Ces quatre modèles de projecteurs de films Bauer fonctionnent de façon identique et comportent les mêmes organes principaux. Ils ne diffèrent, les uns des autres, que par quelques particularités.
L’utilisation de l’un des ces appareils vous permettra de réaliser un visionnage avant de faire réaliser une numérisation de film super 8. Notez qu’aucun de ces projecteurs ne sait lire le super 8 sonore avec piste magnétique intégrée.
1 Groupe des interrupteurs de fonction – 2. Levier de cadrage – 3. Touche d’ouverture du couloir-4. Bouton d’arrêt sur image -5. Entrée du couloir de projection- 6. Synchroniseur – 7. Bouton de mise au point – 8. Pied d’élévation – 9. Support pivotant du couloir du film – 10. Capot du boîtier de lampe.
En premier lieu, assurez-vous que le sélecteur de voltage se trouvant sous l’appareil est bien réglé sur la même tension que celle du réseau utilisé. Après avoir relevé les bras porte-bobines, servez-vous du capot pour surélever le projecteur, que vous installez face à l’écran.
Engagez la bobine pleine sur l’axe du bras supérieur de manière que les perforations soient dirigées de votre côté. Ouvrez le couloir de projection et sectionnez le début de l’amorce avec le coupe-film incorporé. Cette opération n’est pas à renouveler tant que l’amorce présentera une coupe franche ou ne se sera pas repliée sur elle-même.
Une pression sur la touche noire (3) ouvre le couloir. Contrôlez en pressant le sélecteur (A) vers le bas qu’il est bien sur la position marche avant. Mettez le moteur en marche. Introduisez maintenant le début du film dans le couloir, il sera entraîné jusqu’à la bobine réceptrice.
En agissant sur ce levier, vous supprimez si nécessaire la ligne de séparation entre deux images. (image de gauche)
Sur le Bauer T1S ROYAL, pressez la touche de couleur. La fenêtre de projection se découvre entièrement en tournant le bouton placé au dos de l’appareil. (image de droite)
En position haute, la touche (C) règle la lampe sur une puissance lumineuse normale. La position basse correspond à la luminosité maximale. Celle-ci s’emploie toutes les fois que vous désirez accroître le brillant des images ou lorsque la projection doit couvrir un écran d’une certaine grandeur.
Introduisez la fin du film dans la fente de la bobine supérieure vide. Enclenchez la marche arrière, tout en pressant le bouton coiffant l’axe du bras inférieur.
Pendant toute la durée de cette manœuvre, pressez le bouton dépassant du bras inférieur.
Enlevez le capot (10) en le faisant glisser vers le haut. Avant de retirer la lampe, assurez-vous qu’elle n’est pas par trop chaude. Introduisez la lampe de remplacement dans la douille jusqu’à ce que vous sentiez la butée de la goupille de contact. Pendant cette mise en place, laissez de préférence la lampe dans son emballage protecteur, vous la préserverez ainsi des empreintes digitales préjudiciables à sa longévité. N’oubliez pas ensuite de la libérer de son enveloppe.
Il convient d’utiliser comme type de magnétophone un modèle alimenté sur le secteur et employant une bande 6,25 défilant à la vitesse de 9,5 cm/s. Les enregistreurs à bobines encastrées ou du type mini-cassette ne conviennent pas.
Deux conditions doivent être observées pour obtenir un synchronisme satisfaisant. Il faut faire chauffer quelques instants le projecteur avant chaque sonorisation et employer uniquement de la bande magnétique standard ou longue durée. Les bandes double ou triple durée sont à écarter absolument.
Le film étant définitivement monté et titré, munissez-le d’une longue amorce sur laquelle vous porterez une marque de départ sous forme d’un petit morceau d’adhésif. Vous pouvez aussi prendre comme repère le point de jonction entre l’amorce et le film ; faites-en autant pour la bande magnétique. A chaque projection synchronisée, ces deux marques seront amenées face au même endroit : sur le projecteur, à l’entrée du couloir de chargement par exemple; sur le magnétophone à la sortie du capot protégeant les têtes magnétiques ou face à tout autre repère jugé pratique. Le magnétophone est à installer à 10 cm environ du projecteur et à une hauteur telle que la bande s’engage normalement sur les galets de guidage (J) et (1) du synchroniseur. Ces galets étant réglables en hauteur, après avoir desserré la vis moletée (H), il est possible d’apporter de petites corrections. (Voir figure à droite).
