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Panasonic NV-G12F

Panasonic NV G12

La programmation des magnétoscopes VHS Panasonic devient de plus en plus sophistiquée. Après la commande manuelle, la télécommande, vient de naître le système du code-barres. Le Panasonic NV-G12F introduit une nouveauté sur le marché français : une petite sonde électronique, le « Digital Scanner », enregistre les informations du code qui sont ensuite transmises et mises en mémoire par le magnétoscope. Autres avantages non négligeables du NV-G12F : un arrêt sur image et un ralenti de très haute qualité.

Bien qu’ancien, ce magnétoscope fera le travail si vous souhaitez réaliser une numérisation VHS. Notez simplement qu’il est uniquement SECAM et ne pourra relire que les cassettes vidéo dans ce standard. Votre dispositif de capture devra aussi accepter le Secam en entrée.

Phénomène d’actualité, la programmation d’un magnétoscope VHS « à partir de son fauteuil » est en train de gagner rapidement du terrain. Mais, déjà, elle est concurrencée par un nouveau dispositif : la programmation par codes-barres agit, elle aussi, à distance avec une très grande rapidité sur les circuits concernés du magnétoscope. Nous avons pu en juger grâce au nouveau magnétoscope Panasonic NV-G12F, programmable indifféremment par l’un ou l’autre de ces procédés, qu’il nous a été donné d’expérimenter tout à loisir.

Une des caractéristiques les plus marquantes du magnétoscope NV-G12F est sans aucun doute la triple possibilité de programmation qu’il offre à l’utilisateur, La première, très classique, s’opère au niveau même des commandes situées sur la face avant de l’appareil qui, de ce point de vue, ne se distingue pas des matériels concurrents. La seconde, plus évoluée, s’effectue à partir de la télécommande, qui offre donc les mêmes possibilités de réglage du canal de réception, de la date, ainsi que de l’heure de début et de fin d’enregistrement. Avec toutefois un élément de « confort » supplémentaire indiscutable. La troisième enfin, davantage technique, met en œuvre un système lecteur de codes-barres correspondant aux diverses instructions requises, qu’il est non seulement possible d’explorer avec une grande rapidité, mais aussi de transmettre à distance aux circuits correspondants du magnétoscope.

Conçue, à l’origine pour permettre aux usagers de simplifier sensiblement le processus opératoire traditionnel, cette dernière technique de programmation devait notamment être accompagnée par l’impression (sur des revues de programmes) des codes-barres porteurs des informations relatives aux émissions annoncées : numéro de chaîne, jour, heure de début et de fin d’émission. Toutefois, en raison des frais supplémentaires qu’aurait entraîné cette technique (nécessité d’un papier de qualité, finesse de l’impression, emploi de générateurs de codes-barres relativement sophistiqués… ), le projet n’a pas été encore retenu, du moins pour l’instant.

Fallait-il abandonner cette idée au demeurant séduisante ? Certes non, et la meilleure preuve en est le NV-G12F, qui la reprend effectivement. Mais comment peut-il recevoir les informations traduisant les différents paramètres de programmation ? Tout simplement en faisant usage d’une plaquette portant l’impression d’un certain nombre de codes-barres placés en regard d’instructions chiffrées, utilisées pour définir : la chaîne (la 32), la date (la 31), l’heure de démarrage (0 à 23), l’heure de fin (0 à 23), ainsi que les minutes (1 à 59). Deux possibilités sont offertes pour l’indication des heures, d’une part l’heure « pleine », d’autre part l’heure « pleine » plus trente minutes. Instructions complétées, le cas échéant, par des indications concernant les enregistrements quotidiens, ou hebdomadaires (du dimanche au samedi), mais également la vérification ou l’annulation des données fournies.

