Le matériel de post-production vidéo analogique comprend des titreurs, des correcteurs des signaux, des appareils permettant de réaliser des effets spéciaux et des régies. Ils se branche sur du matériel de lecture vidéo pour améliorer le signal ou réaliser un montage vidéo. Avant l’apparation de la vidéo informatisée, ces appareils permettaient la réalisation de montage élaborés.
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Aujourd’hui il suffit de numériser une cassette vidéo sur disque dur et tous ces appareils sont remplacés par les logiciels de montage qui réunissent l’ensemble de ces opérations.
Grâce à l’éditeur deux sources, l’imagination du vidéaste est démultipliée. Il permet d’alterner les séquences en provenance de diverses cassettes vidéo grâce au montage multicassette). Ce comparatif d’éditeurs vidéos deux sources permet de se faire une idée sur les possibilités du matériel de l’époque.
Le matériel de post-production vidéo analogique Panasonic traite les signaux vidéos analogiques afin de les mélangers, les améliorer ou réaliser des trucages vidéos.
Le matériel de post-production analogique Sony permet le pilotage de magnétoscope et de caméscope muni d’une prise Lanc afin de finaliser une production vidéo. Certains appareils sont limités au montage, d’autres permettent la réalisation d’effets spéciaux ou la correction du signal vidéo.
Le matériel de post-production analogique Videonics permet la réalisation de nombreuses opérations liées au montage vidéo. Les matériels de post-production Videonics permettent la réalisation de générique et de titre, de montage vidéo avec l’ajout d’effet de transition, le pilotage des appareils de lecture vidéo pour le montage ou bien le trucage vidéo.
En plus des marques ci-dessus, on trouve d’autres fabricants de matériels de post-production. Elles ont proposés moins de matériels, mais elles ont le mérite d’avoir proposé
Chaque nouvelle version du GSE MPE-200, S, SX, SX+, SX Light, apporte son lot d’améliorations. Ce matériel de post-production vidéo est à la fois une table de montage, un titreur, un correcteur de couleur et un mixeur son. Le clavier de titrage ainsi qu’un casque micro sont désormais fournis en série. Le GSE accepte aussi bien le montage aux time code VITC, RCTC, Rapid Time Code que compteur. Dans ce dernier cas, un montage avec copie de travail produit une édition tout aussi précise.
400 séquences peuvent être mémorisées, copiées, coupées, collées, déplacées dans tous les sens. Le titreur est basique : 10 pages et 8 couleurs pour les caractères. En fin de montage, la liste peut être enregistrée sur une cassette vidéo pour un nouveau montage ultérieur. Le pilotage du lecteur et de l’enregistreur s’effectue par câble pour les matériels JVC (DV G-Lab), Sony et Panasonic (et dérivés) et par infrarouge pour les autres marques. Dans la nouvelle version, le GSE est équipé d’une prise GPI pour piloter un titreur externe. Pas question pour autant de piloter un mélangeur pour des effets ou fondus-enchaînés.
Un éditeur qui se renouvelle sans cesse. Principales nouveautés : une prise GPI, une connectique JLIP pour piloter un caméscope DV JVC muni de sa base.
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Le Hama Videocut 20 Plus, comme le modèle 10 Plus, est un petit micro-ordinateur de montage vidéo. Il fonctionne, comme un matériel de post-production vidéo professionnel, en utilisant un générateur de time-code VITC pour l’identification de chaque image par des données de temps et de durée de bande. Il se branche sur les équipements VHS, entre la caméra et le magnétoscope. Le marquage de la bande peut aussi s’effectuer sur un système 8 mm, du type CCD-V100, CCD-V200 Sony ou Hi-8. Le montage s’effectue donc en trois phases : d’abord le codage de la bande d’origine (rushes), qui « s’imprime » dans les intervalles de suppression de trame, donc à la demi-trame près ; ensuite la présélection de chaque plan ; enfin leur report sur la copie finale. La connexion avec le camescope (ou magnétoscope) lecteur et l’enregistreur s’effectue comme avec le Videocut 10 Plus. La fonction d’auto-apprentissage donne au Videocut la reconnaissance automatique des codes-systèmes de télécommande des magnétoscopes utilisés.
