Submergé par la vague de caméscopes 8mm Nippon, la production de caméscopes 8 mm allemand est rapidement tombé dans l’oubli. Les constructeurs allemand qui se sont cantonnés aux matériels de post-production par la suite.
Compact, léger, pratique, il est prêt à tous moments. Le prolongement logique de la main vers l’œil.
Fabricant de matériels photographiques, hi-fi et télévision, Metz se devait de rejoindre la famille grossissante de la vidéo. Le Metz Mécavision 9628 est un camescope video 8 de poing compact, d’un encombrement de 124×137×260 mm pour un poids de 1,4 kg sans cassette ni batterie. Son objectif est un zoom de distance focale 9-54 mm (6:1) disposant d’une position macro amenant la mise au point à 5 cm de la lentille frontale de l’objectif.
A cette distance, il est important de faire attention à la lumière, car les ombres portées par le camescope pourraient gêner. L’ouverture relative est de f.1,2, ce qui lui confère une luminosité très importante. La commande de son zoom est automatique et commutable. Il est muni d’un capteur CCD 1/2 pouce requérant un éclairage minimum de 10 lux et standard de 1.400 lux. La balance des blancs, qui est automatique et débrayable, est comprise de la lumière artificielle (3.200 K) à la lumière du jour (5.600 K) ; en position manuelle, les deux positions reprennent les mêmes paramètres. Le réglage du diaphragme est automatique, disposant d’un contrôle de contre-jour. La mise au point est également automatique avec possibilité de déverrouillage.
Le système utilisé prend en compte trois zones de référence, le champ complet de l’image, le champ central et un point déterminé. Cette discrimination de champ couvert est possible grâce au capteur CCD. Un dispositif de fondu de l’image permet de faire une coupure douce entre deux séquences (fondu vers le noir) .
Le viseur de type électronique noir et blanc, équipé d’une correction dioptrique, peut être utilisé en tant que mini-moniteur pour la revisualisation de la dernière séquence ou de la totalité des séquences filmées en actionnant la touche Rec Review.
Le fait de savoir, sur les lieux du tournage, si la scène enregistrée est réussie, représente un avantage certain. Sa dimension est de 2/3 de pouce. Un adaptateur multibroche permet de relier le camescope à d’autres périphériques par l’intermédiaire de l’adaptateur secteur ou de l’adaptateur audio/vidéo. Avec le premier accessoire cité, vous pourrez connecter votre camescope sur un téléviseur, sans que votre camescope soit alimenté par batterie ; avec le second accessoire, la batterie est obligatoire pour alimenter le camescope. L’adaptateur secteur, connecté à la prise d’antenne, permet également de relier le camescope à un magnétoscope de salon, ce qui facilite les opérations de branchement puisque le système peut être à poste en permanence.
Le Mécavision intègre des fonctions de magnétoscope. Le tambour à trois têtes de lecture apporte une qualité d’image surprenante et permet une précision de montage importante, évitant ainsi les barres de bruit à chaque point de montage. A la lecture, il est possible de visionner le film au ralenti et image par image, et ce sans barre de transition ni scintillement.
Nous vous conseillons d’éviter, si vous devez faire un film pour une occasion spéciale, de choisir dans les longues durées, 60 ou 90 minutes, car si vous devez faire un montage, vous aurez une perte de temps occasionnée par la recherche des séquences.
Le camescope Metz Mécavision 9628 est aussi un bloc-notes, et si vous partez en voyage, vous pourrez utiliser des cassettes offrant une autonomie plus grande. Un seul conseil, lorsque vous ne l’utilisez plus pendant quelque temps, retirez la bande, vous risqueriez de l’endommager.
Le Mécavision 9628 est appréciable pour sa compacité, et son utilisation est aisée ; le tableau de commandes de la partie caméra aurait demandé à être placé sur le côté du camescope plutôt que devant.
Bauer est l’un des leaders du cinéma amateur 8 mm et 16 mm. Il a travaillé pendant plusieurs années dans la course à la vidéo grand public lancé près de dix ans avant. Pour ce faire, Bauer avait besoin de matériels adaptés à à sa notoriété dans le domaine du cinéma amateur, sans pour autant renier son âge d’or.
Le Bauer VCC 816 AF a tout ce qu’un caméraman attend. Sa simplicité d’utilisation, sa taille compacte et sa légèreté en font un caméscope 8 mm très apprécié des cinéastes amateurs qui souhaitent se recycler en vidéo. Équipe d’un rapport de zoom électrique mobile de 9 à 54 mm, soit 6 fois, pour les amateurs de 24 × 36 il faut multiplier le paramètre par 4 pour obtenir un rapport de zoom de 36 à 216 mm. L’objectif ouvre à f/1,2 ce qui lui permet de figurer dans un liste très restreinte d’optique ultra lumineuse.
