Prix serrés et caractéristiques minimalistes voici les caméscopes Samsung. Même si le design s’est amélioré sur la fin, la qualité d’image est loin d’être au rendez-vous pour ces caméscopes 8mm fabriqués de marque Coréenne qui est encore loin de la réputation dont elle jouit aujourd’hui.
Cible du Samsung VP-U10, les vidéastes fauchés et ceux pour qui le caméscope n’est pas investissement prioritaire, mais qui en veulent pour leur argent.
De loin en loin, les marques proposent un caméscope à prix plancher. On pense au Sanyo PS-12 ou encore au Sony TR-150. Mais le Coréen Samsung est le seul constructeur à structurer sa gamme autour d’appareils dont l’étiquette bat des records de légèreté. Le VP-U10 n’échappe pas à la règle.
Sympathique d’emblée, ce caméscope video 8 allie la compacité des appareils de paume et la forme allongée des modèles de poing, mieux adaptée aux grandes mains. Bien équilibré, il permet de filmer sans tressautements accusés, ce qui rend moins sensible l’absence de stabilisateur. Facilitant la mise en œuvre, un simple verrouillage à trois positions situé autour de la touche Marche/Arrêt assure la mise hors tension, le passage en mode Caméra ou l’accès aux fonctions de lecture.
La plus courte focale du zoom ×8 correspond à un 40 mm format 24 × 36 et la plus longue à un 288 mm, des valeurs très classiques. Les « fanas » du téléobjectif noteront qu’il existe un VP-U12, jumeau du Samsung VP-U10, mais doté d’un zoom ×12.
Saluons au passage le dispositif de mise au point manuelle : une bague cernant l’objectif. Un confort d’autant plus remarquable qu’il devient rarissime. Cette heureuse initiative est hélas desservie par la lenteur du zoom électrique, qui rend ladite procédure manuelle un peu hasardeuse en cas d’urgence.
Cela dit, les automatismes réservent d’assez bonnes surprises. Ainsi, l’autofocus adopte un comportement très correct dès que l’on dispose d’un éclairement suffisant, tandis que la balance des blancs respecte les températures de couleurs. Enfin, l’exposition automatique peut être relayée par une touche de compensation de contre-jour et des modes programmés : Sport, Vitesse rapide, Portrait.
La qualité d’image soulève en revanche quelques réticences. Malgré la présence d’un DSP (Digital Signal Processor), les couleurs un peu ternes paraissent lavées, ce qui adoucit les contrastes mais nuit à la définition. Côté son, pas de gros souci. Mono, le micro intégré n’est certes pas destiné à l’enregistrement de concerts symphoniques, mais il réalise d’honnêtes performances.
Sous des apparences modestes, le VP-U10 recèle un fondu au noir à l’ouverture ou à la fermeture, la possibilité de filmer en macro, d’incruster la date et l’heure sur ses images et d’afficher sur l’écran du téléviseur des informations relatives au compteur de bande et à la fonction en cours. Ajoutez, un générateur de caractères un peu sommaire mais bien pratique, une touche Art pour obtenir un effet de solarisation plus ou moins prononcé (trois niveaux) et un viseur indiquant à l’aide de pictogrammes le niveau de charge de la batterie et la focale du zoom. L’insertion d’un nouveau plan dans une séquence s’effectue sans perturbation aux points d’entrée et de sortie. Enfin, bravo pour la clarté du mode d’emploi.
A l’instar de certains berlingots de détergent, la mini télécommande fait le maximum. Ainsi, rien n’interdit de se filmer soi-même grâce à sa touche retardateur. L’enregistrement commence au bout de 10 secondes et deux options sont offertes : soit le tournage s’interrompt après trente secondes, soit il se prolonge jusqu’à ce que le vidéaste intervienne. Plus intéressant, l’intervallomètre, qui ouvre la porte aux films d’animation. On peut demander une seconde d’enregistrement toutes les trente secondes, toutes les minutes, les deux minutes ou encore toutes les cinq minutes.
Un appareil d’entrée de gamme, économique sans être fruste. Simple à utiliser, il convient parfaitement à un débutant. Principale restriction, une qualité d’image inférieure à ce que l’on constate généralement en 8 mm.
Caméra | |
Capteur | CCD 1/3″, 320.000 pixels. |
Objectif zoom | 8×, 6-48mm. Macro en grand-angle. Filtre 37mm |
Mise au point | Mise au point interne |
Exposition | Automatique avec touche de compensation de contre-jour. Programmes automatique AE |
Obturateur | Automatique |
Magnétoscope | |
Format | 8mm |
Standard | Pal |
Audio | Mono FM |
Fonctions | Générateur de caractère fondu, insertion, effet de solarisation, télécommande fournie (retardateur, intervallomètre) |
Dimensions | 100 × 105 × 236 mm |
Poids | 770 g sans batterie ni cassette |
Le Samsung VPA17 est le seul modèle à 4.000 F à posséder un stabilisateur, numérique certes, mais de dernière génération. Non seulement, celui-ci ne recadre pas, mais il n’entraîne pas de dégradation avec une luminosité suffisante.