Ce nouveau modèle permet, en lisant la cassette d’origine, de programmer avec une extrême précision les points de montage de chaque séquence, d’établir un ordre d’assemblage et de réaliser toutes les corrections voulues. Chaque opération a lieu en liaison interactive avec le pupitre à écran LCD intégré. Tout a été prévu, même les fausses manœuvres qui s’annulent grâce à la fonction BREAK. Après le « preview », le montage est édité et mémorisé. La capacité de mémoire du Videocut 20 Plus permet de stocker un programme de cent séquences duplicables et archivables sur une cassette audio : pour libérer par exemple la mémoire ou assurer une sauvegarde absolue. Lors du montage, le Videocut 20 Plus peut commander des magnétophones ou un générateur de caractères.
Le Videocut 20 Copy est un modèle identique, livré avec un générateur spécial de code temporel pour l’enregistrement de la base-temps à la copie. Ce système pallie les carences des camescopes dépourvus d’entrée de code. Le grand avantage du Videocut 20 Plus est sa précision de montage à la trame près.
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De la taille d’une calculette légèrement surdimensionnée, le Hama Videocut 10 Plus est une petite table de montage fonctionnant comme un micro-ordinateur. Il pilote deux magnétoscopes ou bien un camescope et un magnétoscope : les premiers étant utilisés comme lecteurs pour sélectionner les séquences à monter ; le second comme enregistreur. Le Videocut Plus est compatible en lecture avec les camescopes 8 mm et Hi-8 dès lors qu’ils possèdent une prise de télécommande « Control L » ; et en enregistrement avec tout magnétoscope à télécommande de pause, Video-8, Hi-8, VHS, S-VHS ou Beta. Ce dernier sera muni de préférence d’une tête d’effacement flottante pour garantir un assemblage parfait. Grâce à son microprocesseur intégré, le Videocut 10 Plus pilote toutes les fonctions des deux magnétoscopes, assemble et copie en direct. Les informations en provenance des compteurs de bande lui sont transmises directement. L’écran LCD affiche à chaque instant toutes les données du montage.
Le Videocut permet de visionner la cassette d’origine et de choisir avec précision les points d’entrée et de sortie de chaque séquence à conserver. Chacune d’elles est identifiée par un numéro d’ordre, les temps de début et de fin et les numéros d’image. Toutes ces indications sont stockées. La capacité de mémorisation atteignant cent séquences.
L’ordre chronologique peut être modifié à volonté. Toutes les corrections sont possibles : modification de la durée d’une séquence en affichant le temps supplémentaire désiré ; effacement, insertion, répétition, modification de l’ordre d’assemblage. Pour l’exécution de chaque opération, un dialogue s’établit entre le Videocut et l’opérateur comme avec un micro-ordinateur, par l’intermédiaire de l’écran. En liaison avec le moniteur de contrôle, la fonction PREVIEW permet de visionner les séquences dans l’ordre choisi avant d’éditer le montage définitif. Le programme de montage peut être rappelé à chaque nouvelle copie et archivé sur une cassette audio.
Le Videocut 10 Plus est équipé de deux sorties auxiliaires pour commander d’autre matériel de post-production vidéo, par exemple, un générateur de caractères, un correcteur vidéo ou un magnétophone. Il est livré d’emblée avec un bloc secteur 220 V et cinq câbles de liaison pour l’adaptation aux différents types de magnétoscopes existants.
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Un titreur au look sympathique avec des touches de type machine à écrire, ce qui limite toute erreur de frappe et offre une saisie rapide. Cet aspect séduisant ne masque pas la pauvreté des polices de caractères (une seule), le nombre restreint de tailles et de style (respectivement 4 et 1), le nombre de pages limité (10 seulement) et le manque de souplesse du défilant. Compensation, le Hama Videoscript 250 dispose d’un grand nombre d’effets d’apparition des titres (notamment les effets Télétype et Zigzag) et d’une prise GPI pour déclencher un titre à partir d’une table de montage comme le Videocut 222 ou le Videocenter 230. Une rareté à ce niveau de prix, l’effet « de découpe » qui fait apparaître une image vidéo à l’intérieur des lettres. Et la faculté de créer, grâce à un éditeur de fontes intégré, jusqu’à 16 graphiques personnalisés. Ajoutons un anti-aliasing efficace (effets d’escalier sur les lettres) et une bande passante optimale à 10 MHz.
