Le JVC GR-DVL9800 sait photographier dans une résolution XGA, réservée à de rares élus. Petit caméscope numérique de paume JVC de 650 g, le JVC ressemble à une caverne d’Ali-Baba de fonctions inédites et raffinées. En vrac : saisie simultanée de photos et vidéos, entrées analogiques et DV, ou encore mode haute vitesse enregistrant dans certaines conditions 200 trames par seconde…
Danielle Molson – Juillet 2000
Son grand écran de près de 9 cm, associé à un viseur couleur rend ce paume très agréable à utiliser. Son allure ramassée renforce sa transportabilité. Rien ne dépasse, il n’exige donc qu’un tout petit sac. L’ergonomie des réglages est plus discutable. 77 × 94 × 142 mm. 620 g.
Les automatismes se débrouillent correctement avec un bémol pour la balance des blancs qu’il est préférable de paramétrer, soit en optant pour un préréglage, soit pour une mémorisation.
Côté réglages, on regrette une fois de plus de devoir passer par des menus pour modifier balance des blancs, exposition, obturateur jusqu’au 1/250 set deux vitesses lentes ou le mode Crépuscule.
Cela dit, la mise au point, la correction de contre-jour, et plus curieusement le mode Spotlight (pour le filmage de spectacles) restent accessibles par touche.
Très beau piqué. La résolution sur mire excède les 530 points-ligne. Mais elle se paie par une sensibilité inférieure à celle des concurrents. Côté colorimétrie, les résultats sont superbes en extérieur, mais moins convaincants en intérieur.
Progressive Scan, VGA, XGA, vidéo ou mode mixte VGA et vidéo. En VGA, il est possible d’enregistrer de 25 (mode fin) à 75 (mode économique) images sur la Multimedia card de 4 Mo et de 12 à 36 vues en XGA.
Moins de souffle qu’avec le Sony DCR-PC4 dans une ambiance calme, mais un léger bruit continu de moteur est perceptible. S’il dispose bien d’une prise micro, le JVC est dépourvu de griffe porte-accessoires sur laquelle installer facilement un micro externe. Il faudra donc installer celui-ci sur un petit bras à placer sur le pas de vis situé sous le boîtier.
Le plus abouti dans ce domaine : entrées audio-vidéo, mémorisation de séquences, possibilité de programmer des effets au montage et des transitions entre les séquences, système de pilotage par ordinateur, doublage son… Ajoutez la carte de montage virtuel en option (DVL9800S1) pour 1000 F de plus.
Le JVC GR-DVL9800 est livré avec un câble de connexion PC pour la saisie d’images fixes, les logiciels Multimedia Navigator, JLIP Video Capture, Producer et des programmes de retouche et d’archivage : Picture Navigator, Presto ! Mr.Photo, PhotoAlbum et ImageFolio pour Windows 95 et 98.
Entrées audio-vidéo DV et analogiques. On trouve aussi une prise RS232 pour la connexion à un PC du kit de capture d’images fixes. Ces dernières peuvent provenir de la cassette comme de la carte. La prise JLIP assure la synchro édition avec des produits JVC. A noter, les prises casque et micro, mais l’absence de griffe porte-accessoires.
C’est le plus riche, un vrai festival : enregistrement de photo en XGA et VGA sur carte mémoire flash. Saisie simultanée de photos VGA et de séquences vidéo, flash anti-yeux rouges, intervallomètre pour réaliser des animations, enregistrement haute vitesse et ralenti très fin.
L’incroyable palette de possibilités justifie le prix élevé. En contrepartie, la prise en main est moins immédiate qu’ailleurs en conditions de tournage simple.
CV 140