Sympa, les prises casque et micro, voire le zoom numérique ×64 et les nombreux effets. En revanche, la qualité d’image reste limite, avec une définition un peu pâteuse et une tendance au Smear.
Samsung bouscule les majors de l’électronique japonais avec un stabilisateur performant sur un caméscope d’entrée de gamme.
Le Samsung VP-A22 est le seul camescope video8 à moins de 4.000 F à posséder un stabilisateur. Numérique certes, il recadre un peu. Pour le reste, cet appareil simplissime s’adresse à ceux qui ne souhaitent pas réaliser le moindre réglage, ni s’essayer au montage.
Enfin, la qualité d’image, point faible de la marque, reste encore limite, même pour de l’analogique. Son petit frère le VPA20 n’a ni stabilisateur, ni zoom numérique ×32, mais coûte 3.000 F.
Ce caméscope video 8 à prix plancher développe des caractéristiques intéressantes, comme le semi-grand-angle, la prise micro ou les effets spéciaux.
D’après sa fiche technique le Samsung VP-A30, il devrait se montrer très sensible en basse lumière. Côté réglages, seule la mise au point est débrayable. Pour le reste, il faut passer par les programmes d’exposition automatiques : sport, portrait, spot, sable et neige et vitesse d’obturation rapide. La dernière permet notamment d’exploiter l’obturateur jusqu’au 1/10.000 s. A 3.300 F, son grand frère, le VP-A34, intègre une torche, un stabilisateur et une batterie longue durée NiMh*.
Fort d’un mini prix, ce basique démocratise la vidéo. Il se destine aux petits budgets et aux débutants peu portés sur les réglages.
Sans se hisser au top niveau qualité d’image Hi-8, le Samsung VP A55 offre une bonne définition, mais une colorimétrie un peu terne. Par ailleurs, il est truffé de sympathiques petits plus : cache-objectif intégré, zoom ×64, double touche d’enregistrement (rarissime), etc.
Les défauts : peu doué pour le montage et aucune fonction réglable manuellement en dehors de la mise au point. Le VP A57 est identique avec un viseur couleurs.
Seul Hi-8 à ce prix. Samsung a rattrapé ici une bonne partie de son retard pour la qualité d’image. Mais il reste lanterne rouge côté montage.
Point fort du Samsung VP-L100 : un vaste écran couleur (7,6 cm de diagonale), très mobile et réversible qui vient compléter le viseur. Ajoutez une autonomie annoncée de 2 h en enregistrement continu et un semi-grand-angle.
En revanche, pas de réglages du tout, la mise au point est juste verrouillable. Pour 1.000 F de plus, son jumeau, le camescope Video8 VPL150, intègre un stabilisateur numérique et un zoom optique ×32. Pas d’autres atouts notables face à la concurrence.
Arguments chocs : écran couleur et forte autonomie. Gros bémols côtés créativité : pas de débrayages et des possibilités de montage ultérieur limités.
Pas mal du tout ce Samsung VPL95. On apprécie son ergonomie, son vaste écran, son stabilisateur de bonne facture et sa sensibilité. L’image est très honnête, bien que les couleurs manquent un peu de« pêche ».
Principaux reproches : un capteur sujet au Smear (trait vertical face à une source lumineuse) et une balance des blancs qui tire un peu sur l’orangé en intérieur. Pas de possibilités de montage.
Malgré des défauts, une image supérieure à celle des modèles 8mm et VHS-C. Mais sur ce terrain, l’Hitachi VM-H835 reste un sérieux concurrent.
Ce caméscope video 8 Samsung VP-L350 se défend bien en terme de caractéristiques. Il cumule un écran de 7,6 cm de diagonale (là où ses rivaux se contentent de 6,35 cm), un stabilisateur numérique et une torche. Ajoutez une batterie longue durée, donnée pour 2 heures en continu.
En revanche, on perd le semi-grand-angle du VP-A30. De plus, comme sur ce dernier, les automatismes ne sont pas débrayables, mise au point exceptée. En l’absence de test, impossible de juger l’image et les automatismes. Proposé à 300 F de moins, le VP-L320 possède un stabilisateur moins performant et un zoom optique ×16.
Si le prix donne au VP-A30 un avantage indiscutable, le VP-L350 développe d’autres arguments pour convaincre. Militent en sa faveur, sa batterie longue durée, son écran plus vaste que celui des rivaux, son stabilisateur et sa torche.