Plus ancien que l’Easy Script, le 250 offre moins de diversité de polices, de tailles et de styles. Pour 1000 F de plus, le Vidéonics TM 2000 le surclasse nettement.
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Plus qu’un éditeur de montage, le Remote Cut repose sur le principe d’une télécommande Hama qui va piloter un lecteur et un enregistreur à partir d’un petit boîtier placé entre eux. L’utilisation est assez proche de celui de l’éditeur JVC JX-ED11. Principales différences : la gestion des time code RCTC et VITC ainsi que la possibilité de calculer les temps de Preroll de l’enregistreur pour une précision accrue. Si le lecteur ne possède pas la fonction TC, rien n’est perdu, l’assemblage au compteur est possible. Le Hama est compatible avec tous les systèmes vidéo par la prise de télécommande Lanc (Sony) ou New Edit 5 broches (Panasonic). Huit séquences sont mémorisables que l’on montera dans l’ordre de leur sélection avec affichage interactif sur écran. Pas question de prévisualiser les séquences choisies sauf à les enregistrer. Le titreur assez rudimentaire, accessible par la télécommande, rend un grand service en regard du prix de l’éditeur. La connectique est composite et Ushiden pour les signaux vidéo et stéréo pour l’audio.
Le Remote Cut convient parfaitement au débutant. Pour autant, ce n’est pas un éditeur au rabais et ses performance viennent concurrencer celles du Videonics TU-2000.
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Un record de longévité pour le Panasonic WJ-AVE1 commercialisé voici 5 ans et toujours au catalogue du constructeur. Adoptant un look très pro avec son clavier de type machine à écrire, il offre une saisie très agréable et rapide des titres. Outre un précieux mode sous-titrage, il sert aussi à créer ses propres graphismes.
De plus, il se présente comme l’unique titreur dont le clavier peut changer le mode – dans le menu – Qwerty en Azerty (il suffit de remplacer les touches par des pastilles autocollantes fournies). Revers de la médaille, son rapport possibilités/prix devient son gros point faible. A 5000 F, on ne peut tolérer de nombreux manques : la pauvre variété des polices et des styles (3 et 1), le nombre limité de pages mémorisables (10), l’absence de prise GPI, l’impossibilité de réaliser des mots de différentes couleurs sur une même ligne ou encore l’absence de centrage automatique des textes. Ajoutons également l’incapacité de faire apparaître un titre en fondu alors que des titreurs entrée de gamme en sont parfaitement capables.
Un mauvais rapport qualité/prix par rapport au Videonics TM2000 au potentiel autrement plus varié. Seuls plus réels, la saisie des textes en Azerty et le mode Sous-titrage.
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Le matériel de post-production vidéo Panasonic WJ-TTL 7 est un titreur un peu particulier puisqu’il fonctionne exclusivement avec l’un des trois mélangeurs vidéo Panasonic WJ-AVE55, AVE7 ou AVE5 (auxquels il se raccorde en façade par la prise Title). Avec 5 polices et autant de styles différents, le TTL7 souffre néanmoins d’un certain manque de fantaisie et sa petite taille rend la saisie des textes difficile. Par ailleurs, il ne génère pas de mots multicolores, une même ligne de texte étant forcément composée de lettres de même couleur. Il dispose toutefois d’un déroulant comme son grand frère (L’AVE1) avec pas moins de 6 vitesses de défilement. La connexion au mélangeur permet une grande souplesse, par exemple pour faire apparaître un titre en fondu progressif, adopter une couleur de fond ou réaliser des effets d’incrustation propres au mélangeur. On reproche surtout à ce titreur son nombre de tailles plutôt limité (trois seulement) et bien sûr sa compatibilité restrictive : si l’on acquiert un mélangeur d’une autre marque, il ne peut fonctionner de manière autonome.
Un titreur original puisqu’il n’a d’intérêt que si l’on acquiert un mélangeur vidéo Panasonic. Sa compatibilité restrictive demeure son plus grand défaut.