Plaquette de programmation NV G12

Sur le plan pratique, l’exploitation des codes-barres imprimés sur la plaquette de programmation, fournie avec le NV-G12F, s’opère en deux temps. Tout d’abord, la phase de lecture fait intervenir le « Digital Scanner », sorte de petite sonde électronique, dont la pointe abrite un émetteur-récepteur optique, et doit être promenée rapidement à la surface des divers codes-barres intervenant dans l’étape de programmation finale. Un signal sonore est prévu, qui accompagne chacune de ces lectures, du moins quand la sonde a fonctionné correctement ; sinon il faut recommencer l’opération.

Quand tous les codes ont été correctement lus, un train de bips sonores avertit alors l’utilisateur qu’il peut procéder à l’étape suivante, à savoir la transmission au magnétoscope du train d’impulsions correspondant à la lecture, bout à bout, des divers codes-barres. Ce qui est obtenu en retournant la sonde et en dirigeant sa partie plane arrière, qui renferme un émetteur à infrarouges, vers le magnétoscope, puis en pressant sa touche de transmission.

Recevant ces informations, le magnétoscope les transcrit alors en clair sur son écran d’affichage où elles demeurent visibles pendant une dizaine de secondes avant de s’effacer pour permettre, par exemple, à une autre  programmation de s’inscrire derrière la précédente. Et ainsi de suite, jusqu’à huit, qui correspond à la capacité maximale de stockage de l’appareil, dont il est évidemment possible de contrôler « de son fauteuil » tous les programmes un à un, en se servant du code-barres de vérification transmis au magnétoscope comme précisé. Tout comme de les annuler, l’opération devant toutefois être précédée de la vérification, donc de l’affichage de la programmation que l’on souhaite effacer ; la transmission du code-barres d’annulation intervient ensuite durant le laps de temps correspondant à cet affichage.

Un grand classique

Etant donné le niveau de sophistication de son dispositif de programmation, le NV-G12F ne pouvait pas se contenter de demi-mesures au niveau des autres circuits. D’emblée, la face avant de l’appareil nous informe qu’il s’agit d’un modèle à trois têtes, valorisé par un arrêt sur image et un ralenti de haute qualité, caractérisés, de même que l’avance image par image, non précisée, par une absence de barres de bruit et de sautillement. Des solutions classiques – en l’occurrence l’apport d’une troisième tête vidéo rotative, formule développée par Panasonic – qui donnent de très bans résultats, sans atteindre, peut-être, au plan de la fixité d’image, la perfection de techniques plus sophistiquées. Il devient alors difficile d’imaginer un magnétoscope dépourvu de ces possibilités, qui font partie des éléments de « confort » de l’utilisateur.

Le tuner de l’appareil, bien que possédant la recherche automatique de stations, fait appel à un sélecteur de gammes VHF-1 et III, UHF qui nécessite une intervention manuelle. D’autre part, sa toute dernière version a été pourvue des gammes « interbande » autorisant la réception des programmes retransmis sur les réseaux câblés.

En outre, les circuits associés au tuner permettent de « sauter » les canaux de réception (trente-deux au total) non utilisés, évitant, lorsque l’on procède à un appel séquentiel de ces derniers, de balayer inutilement les canaux non affectés.

Ralenti et arrêt sur image

Diverses fonctions ont été automatisées, qui simplifient l’utilisation de l’appareil. Il s’agit notamment de la mise sous tension déclenchée par le chargement d’une cassette vidéo, qui, lorsque celle-ci est dépourvue de sa languette de protection, est suivie sans autre intervention du passage en mode lecture du magnétoscope.

Télécommande panasonic NV G12

A signaler également : le rembobinage en fin de bonde, de même que l’éjection de la cassette en cas d’impossibilité d’enregistrement (languette de protection absente) ou, encore, la commutation automatique des circuits audio-vidéo du magnétoscope à la prise péritélévision lors de son raccordement à l’appareil, le générateur de mire intégré, très pratique pour caler le tuner du téléviseur, sur le canal de sortie du magnétoscope, et le calendrier associé à l’horloge affichant automatiquement le jour de la semaine en fonction de la date et cela jusqu’en 2001 !

