La gamme de camescopes numériques Panasonic se diversifie en proposant le plus petit modèle du marché. Mono CCD, de forme verticale, il séduit par son incroyable compacité et ses performances.
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Ce mini camescope doté d’une prise DV et d’un écran vous permettra de numériser vos mini DV dans de bonnes conditions. N’attendez plus pour mettre vos précieux souvenirs à l’abri et pour pouvoir les visualiser sur un écran moderne.
Pour répondre aux souhaits de beaucoup de vidéastes, les constructeurs ont cherché à miniaturiser les camescopes, aidés dans cette démarche par l’apparition de !a minicassette DV. Son faible volume a permis de concevoir des camescopes légers et compacts, sans pour autant nuire à la qualité image et son, grâce à l’enregistrement numérique. Le Panasonic NV-EX1 appartient à cette famille d’appareils que l’on glisse facilement dans une poche ou un sac à main. Prêt à tourner, il ne pèse que 525 g et offre pratiquement les mêmes fonctions que d’autres modèles plus volumineux de la marque, comme le NV-DA1.
Ce petit Panasonic se tient aisément d’une seule main grâce à une poignée amovible réglable qui améliore maintien et stabilité lors des prises de vues, et les commandes sont facilement accessibles sur le boîtier. Léger et compact, il cumule un viseur couleur et un écran LCD inclinable sur une plage verticale de 90″.
Elle active les fonctions principales du camescope, notamment les effets spéciaux en lecture, les différents modes de défilement et le doublage son.
La batterie Lithium-Ion fournie procure théoriquement 50 minutes d’autonomie en continu avec l’écran LCD activé, compter 25 minutes en tournage réel. Pour bénéficier de durées supérieures, Panasonic propose quatre batteries optionnelles, dont la CGR-D815 qui se porte à la ceinture ou dans la poche et offre jusqu’à 9 heures d’enregistrement continu avec l’écran activé. Le boîtier d’alimentation/chargeur accueille deux batteries. Des points lumineux indiquent le suivi de la charge pour chacune d’elles.
Doté d’un seul CCD 1/4 de pouce de 570.000 pixels, le Panasonic NV-EX1 intègre un zoom optique ×10 à vitesse variable. Celui-ci permet de passer du plan large au télé, avec des durées comprises entre une seconde (turbo zoom) et 20 secondes. Il est relayé par un zoom numérique à deux modes, soit doubleur de focale ×20, soit ×100. Ce dernier grossit exagérément les pixels en position extrême. La focale mini de l’objectif correspond à un 40 mm photo environ. Pas de grand angle donc.
Cet accessoire très original et astucieux permet une meilleure prise en main et évite l’effet « savonnette » responsable des chutes avec les DV miniatures. Amovible, la poignée ne nuit pas à la compacité.
L’autofocus est précis, rapide et sans pompage, sauf en basse lumière, c’est classique. Le réglage de la balance des blancs réagit un peu lentement lors du passage extérieur/intérieur et inversement, d’où la nécessité de faire appel au mode manuel. L’exposition automatique fonctionne correctement et se corrige aisément dans certaines situations de prise de vues face à la lumière, grâce à une commande de compensation de contre-jour. Tous les automatismes sont débrayables : mise au point, exposition, balance des blancs, gain jusqu’à + 18 dB, obturateur du 1/50 au 1/8.000 s.
On accède aux principaux réglages manuels en parcourant pas à pas l’un des quatre menus proposés (effets 1, effets 2, menus 2 et 3), par l’intermédiaire d’une molette multifonction placée à l’arrière du boîtier. Cette dernière est d’ailleurs commune aux réglages de la mise au point, de l’exposition et de l’obturateur. Dommage de ne pas avoir opté pour la traditionnelle bague de mise au point sur l’objectif. Le réglage de l’exposition s’effectue en continu sur une large plage comprise entre f/16 (forte lumière) et + 18 dB (faible lumière) ; lorsque le gain est poussé, des fourmillements apparaissent dans l’image et les couleurs disparaissent, notamment au-delà de + 3 dB, seuil de référence que le mode automatique ne dépasse pas. Trois modes d’exposition automatique sont proposés : Sport, Portrait et Basse lumière, ce dernier étant réservé au réglage automatique de l’exposition en faible lumière. Pour donner un caractère plus professionnel à ses films, le fondu au noir peut être activé en cours de prise de vues, même en mode automatique.
Le stabilisateur numérique ne recadre et ne dégrade pas l’image. En faible lumière, il se désactive automatiquement dès qu’elle devient trop basse, l’opérateur étant averti par le clignotement du pictogramme dans le viseur. Il atténue les tremblements dans des limites rapidement atteintes et il accroche l’image lors de panoramique, nuisant à la fluidité du mouvement. Pour l’activer ou le supprimer, il faut hélas repasser par un menu. Pas très pratique !