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Le Panasonic VW-VT1E est l’un des titreurs les moins chers de cette sélection muni de 8 couleurs de caractères et de 4 tailles comme la plupart de ses concurrents. Mais ses possibilités s’avèrent très réduites. A commencer par l’unique police de caractères et le nombre de styles limité à deux (Normal ou Outline). Il en résulte une inévitable uniformité des titres. Ajoutons l’absence de toute fantaisie et le nombre de pages mémorisables limité à 6 (la plus faible capacité de tous les titreurs). Un générique est disponible mais seulement en vertical et sans possibilité d’ajuster la vitesse de défilement. On note aussi l’absence de fonctions créatives : ni fondu ni volet directionnel pour varier l’apparition des titres qui se cantonne au Cut. Les seuls points qui « rattrapent » le VW-VT1E sont une extrême simplicité de fonctionnement, son prix à la portée de toutes les bourses et son encombrement ultra réduit. Enfin, sa taille correspond exactement aux dimensions d’une cassette VHS. Ce qui permet de l’installer n’importe où.
Comparé au Hama Easy Script, le Panasonic ne soutient pas la comparaison. Très inférieur en termes de créativité, de nombre de polices, styles et page de titre.
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Apparu il y a quelques années, le Panasonic s’est d’abord appelé EC-300E puis EC-310E pour devenir aujourd’hui EC-500E. Principale et seule différence, on accède désormais au montage au VITC. Panasonic oublie le RCTC Sony alors que ce dernier n’omet plus le VITC sur ses matériels de post-production vidéo et éditeurs de montage. Dommage.
L’EC-500 est réservé aux seuls matériels Panasonic par le raccordement de l’unité au lecteur et à l’enregistreur par la fiche 5 broches New Edit. Il n’est pas question d’infrarouge. Grâce à sa bague Jog/Shuttle, la recherche des points d’entrée et de sortie est précise, aidée en cela par un écran à cristaux liquides multifonction. Celui-ci affiche les indications des compteurs, des commandes (pause, lecture, etc.), et les points d’entrée et de sortie. Huit séquences peuvent être mémorisées et prévisualisées avant tout montage définitif. C’est peu, mais à relativiser. Le vidéaste averti préférera le montage plan par plan. Le plus intéressant dans cet éditeur est le montage par insertion et le doublage son à partir d’un enregistreur Panasonic offrant ces mêmes fonctions.
Intéressant en assemblage plan par plan, moins en montage programmé. Le signal ne transite pas par l’éditeur, donc peu de perte. Bientôt encore moins, avec le magnétoscope DV.
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Apparu en 1993, l’éditeur VW-EC1 est quelque peu dépassé si on compare ses modestes performances à la concurrence des matériels de post-production. Création Panasonic oblige, il accepte uniquement les magnétoscopes et camescopes de la marque moyennant deux conditions : qu’ils soient munis de la prise 5 broches New Edit et qu’ils soient placés en lecteur. Pour l’enregistreur, n’importe quel magnétoscope acceptant les signaux infrarouge fera l’affaire. La sélection des plans se limitent à trois fonctions : In (point d’entrée), Out (point de sortie) et Edit pour le montage final. Un écran LCD (cristaux liquides) permet de visualiser les opérations en temps réel. Quatre séquences peuvent être mémorisées à moins que l’on ne préfère monter plan par plan. L’exactitude au montage est aléatoire du fait de l’absence de la gestion d’un time code. Toutefois, grâce à la connectique filaire de montage, la précision est de cinq à dix images. Précisons que le VW-EC1 E reste l’un des rares éditeurs à permettre le montage entre deux matériels au standard Secam puisque le signal vidéo ne transite pas par lui.
Pour le même prix, le TU-2000 de Videonics propose des performances autrement plus ouvertes (montage au time code TCTC & VITC, correcteur vidéo, GPI, etc.).