Ce caméscope video 8 d’une génération un peu ancienne, offre trois particularités : son viseur électronique est encastré dans le boîtier (ce qui n’est guère pratique pour cadrer au ras du sol) ; le Bauer VCC 826 AF ne propose qu’une vitesse de défilement (SP) et peut – lorsqu’il est muni de son adaptateur VPA-810 – enregistrer les signaux externes en standard Pal. Son zoom 6 fois 9-54 mm, ouvert à f:1,2, et son capteur CCD de 300.000 pixels lui procurent une bonne sensibilité de 10 lux. La plupart des informations sont affichées sur un écran ACL avec compteur. Pour la mise au point automatique, il propose un système autofocus TCL (à travers l’objectif) de type piézoélectrique multizone fabriqué par Matsushita et que l’on retrouve sur tous les modèles Panasonic.
La touche ZONE SELECT régit le choix de la mise au point, soit sur une petite zone de l’image, soit sur une plage plus étendue. Ces deux zones sont matérialisées dans le viseur et disparaissent une fois l’autofocus débrayé.
La touche PUSH AUTO permet de repasser momentanément en mode autofocus. Un système très précis, mais assez lent, qui ne fonctionne correctement que face à une scène suffisamment éclairée et contrastée. Compte tenu de ces quelques réserves, le Bauer VCC-826 AF n’en reste pas moins un camescope performant sur le plan de la qualité de l’image et du son. Ainsi, son tambour équipé d’une troisième tête d’effacement rotative assure des insertions parfaites. Autres bons points à signaler : les modes arrêt sur image, image par image et ralenti sont exempts de toute barre de bruit ou sautillement.
De même, son micro à électret, relativement éloigné du corps de l’appareil, possède un sélecteur de sensibilité (normale ou élevée), ce qui le rend adaptable au niveau sonore ambiant.
Enfin sachez que le 826AF est l’un des rares appareils à proposer l’enregistrement de signaux externes. Il peut également être utilisé comme lecteur une fois connecté à une table de montage (RM-E 100/300 Sony ou Videocut 10 Hama). Il possède à cet effet une prise REMOTE à 5 broches.
Diaphragme réglable par commande rotative.
D’un design élégant, le Bauer VCC-836 est le seul camescope Video 8 de la marque Bauer. On y retrouve les mêmes options technologiques que sur les modèles VHS/VHS-C, également d’origine Matsushita.
En particulier le système autofocus piézo-électrique avec choix entre trois zones de mesure matérialisées dans le viseur. Le zoom 6 fois offre une grande ouverture f/1,2 et le capteur d’image ½ pouce – surnommé pour cela « Super HR-CCD » – comporte 420.000 pixels. Des fonctions maintenant classiques, mais faciles à mettre en œuvre grâce à la disposition ergonomique des commandes : autofocus débrayable, balance des blancs utilisable en manuel sur deux valeurs pré-réglées, obturateur électronique à deux vitesses rapides, retardateur, fondu. Diaphragme réglable manuellement à l’aide d’un bouton rotatif. Le tambour est équipé de deux têtes vidéo, plus une tête d’effacement : cette configuration garantit des montages par assemblage et des insertions sans bavure. Possibilité de recherche visuelle en mode pause.
Blaupunkt, le roi des autoradios, tente de se convertir à la vidéo et nous présente le caméscope 8 mm Blaupunkt CR 8000.
Nous savons que Blaupunkt propose des équipements haut de gamme, des téléviseurs et des magnétoscopes, mais nous en savons très peu sur la partie vidéo. Baupunkt est vraiment à la traîne sur le marché. Le matériel présenté est une caméra 8 mm avec de nombreuses fonctionnalités et une forme très compacte.
Le camescope video 8 commercialisé récemment sous le nom Blaupunkt CR-8080 est un modèle solide et assez carré, beaucoup moins élégant que la plupart des autres appareils Vidéo-8. Il est par ailleurs plutôt lourd (1,6 kg) pour un appareil de poing. Cet aspect frustre ne doit pas nous faire sous-estimer ses qualités sur le plan des images, ni les réglages débrayables qui séduiront le vidéaste averti. Il est doté d’un zoom à commande électrique deux vitesses et position macro de grande ouverture f:1,2, d’amplitude 6 fois (9° 54 mm). Son CCD ½ pouce comporte 420.000 pixels ; une performance remarquable pour un capteur de ce format. Le système de mise au point est du type TTL piézoélectrique, avec système de sélection entre deux zones, qui n’existe que sur les modèles Panasonic ou apparentés dont le Blaupunkt CR-8080 fait partie. Immense fenêtre pour le détecteur de balance des blancs automatique, avec possibilité de débrayage INDOOR/OUTDOOR.