La bande venant du magnétophone passe d’abord sur le galet (J), elle suit le tracé qui lui fait contourner le galet tendeur (E), elle fait ensuite le tour presque complet du galet entraîneur (B). A ce moment. vous la tendez légèrement de manière que le galet de commande à balancier (E) occupe la position médiane neutre ( celle de l’illustration). Verrouillez ce galet en relevant le levier (A). Guidée par les galets (G) et (I), la bande poursuit son chemin, pour aller finalement s’enrouler sur la bobine réceptrice du magnétophone
Faites accomplir à la bande magnétique le trajet figurant sur le dessin. Réglez le projecteur sur la marche avant (1) et pressez vers le bas la touche moteur (2). Il ne se passe rien, car maintenant les fonctions du projecteur sont asservies au magnétophone.
Réglez ce dernier en position d’enregistrement et abaissez sa touche « stop momentané ». Lorsque tout est prêt pour enregistrer la musique ou la parole, ou les deux à la fois, pressez la touche lampe (C) du projecteur et relevez le cc stop » du magnétophone de sa position d’attente. La bande magnétique se met à défiler : ce qui enclenche la marche du projecteur, lampe allumée.
Dès que vous arrêtez le magnétophone, le projecteur s’arrête lui aussi. Éteignez alors la lampe et pressez la touche moteur. En procédant de la sorte, il est très facile de fractionner l’enregistrement. Le film étant divisé en grandes séquences, les temps de repos, qui en résultent. permettent de mieux conduire la sonorisation.
Un point ou une croix sur le film (1) et une identification semblable sur la bande magnétique (2) permettent de retrouver exactement à chaque projection sonorisée la position repérée de départ.
Dans l’éventualité où un passage ne vous donne pas entière satisfaction, vous pouvez ramener en arrière, sans perdre le synchronisme, le film et la bande magnétique.
L’ensemble du matériel, projecteur et magnétophone, étant réglé pour fonctionner en synchronisme (comme expliqué précédemment, mais les touches de fonction de l’enregistreur étant relevées) tournez à la main, de façon régulière, sans à-coups, la bobine débitrice du magnétophone (celle de gauche). Cette manœuvre provoque sur le synchroniseur le déplacement du galet de commande à balancier qui vient occuper la position « R ». Le projecteur fonctionne alors en marche arrière, lampe allumée (pendant la courte période d’attente, le volet de protection s’est interposé devant l’image arrêtée face à la fenêtre de projection). Vous retrouvez ainsi l’endroit précis à partir duquel vous avez décidé de recommencer la sonorisation.
Ne supposez pas que vous gagneriez du temps en vous servant du réembobinage rapide du magnétophone, cette solution ne convient nullement. Un petit entraînement vous fera trouver la bonne façon de ramener manuellement en arrière la bande magnétique.
L’enregistrement terminé à votre complète satisfaction, il suffit pour procéder à une projection sonore de replacer la bande magnétique sur le synchroniseur en respectant, ainsi que pour le film, le repère de départ. Le magnétophone étant réglé, cette fois, en position de lecture, la répétition des précédentes manœuvres de mise en route fera défiler l’image et le son en parfait synchronisme.
Avant de ranger l’appareil et de le recouvrir de son capot protecteur, nettoyez de temps à autre le couloir de projection à l’aide d’un bâtonnet entouré d’un linge légèrement humide. Abaissez les bras porte-bobine, débranchez le câble et ramenez le levier rouge (A) du synchroniseur vers la droite, ce qui dégagera le galet (C) et lui évitera de se déformer.
Aucune lubrification n’est à prévoir, celle-ci est faite en usine une fois pour toutes.
Un conseil : Lorsque vous devez enlever l’objectif pour le nettoyer, et ceci sur n’importe quel modèle de la série « T », il vous faut procéder de la manière suivante :
L’objectif sort de lui-même et vous ne risquez plus de casser le petit téton de guidage.