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Modèle le plus récent, le Roll Master SE 300 est en réalité une authentique palette graphique incorporant un titreur hautes performances. Il adopte notamment un système de cartouches amovibles (2 fournies, 2 optionnelles). Ainsi, le nombre de pages mémorisables est quasiment illimité, permettant de sauvegarder plus de pages graphiques ou de titres. Produit haut de gamme, le SE 300 déploie des facultés de titrage sophistiquées comme l’inclinaison des titres selon une diagonale variable par angle de 15° ou l’habillage d’une forme, le titre venant épouser une courbe invisible. Le Roll Master dispose par ailleurs de toutes les fonctions qu’on est en droit d’attendre d’un titreur haut de gamme : déroulant, 256 couleurs, GPI, signal de découpe, volets sans oublier le moyen de combiner différentes polices ou couleurs sur une même ligne. Ajoutons le potentiel créatif de la palette graphique offrant des animations atteignant 32 secondes ou permettant de geler une image pour lui adjoindre des graphiques. Seul moins relatif : le nombre de polices limité à 24 et de couleurs (256).
Concurrent le plus sérieux du Videonics TM 3000. A son actif, plus créatif que l’américain. Seul léger défaut, un nombre de polices limités à 24 en dépit des cartouches optionnelles.
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Par son aspect ludique, le Roll Master DVR-300 ressemble plus à un jouet qu’à un matériel de post-production vidéo. Cette régie de mixage vidéo possède un TBC sur la première entrée et un Genlock sur la seconde pour synchroniser les signaux. Mais, on peut intervertir Genlock et TBC par une simple pression sur la touche A/B Select. Les effets numériques sont au nombre de huit et identiques à de nombreux mélangeurs : Stroboscope, Mosaïque, Néga, etc. Même le Chroma Key est présent. On peut ainsi superposer une séquence à un fond vidéo. Le mode Fade crée un fondu entre les deux sources tandis que le mode Wipe modifie la taille des volets.
Le DVR-300 n’accepte que les signaux composites Pal et Y/C par ses deux entrées et ses deux sorties. Pas d’entrée caméra, ni prise DV. A l’inverse, Roll Master a prévu des prises RCA pour la connexion de trois moniteurs (source A & B, enregistreur). Le signal vidéo est respecté tant que l’on ne fait pas transiter un signal DV. En effet, celui-ci a tendance à saturer avec une perte de synchro. La définition globale avoisine les 400 lignes. L’audio n’est pas un élément au rabais. Cinq potentiomètres ajustent le niveau d’entrée (avec ou sans fondu) entre les lecteurs A & B et la musique ou le commentaire.
Les DVR-300 n’a pas pour prétention d’égaler une Panasonic ou une Videonics. Pour 6000 F, il représente un bon compromis avec des effets de transition de qualité.
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Le Roll Master SE-200 est un matériel de post-production vidéo qui cumule les fonctions : montage, titrage, génération d’effets et correction vidéo ; mais c’est aussi l’un des rares éditeurs à gérer deux lecteurs et à proposer des fondus entre eux sous certaines conditions. Il reconnaît les protocoles de pilotage du ou des lecteurs qui sont impérative Sony ou Panasonic (ou dérivés). En outre, impossible de gérer du JVC ou tout autre marque, même par infrarouge. Concernant l’enregistreur, ce dernier mode est de rigueur exception faite pour Sony et Panasonic où il est filaire. 99 plans sur 4 listes différentes peuvent être sélectionnés avec la gestion des time code RCTC et VITC ou compteur. Les séquences synchronisées sont le point fort du Roll Master. Pour les obtenir, il suffit de lui adjoindre le TBC-2000 de la marque. Les transitions peuvent être habillées avec des effets de volets et fondus. L’éditeur gère 99 pages de texte à partir de 3 polices. Le mieux est de créer son propre alphabet avec sa propre police; c’est possible avec Roll Master ! Le processeur vidéo du SE-200 agit sur la balance des blancs, la couleur et le gain. Une mixette audio est incluse pour le doublage son. Le mode Preview procure un aperçu de sa sélection avant le montage définitif.
Le moins cher des « tout-en-un ». Avec le TBC-2000 de la marque, il devient mélangeur vidéo. Le titreur, un peu sommaire, permet néanmoins de créer son propre alphabet.