Comportement global

Le système de programmation à codes-barres est l’un des points forts du magnétoscope NV-G12F. Tout d’abord en raison de l’attrait de la nouveauté ; ensuite parce que ce procédé s’avère très pratique même dans sa forme actuelle qui ne bénéficie pas de l’ouverture que lui apporterait l’impression des codes-barres dans les revues de programmes.

Une formule qui, pour intéressante qu’elle soit, se verra très vraisemblablement préférer dans un proche avenir un procédé similaire au système VPS (Video Programm System) déjà opérationnel en RFA depuis plus d’un an et utilisé sur les programmes des première et deuxième chaînes de télévision allemandes ARD et ZDF.

Celui-ci consiste à intégrer, au niveau de l’émission, un code spécifique de chaque programme retransmis qui, lorsqu’il est reconnu par le magnétoscope préalablement sensibilisé, le fait passer en enregistrement dès que ce code lui parvient et s’arrêter de même dès que ce code est modifié. D’où la certitude de toujours démarrer l’enregistrement programmé  lorsque le programme correspondant est retransmis, quel que soit le décalage, en avance ou en retard, par rapport à l’horaire initialement prévu.

En France, l’homologue du VPS, en l’occurrence le système EPEOS (enregistrement programmé d’émissions sur ordre de la source) mis au point depuis longtemps, permettrait une réalisation équivalente.

Côté tuner, les résultats obtenus en matière de sensibilité sont excellents et se traduisent par un très bon rapport signal-bruit des images enregistrées auquel n’est sans doute pas étrangère la présence de circuits HQ dont l’efficacité est réelle, ce qui n’est pas toujours vérifié.

Une remarque qui s’applique également à la correction dont peuvent bénéficier les signaux vidéo lus sur l’appareil quand on désire les copier sur une outre cassette à l’aide d’un second magnétoscope grâce à un sélecteur à glissière situé à l’arrière du NV-G12F, qu’il convient de positionner en face de l’inscription Détail. Dans ce cas, en effet, les contours des images transférées ou magnétoscopes enregistreur se trouvent finalement soulignés, ce qui permet de comprendre dans une certaine mesure la perte de définition inhérente à toute copie vidéo . Nous retenons par ailleurs la qualité et la stabilité des images enregistrées par le NV-G12F, gratifiées d’excellents contrastes et d’une bonne résolution horizontale à savoir 240 points/lignes.

Caractéristiques Panasonic NV-G12F

Section tuner

  • Standard : SECAM
  • Norme : H
  • Programmation : 8 enregistrements/1 mois, sur calendrier
  • Sécurité mémoire : Oui (30 secondes)
  • Canaux préréglables : 32

Section magnétoscope

  • Format : VHS
  • Standard : SECAM
  • Vitesse de défilement : 2,34 cm/ s
  • Définition horizontale : 240 points/ligne
  • Réponse audio : 40-11 000 Hz
  • Modulateur : UHF
    • standard SECAM
    • norme L
  • Entrées/sorties audio-vidéo : Cinch-BNC-Peritel
  • Dimensions (L×P×H) : 380×350×99 mm
  • Prix : Environ 5 900 F (899 €)
  • Observations : Programmation par lecture de codes-barres et à partir de la télécommande ; circuits HO ; tuner interbande (réseaux câblés) ; arrêt sur image, ralenti, avance image par image, sans parasites ; système OTR (One Touch Recording) d’enregistrement immédiat.

Les plus

  • La programmation par télécommande et codes-barres
  • L’arrêt sur image, le ralenti et l’avance image par image
  • Le tuner interbande
  • Les circuits HQ
  • La compatibilité Canal Plus
  • Le sélecteur de copie
  • L’enregistrement par touche unique (OTR)

Les moins

  • La sélection manuelle de gammes
  • Le double sélecteur d’entrée audio-vidéo
  • Le réglage, non repéré, du modulateur UHF

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