Les cartes de numérisation vidéo mjpeg permettent la capture vidéo et l’édition image par image sur un ordinateur à la puissance réduite. Ces cartes ont permis la naissance du montage vidéo sur ordinateur. La qualité fut d’abord approximative à cause de la place occupée par la vidéo sur les disques durs et la puissance des processeurs. Avec les progrès de l’informatique les cartes sont devenus de plus en plus performantes.
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La DigiSuite LE de Matrox est une carte de numérisation vidéo professionnelle mjpeg. C’est aussi une solution d’édition ouverte qui permet des effets en temps réel appuyé par un rendu final parfait et des sortie en YUV. L’arrivé de la Matrox DTV en MPEG-2 justifie sa baisse de prix.
La carte de capture Plum Board permet de gagner du temps et de l’espace disque dans le processus d’assemblage et se positionne intelligemment parmi les nombreuses cartes de capture mjpeg du marché. Elle vous permet d’éditer des vidéos de plus de 10 minutes. En plus du titrage et des effets spéciaux, les résultats sont fluides même dans la version de prévisualisation.
Doublé pour DPS qui lance deux cartes vidéo. Spark pour le DV et EditBay pour sa gamme de cartes de capture MJPEG. Elle Intègre le nouveau logiciel de montage Video Action Pro, qui permet de chasser sur les terres de la Fast AV Master et Miro DC30. EditBay, la belle américaine…
Autrefois fabricant de cartes numériques mjpeg, Miro fut le premier sur le marché grand public avec la carte Miro DC1. Le principe de la numérisation vidéo était posé. Les concurrents lui ont emboité le pas avec succès. Miro était mauvais en développement informatique. Les bugs, l’ergonomie approximative de ses logiciels et le support technique inexistant déclenchèrent la fureur des utilisateurs dans les forums.
Premier concurrent sérieux de Miro, les cartes de numérisation Fast étaient plus chers, mais de meilleure qualité. Un vrai support technique, des pilotes au point dès l’acquisition du matériel et un véritable service client ont fait le succès de ce fabricant Allemand qui disparaitra suite à l’apparition de la vidéo numérique.
Dernier venu sur le marché de la vidéo, Iomega spécialiste des solutions de stockage amovibles (ZIP et JAZ) entend faire du bruit. MJPEG double trame avec un taux de transfert maxi de 6 Mo/s, la Iomega Buz surclasse ce qui se fait dans cette gamme de carte de numérisation. Et le contrôleur SCSI-3 intégré justifierait à lui seul le prix. La suite logicielle intègre MGI VideoWave pour le montage ainsi qu’un logiciel maison dédié à l’enregistrement audio : Record It.
Egalement bien vu : un boîtier externe de connexion audio, qui évite de se contorsionner pour effectuer ses branchements !
Si le ramage vaut le plumage, Buz pourrait rapidement trouver sa place sur le marché. Reste à tester le bon fonctionnement du système.
Flanquée de son boîtier de connectique qui contient aussi un tuner TV en standard, la Matrox G-400 profite de son nouveau chip graphique pour booster ses performances en 3D et devenir l’une des reines du jeu vidéo du moment. La vidéo profite d’un traitement amélioré des effets spéciaux, mais ses performances en compression n’ont pas augmenté. Cette carte de numérisation procure une image de qualité S-Vidéo sans réclamer trop de ressources à l’ordinateur (6,6:1 de compression). Avid Cinema exploite les formats vidéo pour Internet.
« Famille, je vous aime », pourrait être le slogan de Matrox, qui sait les enfants de tous âges très joueurs. Et sa capacité à traiter les petits et grands événements en vidéo est adaptée à cette cible moins exigeante que celle des vidéastes purs et durs.
Société française plus connue pour ses équipements dédiés au montage traditionnel de magnétoscope à magnétoscope ou sa gamme d’accessoires, Roll Master se lance dans le virtuel avec la MJ-600 en reprenant certains produits du catalogue DataVideo. Cette carte de numérisation à compression M-JPEG vient répondre aux besoins d’une large gamme d’utilisateurs. Sa compression jusqu ‘à 3:1 (composant Zoran) devrait lui procurer une bonne qualité d’image. Il ne reste qu’à vérifier son bon fonctionnement avec des logiciels plus ambitieux que VideoStudio 3.0 pour ceux qui souhaiteraient évoluer.
Sa compression réduite augure de bons résultats visuels. Un test prochain répondra à la cruciale question : l’ensemble carte + logiciel forme-t-il un couple optimisé.