La fonction Photo numérique est enrichie d’un mode d’enregistrement d’images fixes en rafale toutes les 0,7 secondes, accompagné d’un bruit de déclencheur photo. Ce mode permet, par exemple, une analyse fine des mouvements. Les sportifs apprécieront ! Plusieurs effets sont disponibles en enregistrement et en lecture ; au programme : volet, fondu-enchaîné, stroboscopie, négatif, sépia, noir et blanc, effet de traçage et solarisation. Sur des images enregistrées, ces effets spéciaux ne sont exploitables qu’en passant par la sortie analogique (composite ou Y/C). Le mode Gain Up éclaircit électroniquement l’image sans générer de bruit vidéo, à l’inverse de la commande de gain manuel, car il opère aux vitesses lentes de l’obturateur, inférieures au 1/50″ de seconde. Aussi, son usage se limite-t-il aux sujets fixes ou aux effets spéciaux, les parties mobiles subissant un effet de stroboscopie. Pas de mode 16:9, mais un effet Cinéma affichant des bandes noires en haut et en bas de l’écran.
Le modèle testé offre une bonne définition, nous avons visualisé presque 500 points par ligne sur notre moniteur de référence, en sortie Y/C. Les couleurs sont bien équilibrées, sans dominantes. Côté audio, l’appareil offre les deux modes d’enregistrement numériques, 12 bits/32 kHz et 16 bits/48 kHz. La fonction commutable Wind Cut atténue les sons graves pour diminuer les effets du vent sur le micro. La qualité du microphone reste convenable, avec un manque de grave, mais une stéréo large. Bien qu’il soit intégré au boîtier, il ne capte pratiquement pas les bruits mécaniques de l’appareil.
En revanche, à chaque arrêt d’enregistrement, les bruits mécaniques du chargement de bande, décomposés en quatre phases, sont audibles. Bien que le camescope ne les enregistre pas, ils sont très désagréables si l’on veut rester discret, à la manière des vidéastes animaliers. La prise microphone est placée sur la station d’accueil et la sortie casque sur le camescope. La prise A/V sur le boîtier sert également de prise casque (cordon d’adaptation fourni). Quand l’appareil est monté sur la station d’accueil, ce sont trois Cinch (vidéo/audio) qui prennent le relais de la sortie A/V , car cette dernière devient inaccessible. D’où l’impossibilité de contrôler le son au casque à l’enregistrement, quand un micro externe est connecté. Enfin, on note la possibilité de doublage son sur l’appareil.
Pour permettre une extrême miniaturisation, seules deux prises sont montées sur l’appareil (DV, composite A/V). Une station d’accueil regroupe toutes les autres sorties. Associé au kit de connexion optionnel (VW-DTA1E), il permet de transférer des images fixes par la prise RS 232 vers un ordinateur et leur éventuelle retouche. Le connecteur 5 broches sert au raccordement d’une table de montage compatible (VW-EC1E ou VW-EC5OOE) ou de l’imprimante vidéo NV-MPD1 pour éditer ses photos, quel que soit leur emplacement sur la bande. Les fonctions de ralenti avant- arrière, de recherche de séquences à vitesses variables (×1 ,×2, ×5, ×10, ×20), d’avance et recul image par image, facilitent la recherche des images lors du montage.
Le Panasonic NV-EX1 reproduit de belles images avec une qualité audio satisfaisante. Facile à manipuler, sa poignée amovible et son semi-grand-angle offrent un confort supplémentaire à la prise de vues. Discret par la taille, il reste néanmoins bruyant à chaque arrêt d’enregistrement. Un peu cher face à ses concurrents.
L’un des plus compétitif de sa catégorie, son prix étant de 2.000 à 3.000 F moins cher que ses rivaux. Le JVC GR-DVM5 reproduit des images d’une belle colorimétrie, et une définition inférieure aux 500 points. Il est doté d’une table de montage intégrée avec mémorisation de séquences. Bien plus riche en effets spéciaux que le Panasonic NV-EX1, ses accès aux réglages sont toutefois plus complexes ; prises micro et casque sur le boîtier.
C’est le plus cher : 15.000 F. En taille, le PC1E est presque identique au NV-EX1, environ 1,5 cm de plus en largeur et hauteur et 5 g supplémentaires. En revanche, il possède une optique Carl Zeiss et plus d’effets spéciaux. La qualité des images est excellente (un peu plus de 500 points par ligne). Son boîtier intègre toute la connectique, notamment la prise micro et la mise au point manuelle s’effectue par une bague cerclant l’objectif. Il offre le son viseur couleur comme l’écran LCD (6,35cm) affichent 180.000 pixels.
CV 125