la scène par un panoramique l’on passe d’un sujet sombre à une partie plus lumineuse, la vitesse d’obturation augmente afin de maintenir l’exposition constante sons variation de diaphragme ! En lumière artificielle, particulièrement avec les tubes fluorescents, un petit capteur détecte la fréquence 50 ou 60 Hz du secteur et ajuste automatiquement la vitesse d’obturation pour supprimer le scintillement. Autofocus infrarouge débrayable ; diaphragme auto/manuel par commande rotative ; retardateur et intervallomètre ; fondu ou noir synchronisé image et son ; coupe-vent sur le micro.
Son tambour comporte huit têtes vidéo plus une tête d’effacement destinée à l’insertion. On peut aussi remplacer le son d’origine par un outre enregistrement (doublage sonore) ou superposer ou vidéogramme une musique de fond (BGM). Nous avons gardé pour la fin son extraordinaire boîtier d’incrustation numérique de titres ou graphismes. Livré avec le camescope, il se fixe sur sa griffe porte-accessoires et permet de mémoriser quatre pages de titres avec un choix de huit couleurs. Une gomme électronique (en quatre largeurs) permet de les effacer partiellement. L’incrustation a lieu en positif ou en négatif ; dans ce dernier cas la « gomme » servira à dessiner ou à souligner un motif sur fond de couleur.
Bourré de fonctions électroniques et numériques sophistiquées, ce camescope distance les VHS-C du « premier âge ». Il comblera d’aise le vidéaste ambitieux, qui n’a ni les moyens ni l’envie de mettre du « Super » dons sa caméra.