Retrouvez l’aspect du neuf pour vos bobines super 8. Après un transfert de film super 8 le constat de défauts sur les films est fréquent. Résultat des nombreuses visualisations avec un projecteur, une bobine super 8 comporte de nombreux défauts dus aux frottements mécaniques. Ces défauts peuvent être corrigés après un transfert en numérique grâce à un traitement de restauration informatisé spécifique. Nous expliquons ici les différentes techniques employées pour la restauration de vos films après une numérisation.
Offrez-vous la tranquillité d’esprit en préservant vos films grâce à notre service de numérisation professionnel.
Votre patrimoine cinématographique a souvent vécu de nombreuses séances de projection en famille. Si l’image numérique ne craint pas des centaines de visualisations, ce n’est pas le cas d’une pellicule cinéma. En outre, le problème de la conservation est également à prendre en considération contrairement à un fichier numérique qui n’est pas concerné par ce problème.
Avant son passage dans le scanner, un film super 8 nécessite certaines opérations permettant de rationaliser le travail de numérisation et d’obtenir un résultat de qualité. Cette étape permet d’évaluer l’état des films et de faire quelques réparations le cas échéant.
Une vérification mécanique est effectuée lors du nettoyage (amorces, collures et perforations). Les anciens collages réalisés à la colle peuvent parfois céder, et le meilleur moment pour faire une réparation, c’est de réaliser cette opération en tout premier lieu.
On trouve parfois sur les bobines des collages inadéquats réalisés avec le mauvais adhésif ou avec plusieurs couches d’adhésif. Cela doit être corrigé sous peine de poser des problèmes durant la numérisation du film, car les rails de guidages du scanner ont une marge de tolérance très faible. Un film trop large empêche le défilement correct du film. Plus précis qu’un projecteur, le scanner est également moins tolérant sur certains points.
Avant de réaliser la numérisation, le film est baigné dans un bain à ultrason. Cette technique très lente à l’avantage décoller toutes les poussières incrustées dans la pellicule. Ce procédé est cependant très coûteux.
Le principe de la WetGate consiste à numériser un film alors qu’il baigne dans un liquide. En procédant ainsi, la diffraction générée par le liquide permet d’estomper les rayures et accrocs présents du côté support. Cette restauration de film ne fonctionne évidemment pas si c’est la face de l’émulsion qui est endommagée.
La restauration numérique comporte plusieurs étapes. Les films super 8 et 8mm que nous traitons font apparaître plusieurs types de défauts, qui sont liés au vieillissement du support, de l’émulsion et aux passages successifs dans un projecteur.
Certains films super 8 endommagés peuvent être numérisés. En plus du nettoyage et d’une attention particulière lors du passage dans le scanner, un traitement de restauration numérique particulier pourra être réalisé. Un étalonnage spécifique devra souvent être réalisé.
Nous ne traiterons pas ici du cas du nitrate de cellulose utilisé durant les débuts du cinéma. Cette pellicule cinéma engendra de nombreux accidents, car elle était extrêmement inflammable. Elle sera remplacée par l’acétate de cellulose. L’acétate de cellulose est cependant atteint de décomposition lente à cause du syndrome du vinaigre.
L’autre défaut des films en acétate de cellulose sont le, léger, rétrécissement dans certains cas. Ce rétrécissement compromet le guidage dans le scanner et une stabilisation s’avère alors nécessaire. Sans compter sur les problèmes mécaniques engendrés par certaines cartouches super 8 qui peuvent générer des tremblements d’images.
Après la numérisation, le fichier brut est traité par un logiciel de stabilisation de notre conception, avant tout passage dans le logiciel d’étalonnage. Il corrige les défauts de stabilité des films super 8. La cause principale est simplement que l’opérateur a zoomé et que le moindre mouvement de caméra est amplifié d’autant plus que le zoom était puissant.
Nous corrigeons cela grâce à un traitement numérique qui recadre légèrement l’image afin de corriger ce défaut, aussi bien horizontalement que verticalement.
La seconde source est liée à la mécanique d’entraînement du film dans la caméra. S’agissant d’un entraînement par picot, il peut y avoir un léger décalage sur la position d’une image par rapport à une autre dans la caméra, ce qui provoque des vibrations verticales de l’image, ce cas-là est également corrigé grâce au même procédé. D’autres problèmes peuvent apparaître à cause de perforations endommagées ou d’un problème avec le presseur qui était intégré au chargeur super 8.
Par défaut, nous utilisons une stabilisation de 10 pixels sur le plan horizontal et 10 pixels sur le plan vertical, ce qui implique un recadrage sur 20 pixels de chaque côté (haut, bas, gauche et droite).
Nous pouvons recadrer plus fortement, mais cela entraîne alors un recadrage plus important qui vous fera perdre une partie de l’image. Il s’agit ici d’un choix technique qui convient bien pour stabiliser les séquences des films, sans pour autant rogner trop sur la surface de l’image.
En vieillissant, l’émulsion laisse apparaître des microfissures. Ces microfissures forment une sorte de « grouillement » sur l’image et qui lui donne d’ailleurs cet aspect « vintage » très prisé dans certains clips vidéo. Durant la numérisation d’un super 8, nous devons parfois éclaircir certains passages très sombres, ce qui génère du bruit supplémentaire et du grain. En l’absence de restauration numérique, nous devons arbitrer entre un éclaircissement de la scène, l’excès de grain et de bruit vidéo.
Le débruitage consiste à supprimer ce bruit afin de redonner à l’image son aspect d’origine. Nous pouvons même faire apparaître des éléments de l’image qui étaient noyés dans l’obscurité avec une projection du film original.
Le procédé utilisé est un logiciel spécial pour le traitement des films. Il est ajusté pour chaque scène et chaque type de film. Les calculs sont très longs et sont lancés la nuit.
À force de projections et de manipulations successives, les films super 8 comportent des accrocs et des griffures. Notre traitement de WetGate numérique permet de retirer une grande partie de ces défauts. Les plus importants seront fortement atténués, les autres disparaîtront.
Le traitement de WetGate numérique permet de corriger certaines rayures apparaissant côté émulsion, ce qu’un traitement WetGate classique ne peut pas obtenir. Les deux traitements WetGate sont complémentaires.
Le budget alloué à la numérisation des films super 8 d’un particulier ne permet pas l’utilisation d’un procédé de nettoyage par ultrason. Pour supprimer les poussières incrustées dans la pellicule, nous utilisons un traitement logiciel.
Avant la numérisation d’un film, nous effectuons un nettoyage à l’aide d’un chiffon spécial optique. Nous ne pouvons pas frotter individuellement chaque image comme on frotte la carrosserie d’une voiture pour faire disparaître chaque tache ou chaque poussière collée. Par conséquent, il reste des poussières et des taches sur les images. Le procédé de restauration numérique va faire disparaître une grande partie de ces tâches et poussières collées sur les films.