Le super 8 est une évolution du film 8 mm. Il s’agit d’un format amateur d’une largeur de 8 mm qui se présente en cassette. La cassette se place dans la caméra pour la prise de vue. La cassette super 8 est envoyée au laboratoire pour développement. Le laboratoire retourne une bobine de 15 mètres qui est placée dans un projecteur pour le visionnage.
Parmi les formats de films amateurs, la création du film Super 8, et son équivalent chez Fuji avec le Single 8, a répondu à plusieurs objets :
Un seul type d’émulsion est prévu pour opérer aussi bien à la lumière du jour qu’à la lumière artificielle. Pour reconnaitre ce format, veuillez vous reporter à notre rubrique reconnaitre et mesurer ses films.
Le conditionnement du film Super 8 a influencé la fabrication des caméras ; un seul axe assure l’entrainement du film ; le presseur se trouve maintenant dans le chargeur.
Deux autres caractéristiques sont communes à toutes les caméras Super 8 : un micromoteur électrique et la présence dans l’appareil d’un filtre de conversion permettant l’utilisation de l’émulsion en couleur type « lumière artificielle » à la lumière du jour.
De retour du laboratoire de développement le film super 8 se présente sous la forme d’une bobine. Mais ce qui était chargé dans la caméra était une chargeur scellé qui était ensuite envoyé au laboratoire pour développement. Le labo retournait ensuite une bobine de film super 8 de 15 mètres.
Les dessins ci-dessous montrent les détails de construction du chargeur. Le film de 8 mm de largeur est bobiné en galette et contenu dans le logement débiteur. Il fait une première boucle (supérieure) passe devant la fenêtre de prise de vues, effectue une seconde boucle (inférieure) et s’enroule sur l’axe récepteur ; il s’enroule alors en galette, dans un second logement parallèle au premier.
Rôles des encoches, de haut en bas : Réglage du posemètre ; positionnement du chargeur dans la caméra ; ne concerne pas l’opérateur, mais seulement le laboratoire de traitement ; positionnement du filtre incorporé.
Les dessins montrent les cotes du film Super 8. Il est livré en chargeur et mesure quinze mètres. Le film en couleurs actuellement disponible est compensé pour la lumière artificielle et aussi pour la lumière solaire : la sensibilité affichée est valable pour cette lumière.
Cotes de la nouvelle grande image. Dessin de gauche :
Dessin de droite : Les différentes cotes du film Super 8 et Single 8.
Pour l’emploi à la lumière solaire un filtre de conversion est prévu : incorporé à l’appareil, il se place sur le trajet des rayons lumineux en provenance de l’objectif. Pour les prises de vues à la lumière solaire le filtre est mis en service automatiquement par le chargeur. La sensibilité du film à la lumière artificielle (par exemple 40 ASA pour le cas du Kodachrome Il type A) est alors ramenée à 25 ASA en lumière du jour : on comprend que ce filtre, interposé sur le trajet des rayons lumineux, absorbe de la lumière et fait ainsi diminuer la rapidité apparente du film. L’Agfacolor CK 17 de 17 DIN (40 ASA) a une sensibilité de 15 DIN (25 ASA) à la lumière solaire avec le filtre de conversion en place.
On ouvre le couvercle de la caméra, on pose un chargeur dans l’appareil, sans précaution particulière, de préférence à la lumière diffuse ; on referme le couvercle : l’appareil est alors chargé et prêt à fonctionner. On n’a plus à toucher au chargeur jusqu’à la fin du film.
Traitement et retour du film Le film doit être renvoyé dans le chargeur et dans l’emballage d’origine au fabricant qui se charge du développement et de la réexpédition. Le film vous sera rendu enroulé sur une bobine de projection, prêt à passer dans un projecteur prévu pour le Super 8.
PARTICULARITÉS. – Les cotes des films montrent la différence entre le Super 8 et le 8 mm traditionnel. Grâce à la réduction des perforations, l’image Super 8 a une plus grande surface, tout en laissant entre les perforations et le bord du film une marge, pour coller une bande magnétique destinée à une sonorisation éventuelle. En outre, le nouveau format Super 8 se prête plus rationnellement et plus économiquement à la copie et à l’établissement des films d’édition en partant des images de films professionnels de 16 mm ou de 35 mm.
Le film double Super 8 rappelle par sa présentation le film « double 8 » ; mais l’image est celle du Super 8.