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Télécommande de montage
Les possibilités de ce matériel de post-production vidéo sont à l’image de ses dimensions : surprenantes. En dépit de sa petite taille, les touches tombent très bien sous les doigts, un peu comme sur une télécommande de magnétoscope traditionnelle. Sony reprend, pour la recherche des séquences, sa désormais irremplaçable molette. Cette télécommande de montage (c’est l’appellation qui lui convient le mieux) possède les mêmes fonctions que celles de l’unité RM-E 300. C’est-à-dire la mise en mémoire des points d’entrée (« Cut-in ») et des points de sortie (« Cut-out ») des séquences à assembler ; recherche bidirectionnelle (avant et arrière) des séquences désirées sur le camescope – ou le magnétoscope lecteur ; et bien entendu le pilotage à distance du magnétoscope enregistreur, qui peut appartenir à n’importe quel format.
Si la liaison à l’appareil lecteur requiert la présence sur le magnétoscope d’une prise de synchronisation « Control L » à 5 broches (spécifique au matériel Sony), la liaison avec l’enregistreur s’effectue par l’intermédiaire d’un faisceau à infrarouges.
Deux conditions doivent être respectées : le magnétoscope enregistreur sera équipé d’une télécommande à infrarouges dont le code sera, au préalable, mémorisé par la Sony RM-E80 qui « aligne » de la sorte ses propres signaux sur ceux du magnétoscope enregistreur… que celui-ci soit en Beta, Video-8 ou VHS. Une fois en phase, la télécommande de montage relaie les signaux de l’enregistreur et pilote donc ses fonctions principales : pause, lecture au ralenti ou à double vitesse, avance et retour rapides ; à l’exclusion de fonctions spécifiques telles le P in P (incrustation de l’image dans l’image). Pour envoyer un ordre, il suffit alors de déclencher la touche correspondante au lecteur, à l’enregistreur ou à un deuxième lecteur (VTR 1,VTR 2 ou VTR 3). Les fonctions sollicitées apparaissent sur l’écran à cristaux liquides.
Après cette opération préliminaire il est alors possible de déclencher automatiquement les modes enregistrement et pause à partir des points d’entrée et de sortie affectés aux diverses séquences. En tout huit séquences, avec une précision de montage à six images près. En outre la RM-E 80 permet la vérification de ces points préalablement mémorisés sur l’afficheur à cristaux liquides ; points que l’on peut bien entendu modifier à volonté. Il est également possible, et à tout moment, de repasser en mode manuel, par exemple d’intercaler une séquence non prévue au départ, ou de modifier l’ordre d’appel. Cette télécommande fait donc plus que piloter deux magnétoscopes de montage : elle facilite toutes les opérations fastidieuses.
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Second titreur haut de gamme, le Videonics TM 3000 reprend les nombreuses fonctions qui ont fait le succès du TM 2000 : une totale souplesse de titrage, une logique« informatique », de très nombreuses possibilités d’habillage des caractères et une prédisposition pour les génériques et le sous-titrage. Les 2000 F de différence entre les deux produits se justifient par de nombreux « plus » : d’une part, un clavier « en dur » identique à celui d’un ordinateur qui comble le défaut principal du TM 2000. Côté fonctionnalités, tout augmente : une mémoire accrue (capacité de 16 000 caractères au lieu de 8 000), un choix plus grand de polices (51 au lieu de 23) et de tailles. Un titreur aussi plus rapide grâce à une fréquence d’horloge qui passe de 8 à 16 MHz. Les possibilités d’ombrage ont été également soignées. Cerise sur le gâteau, en mode défilant, mêmes les vitesses les plus lentes sont exemptes de saccades. Bref, un titreur très complet auquel il est difficile de trouver de vrais défauts.
Le Videonics TM 3000 surclasse ses principaux rivaux. Toutefois, au même prix, la palette graphique Roll Master SE 300, sur certains aspects, offre un titrage plus sophistiqué.
