Pinnacle Systems renforce sa présence sur le marche des boîtiers de montage assisté par ordinateur (MAO) en présentant le miro Studio 400. Ce système reprend les principes de fonctionnement de son prédécesseur, le miro Studio 200, et le renouvelle avec un logiciel de montage entièrement repensé.
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Plusieurs options existent pour qui souhaite marier vidéo et informatique. La plus connue consiste à travailler en virtuel. C’est à dire utiliser un boitier de transfert VHS sur PC (le DV étant un cas à part), les stocker sur le disque dur de l’ordinateur, puis effectuer toutes les opérations de montage sur le PC. Avantages incontestables : une absence de perte lors des manipulations de l’image et un confort d’utilisation inégalé. Mais, monter en virtuel requiert une configuration informatique puissante, une minute d’image et de son peuvent peser plus de 200 Mo. C’est pourquoi nombre d’amateurs préfèrent la bonne vieille méthode du montage analogique, de caméscope à magnétoscope. Reste la solution hybride du montage assiste par ordinateur. Le PC y joue, à peu de chose prés, le rôle d’un classique éditeur avec gestion des titres et effets. C’est ce principe que reprend le miro Studio 400, avec toutefois la possibilité de réaliser du montage virtuel, si l’on se contente d’une basse résolution.
Le miro Studio 400 se compose d’un boîtier reliant lecteur et enregistreur, d’un câble de commande (ou SmartCable) et de Studio, logiciel de montage vidéo développe spécialement par Pinnacle Systems.
La mise en œuvre du miro Studio 400 reste très simple, inutile d’ouvrir le PC. Le câble destiné à commander le lecteur et l’enregistreur se connecte sur une des prises série 9 broches de l’ordinateur (port Com 1 ou 2, peu importe), et à la prise Lanc ou New Edit du camescope. L’émetteur infrarouge se place devant la fenêtre de réception IR du magnétoscope enregistreur. Il ne reste plus qu’à relier le boitier du miro Studio 400 à l’ordinateur par le port parallèle auquel est généralement branchée une imprimante. Pas de panique, le Studio 400 comporte un deuxième port parallèle pour l’imprimante.
Avant d’allumer l’ordinateur, mieux vaut mettre sous tension magnétoscope et camescope, ce dernier doit se trouver en position Player. L’introduction dans le lecteur du PC du CD-Rom fourni suffit à lancer les programmes de configuration et d’installation de Studio. II suffit de se laisser guider. Seule initiative : choisir les fichiers du CD-Rom que l’on souhaite copier sur son disque dur. L’installation exige entre 30 et 400 Mo d’espace libre. Notez que la bibliothèque de sons – SmartSound – occupe à elle seule prés de 300 Mo, mais elle n’a rien d’obligatoire.
Avant de lancer Studio, il est impératif de redémarrer l’ordinateur. Profitez de l’occasion pour vérifier les connexions audio-video : si le signal vidéo transite par le Studio 400 – prises Cinch ou Ushiden – l’audio circule par la carte son de l’ordinateur.
Le miro Studio 400 est conçu pour réaliser du montage video assists par ordinateur. Il se différencie d’une table de montage traditionnelle en numérisant toutes les séquences d’une cassette vidéo. Toutefois, l’opération s’effectue en basse résolution pour se contenter d’espaces disques peu importants. Ainsi, une heure de film (images et son) ne nécessite que 390 Mo dans la qualité maximale et 130 Mo dans une qualité minimale. Il en résulte une taille d’image très réduite (160 x 120), une cadence de 15 images/secondes seulement et une bande son mono de faible qualité. Le Studio 400 assure le pilotage de caméscopes munis d’un connecteur de montage Lanc ou New Edit (Panasonic 5 broches), alors que le magnétoscope enregistreur se pilote par émission infrarouge.
Le Studio 400 connait d’origine les codes des principaux magnétoscopes du marche. Mais si le vôtre n’apparait pas dans sa liste, il suffit de lui préciser le fonctionnement de la télécommande de votre magnétoscope. Cette opération très simple demande une dizaine de minutes, et ne s’effectue qu’une seule fois, puisque le Studio 400 la mémorise. Le mode d’emploi n’exclut pas que le lecteur soit un magnétoscope. Cependant, des tests réalisés avec un Panasonic HS-900 ne se sont pas révélés très concluants, tant par la prise Lanc que New Edit. II faudra donc vérifier la compatibilité de votre magnétoscope avant de vous lancer dans l’aventure.
La numérisation de cassette vidéo s’effectue presque automatiquement, le Studio 400 rembobinant de lui-même la cassette insérée dans le camescope. Si votre bande n’est pas enregistrée dans sa totalité, n’oubliez pas d’arrêter manuellement la capture. Celle-ci produit un fichier complet de toute la bande.
C’est à ce moment qu’entre en jeu une fonction très pratique du Studio 400 : le derushage automatique. En effet, celle-ci détecte la fin de chaque séquence et affiche une imagette de la première vue de chaque scène. Les imagettes prennent place dans un album représentant la totalité des séquences d’une cassette vidéo. En déplaçant la souris sur chacune d’entre elles, on obtient différentes informations : localisation sur la bande vidéo du début, et durée de la séquence. II est possible de répéter l’opération avec plusieurs cassettes, à condition de leur attribuer un nom différent.
