Depuis l’avènement du streaming et de la TV par Internet ces mystérieux acronymes font partie de l’histoire de la vidéo. Ils restent nécessaires pour le transfert de cassette vidéo. Il faut tenir compte des standards vidéos (pal, secam ou ntsc) pour lire une cassette vidéo. Dans le meilleur des cas une erreur donnera une vidéo noir et blanc ou lieu de l’image couleur originale.
Pal, Secam, NTSC et autres dérivés, pourquoi tant de standards de diffusion ? Sous les cieux hexagonaux du Secam, quels sont les problèmes de compatibilité qui se posent ? Réponse.
Ils sont au nombre de trois. Schématiquement, le Secam L (France), le Pal B/G (Europe) et le NTSC (Etats-Unis, Japon). De nombreux dérivés existent à travers le monde.
Depuis l’apparition de la télévision couleurs en France, tous les programmes étaient diffusés en Secam.
Pal est l’abréviation de Phase Alternative Line. Secam est la contraction de « Séquentiel à Mémoire ». Dans les deux cas, l’image est composée de 625 lignes à raison de 25 images par seconde (50 trames). La fréquence est donc de 50 Hz. Remarque : le Secam a été créé en 1956 par un ingénieur français (Monsieur Defrance !).
NTSC signifie : National Television Standard Commitee. C’est en 1951 que ce standard fait sa première apparition. Une image NTSC est composée de 525 lignes à raison de 30 images/seconde (60 trames), la fréquence est donc de 60 Hz.
Il en existe deux, suivant la fréquence de la porteuse utilisée pour la chrominance : 3,58 MHz ou 4,43 MHz.
On obtient une image en noir et blanc, puisque seul le décodage des signaux de luminance est possible. L’acquisition d’un téléviseur Pal/Secam contourne cet obstacle.
Oui, mais la lecture ne sera possible qu’en noir et blanc.
Oui, mais uniquement en Pal. Pour obtenir une copie en VHS Secam, un transcodeur Pal/Secam est nécessaire ou à défaut, il faut disposer d’un magnétoscope équipé d’un transcodeur incorporé (ils sont très rares !).
Attention, ces magnétoscopes ne lisent généralement que le NTSC 4,43 MHz. De plus, votre téléviseur doit pouvoir s’adapter à la fréquence 60 Hz (30 images par seconde et non 25) ainsi qu’aux 525 lignes propres au NTSC, ce qui est loin d’être une généralité !
Il s’agit d’un procédé d’émission et de réception d’un signal Pal qui permet un son et une image numériques au format 16/9.
Le Pal M était le standard officiel du Brésil et de la Guyane néerlandaise (Surinam). Le Pal N concerne l’Argentine et l’Uruguay. Le MESecam se trouve au Maroc. Quant au Groenland, ce territoire a adopté un standard Pal spécifique.
C’est le codage des signaux de chrominance utilisé pour la diffusion, la transmission et la réception d’un signal vidéo.
Dans l’absolu, rien ne s’y oppose. Cependant, le Secam étant très peu utilisé dans le monde (contrairement au Pal), tous les matériels vidéo S-VHS ou Hi-8 sont conçus pour être compatibles avec le standard Pal (en sortie composite).
Le principe est le suivant : la sous-porteuse de la chrominance transmet en modulation de fréquence l’onde porteuse des signaux de chroma rouge et bleu. Mais ces signaux ne sont pas transmis dans le même ordre. En Secam, ils se suivent l’un après l’autre. En Pal, ils sont déphasés d’un quart de période.
En Pal, la sous-porteuse de chrominance est modulée par deux signaux (R-Y et B-Y) déphasés d’un quart de période. En NTSC, la sous-porteuse est modulée par deux signaux, I (In Phase) et Q (In Quadrature), combinaisons linéaires des signaux R-Y et B-Y.