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Bien qu’il date d’octobre 94, ce matériel de post production vidéo est un titreur haut de gamme qui demeure une référence. Ses facultés sont innombrables à commencer par ses 23 polices de caractères, 36 tailles, 1 million de couleurs (est-ce bien raisonnable ?) et plus de 100 pages mémorisables. Muni d’une précieuse prise GPI, les pages du Videonics TM 2000 peuvent être appelées via les tables TU 2000 ou AB-1. Libre à vous par ailleurs de créer un générique ultra long grâce au grand nombre de pages disponibles. On dénote pareille souplesse pour positionner les titres avec notamment un centrage automatique des textes et une fonction sous-titrage particulièrement bien conçue. Ajoutons d’intéressantes possibilités de fondu, de volets et de textures (voile coloré, etc.). Ses seuls vrais points faibles : la matière des touches en gomme et plastique peut provoquer quelques erreurs de frappe et interdit une saisie trop rapide. Par ailleurs, rançon de la sophistication : quelques heures d’apprentissage de pour tirer le maximum de l’outil.
Le Videonics TM 2000 ne surclasse pas les TM 3000 et Roll Master, mais vaut 2000 F de moins. Son rapport qualité/prix est remarquable compte tenu de ses possibilités.
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Apparu voilà deux ans, le mélangeur Videonics MX-1 est le parfait complément de l’AB1 et du titreur TM-3000 ou 2000 de la même marque ou de toute autre marque d’éditeurs ou titreurs munis de la fameuse prise GPI. Près de 200 effets et volets peuvent être déclenchés avec affichage des quatre sources potentielles sur un seul écran moniteur. Le double TBC corrige à merveille les verticales défaillantes. Le PiP ou Picture in Picture offre une totale liberté au vidéaste pour l’ajustement manuel des hauteurs et largeurs de fenêtre. Le gel d’image mémorise une seule trame au moyen de la touche Freeze. Côté Chroma Key, le MX-1 offre des possibilités d’incrustation en luminance et en chrominance. Le réglage du niveau d’incrustation s’effectue sans difficulté et de manière très précise. La numérisation des signaux vidéo permet un certain nombre de trucages intéressants comme l’image inversée, le négatif noir et blanc, la solarisation ou la postérisation. La fonction Compose transforme l’écran en un patchwork d’images de toutes provenances.
Le Videonics MX-1 est certainement ce qui se fait de mieux pour le grand-public : de nombreux effets et 500 lignes de définition. On suppose que les pros l’utilisent également.
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Ce matériel de post-production vidéo est un éditeur qui associe aussi bien avec un, deux, trois voire quatre matériels grand-public ou institutionnels. Le Videonics AB-1 accepte indifféremment les time code RCTC, VITC. Il admet aussi le montage au compteur, auquel cas, la précision devient incertaine. 125 plans sont ainsi mémorisables sur 99 programmes. Le Videonics intègre un correcteur audio ainsi qu’une connectique GPI pour gérer tout titreur ou mélangeur extérieur muni d’une prise similaire. Pour exemple : le titreur TM-2000 ou 3000 et la régie de mixage MX-1… de la même marque. Parmi ses nombreuses qualités : le Split Audio. Ce procédé permet de gérer indépendamment les signaux audio et vidéo pour décaler les premiers par rapport aux seconds. Cette faculté est possible uniquement si le magnétoscope possède une telle application et est doté d’une commande par protocole RS-232 ou 422.
Si les performances sont à la hauteur, il n’en est pas de même côté manipulation. Un usage complexe amplifié par un écran LCD peu lisible oblige à une bonne lecture du chapitre Prise en main du mode d’emploi et quelques heures d’apprentissage.
Le Videonics AB-1 est excellent en configuration éditeur-titreur-mélangeur. Il permet l’évolution de son parc vidéo sans changer d’éditeur. On débute en 8mm, et on continuera en DV.
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A peine plus grand qu’une cassette VHS, le Videonics présente d’excellentes performances par rapport à son prix. Il gère les time code RCTC et VITC et mémorise 125 séquences. Il intègre les codes des lecteurs et enregistreurs vidéo les plus récents pour leur pilotage par câble (Lanc ou New Edit) ou infrarouge. Si le lecteur ne gère aucun time code, rien n’est perdu, le Videonics réalise une copie de travail time codée. Le TU-2000 possède même une prise GPI pour piloter un titreur ou déclencher un effet à partir d’un mélangeur muni de cette même prise.