Une fois numérisé l’ensemble des cassettes servant à réaliser le montage, on passe à l’édition des séquences. Rien de plus simple, il suffit de choisir dans l’album la séquence désirée puis de la déposer sur la piste de montage. Celle-ci se matérialise de trois façons : sous forme de storyboard, d’axe de temps – plus connu sous l’appellation Time Line – ou de texte (Edit List). La solution la plus simple, et la plus intuitive, est certainement la première, surtout lorsque l’on souhaite ne réaliser qu’un assemblage de séquences dénuées d’effets de transition, de titres ou de bande son sophistiquée.
En revanche, pour effectuer un véritable montage, affichez la piste de montage en Time Line. La table de travail se divise alors en quatre parties : la première sert a placer la vidéo accompagnée de sa bande son, la seconde permet l’insertion de textes (titrage), et les deux dernières sont réservées à l’audio (effets sonores/commentaires et musiques). On ne bénéficie que d’une seule piste vidéo, mais il est possible de réaliser des transitions entre deux séquences (l’une fixe, l’autre animée). Le Studio 400 en propose 128 basées sur le même principe : la dernière image du plan A est mémorise et la transition s’effectue avec le début de l’image B. Cela s’appelle du A/A Roll. On joue facilement, par simple étirement de la longueur de l’effet.
De même, si vous ne souhaitez pas conserver une séquence dans son intégralité, un double clic sur cette dernière permet de modifier les points de début et de fin. Le tout rapidement, avec visualisation immédiate. Enfin, le Studio 400 réalise des images fixes de toute source vidéo, en leur attribuant trois tailles : 320 × 240, 640 × 480 et 1500 × 1125. De même, rien n’interdit d’insérer à l’intérieur d’un montage toute image fixe déjà numérisée : photo, dessin, clipart …
Si le Studio 400 soigne la partie image du montage, il ne néglige pas l’audio pour autant. Les différents sons transitent par la carte son de l’ordinateur. Le Studio 400 accorde l’ajout d’un commentaire en direct, tout en permettant de visualiser le film simultanément dans sa totalité. Idéal pour obtenir un commentaire synchrone avec l’image ! Il est également possible d’insérer de nouveaux effets sonores dans la bibliothèque de SmartSound livrée d’origine. Cette dernière comporte toute sorte de bruitages : claquement de porte, cri de bébé, train … Seul problème, puisque l’on monte au final en traditionnel, il est impossible de faire se chevaucher deux séquences sur un même son, sous peine d’une très désagréable saute à l’enregistrement final. Rappelons que ce mode de montage n’atteindra jamais la précision à l’image prés du montage virtuel.
Si l’on ne dispose pas d’une table de mixage permettant de mélanger avec précision chaque canal, il est néanmoins possible de moduler chaque son individuellement en posant des points d’ancrage sur la ligne les représentant. Un résultat final parfait et un outil simple à maitriser : c’est le plus important.
Une fois le film entièrement monté, il ne reste plus qu’à juger du résultat final. Si vous êtes satisfait, deux possibilités : soit finaliser sur cassette vidéo, soit créer un fichier informatique complet (montage virtuel). Dans le premier cas, rien de plus simple, il suffit de cliquer sur Démarrer pour que caméscope et magnétoscope se synchronisent et que commence la copie des rushes sur la bande finale.
Si vos séquences sont reparties sur plusieurs cassettes, le Studio 400 vous les réclamera au moment opportun. C’est la seule opération qu’il vous demandera. Vous vous retrouvez alors en configuration de montage analogique classique, et, dans ce cas, la précision n’est ni meilleure ni plus mauvaise qu’avec d’autres tables de montage. Tout dépend du caméscope, qui gère ou non le time code (RCTC ou VITC), de la longueur des cassettes et de l’usure de la bande servant à enregistrer. Dans le pire des cas, la précision tutoierait les six images, ce qui est très correct et souvent suffisant.
En deuxième lieu, si vous destinez votre film à une présentation multimédia ou une diffusion via le Web, rien n’interdit de le finaliser en virtuel. Mais la qualité ne permet pas une visualisation plein écran. Après avoir choisi la taille d’image finale (160 × 120 est préférable, idem à l’original), un format de compression – lndeo 3.2 par exemple – une cadence (15 ou 12,5 images/seconde) et un niveau de qualité (de préférence 100 %), il ne vous reste plus qu’à valider. La compilation finale du film est très rapide et ne réclame que peu d’espace disque. Un plus qui rend bien des services !
Le miro Studio 400 marie efficacement vidéo et informatique. Reprenant les avantages du montage analogique et offrant une forme basique de montage virtuel, il constitue une option intéressante pour ceux qui ne souhaitent pas s’investir à 100 % dans l’informatique. A noter, en tout virtuel, certaines cartes d’acquisition vidéo offrent un montage de qualité pour le prix du miro Studio 400.