Nous apprécions à juste titre la présence d’une commande rotative de l’iris du diaphragme, qui permet de régler l’exposition sur le sujet principal. Obturateur à deux vitesses rapides (1/500 et 1/1.000 s) pour l’analyse du mouvement. Il propose également une touche de fondu au noir et un retardateur. Position coupe-vent sur le microphone.
Le viseur 0,9 pouce est à la fois orientable et amovible. Son tambour porte trois têtes, dont une d’effacement pour l’insertion vidéo. L’appareil se montre très performant dans le domaine du montage (en insertion ou en assemblage). S’il n’offre que la vitesse normale de défilement (SP), cela est largement compensé par la présence d’un compteur à cristaux liquides (placé sur la face arrière au-dessus des touches de commande de la partie magnétoscope) ; mais aussi des touches INSERT, SLOW et STILL qui assurent une parfaite qualité d’image pour l’analyse du mouvement et facilitent la localisation des points entrée/sortie ou montage. On notera la présence d’une prise REMOTE pour connecter l’appareil, utilisé cette fois comme simple lecteur, avec une table de montage.
Ce caméscope Hi8 vendu par Siemens et produit par Sanyo banalise définitivement le format Hi-8. Ses avantages : La caméra produit 420 points par ligne, un système de mise au point automatique qui peut fonctionner même en macro. Un regret : sa balance des blancs automatique qui ne peut pas être désactivée.
Le Siemens FA-129 dispose d’un nouveau capteur CCD particulièrement puissant. Déjà utilisé dans d’autres projets équivalents, il s’agit d’un modèle à transfert interligne d’un demi-pouce. Ce capteur haute résolution a un total d’environ 420.000 pixels, dont 390.000 sont directement liés à la génération d’images.
Un caméscope video 8 Hi-Fi stéréo qui cache bien son jeu : un dispositif intervallomètre sophistiqué et la fonction lecture image par image.
Peut-être le reconnaîtrez vous : le Loewe Profi 820 n’est autre que l’excellent Minolta 81 E, présenté dans notre précédent guide, mais qui n’est plus vendu sous cette marque. Il a été encore amélioré dans cette version par l’audio Hi-Fi devenu stéréo. C’est le deuxième camescope à avoir intégré cette caractéristique, après la légendaire « V-200 ».
Le modèle conserve toutes les autres qualités de son demi-frère : design raffiné, bonne maniabilité, viseur orientable, touches de commande ergonomiquement disposées. L’objectif zoom 8 fois (8,5-68 mm f: 1,4) et le capteur ½ pouce à 320 000 pixels conduisent à une sensibilité de 8 lux.
Camescope séduisant pour le vidéaste créatif, il comporte plusieurs dispositifs élaborés. L’autofocus est de type actif infrarouge (débrayable et Push Auto) La balance des blancs (débrayable) fonctionne à travers l’objectif en assurant en mode auto un remarquable équilibre des couleurs, quelle que soit la source d’éclairage.
Nous apprécions surtout son diaphragme automatique, mais à commande manuelle rotative, autorisant toutes les corrections d’exposition, ainsi que des effets de fondu au noir. Une vitesse d’obturation rapide (1/1000 s) et dateur.
Côté magnétoscope, il est extrêmement évolué : touche Erase (effacement par la troisième tête « flottante »), touche Insert, touche F.ADV (avance en lecture image par image), conduisant à l’appel séquentiel d’autres fonctions. La première d’entre elles, l’intervallomètre, permet de prendre automatiquement, à des laps de temps réglables de 30, 60, 120 ou 300 secondes, des séquences d’une seconde, cela pour une durée pratiquement illimitée. On voit l’intérêt de ce dispositif pour l’accélération des mouvements lents : déplacement des nuages dans le ciel, coucher ou lever de soleil, épanouissement d’une fleur.
La deuxième fonction, appelée à chaque pression sur cette même touche F.ADV, assure l’enregistrement de quatre images (soit 1/6s environ) : avec elle, vous avez tout ce qu’il vous faut pour réaliser – avec le qualité professionnelle – tous les travaux d’animation: par « cellulos », papier découpé, pâte à modeler.