Le montage est aisé. Point d’entrée, point de sortie pour chacun des plans, et Edit pour le montage final. La prévisualisation n’est pas oubliée avec la fonction Preview pour vérifier sa présélection avant tout montage définitif. Notons aussi la présence d’un correcteur Enhancer chargé d’améliorer la qualité du signal à la copie et d’un effet de fondu au noir. Le TU-2000 est compatible Pal composite et Y/C. Avec le Secam, le montage s’effectue par assemblage plan par plan et le fondu lui est désormais interdit.
Le TU-2000 offre les caractéristiques que l’on trouve habituellement chez les grands frères : montage au TC, prévisualisation, connectique GPU, etc. Un vrai bijou.
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Muni d’une unique police de caractères, ce titreur génère, de fait, des titres d’une trop grande uniformité et pouvant poser des problèmes de lisibilité sur fond vidéo. Le Vivanco VCR 4090 bénéficie pourtant d’une mémoire de 20 pages qui fait jeu égal avec le Hama Easy Script. Côté effets, il dispose par ailleurs d’un mode Fondu, d’un effet de Flash (clignotement) et d’un signal de découpe, permettant de faire apparaître une image vidéo dans l’espace occupé par les lettres. Il est également doté d’un déroulant horizontal (Crawl) et vertical (Roll/Scroll). A cela s’ajoute l’existence d’une prise GPI qui fonctionne principalement avec des produits Vivanco. A noter aussi la présence d’une tablette graphique, caractéristique rare à ce niveau de prix. Ces quelques atouts ne sauraient occulter ses deux défauts rédhibitoires : l’unique couleur des caractères (bien que muni de fonds de 8 couleurs) et la seule police disponible.
L’unique couleur et police de caractères pénalisent ce titreur. Pour 700 F le moins, hormis le signal de découpe, le modeste Hama Easy Script fait mieux.
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Construit autour d’un processeur vidéo, le Bauer VTG-1010 est un matériel de post-production vidéo polyvalent conçu avant tout pour le titrage et utilisable avec les formats Video 8, VHS et VHS-C. Cependant sa conception lui permet la réalisation d’effets spéciaux tels que le « scrolling » (défilement de titres composés), le « fondu » ou le rideau de couleur. Son générateur offre un éventail de plus de cent caractères, majusculés, minuscules, chiffres et symboles en huit teintes : jaune, vert, bleu, cyan, magenta, rouge, blanc et noir. Sa mémoire retient neuf lignes de vingt signes chacune pour les neuf premières pages et quatre lignes de douze signes sur une page supplémentaire. Soit, au total (9 × 20) × (9 + 48) = 1668 signes pouvant être rappelés à tout instant. Bien entendu, les pages-titres stockées en mémoire peuvent être modifiées avant l’incrustation dans l’image. L’affichage de la date et de l’heure, d’un chronomètre et l’emploi éventuel du défilement à vitesse variable complètent judicieusement l’ensemble.
Au chapitre des trucages, l’effet de volet à déplacement latéral et la mise en couleur du fond, derrière un sujet détouré, sont tout à fait remarquables. L’alternance d’opiats colorés et de séquences originales permet d’obtenir des effets intéressants : tel le fondu de couleur à l’ouverture ou encore le défilement d’un texte incrusté de la droite vers la gauche comme un véritable générique de télévision. On peut aussi combiner l’effet de volet latéral en conservant le titre précédemment incrusté. Ainsi une surface colorée vient recouvrir l’image tel un rideau, de la gauche vers la droite, faisant apparaître lettre après lettre ce titre maintenu à son emplacement d’origine. Cette opération s’effectue aussi en sens inverse. La tentation est grande de mélanger plusieurs effets. Cependant il fout prendre garde de ne pas compliquer à l’extrême sous peine de rendre les images illisibles. Il faut tenter d’harmoniser l’ensemble, chose possible lorsque l’enregistreur est en pause. Vous visualisez alors sur le moniteur ou le téléviseur le résultat de vos opérations, quitte à les modifier à volonté avant l’enregistrement définitif. Seule obligation : la source de signaux vidéo et le magnétoscope enregistreur utilisé pour le montage doivent tous deux être adaptés au standard de télévision couleur PAL. L’appareil est livré avec son bloc d’alimentation (220 V/50-60 Hz) et deux cordons de raccordement audio-vidéo Din et BNC/2. Il peut être bien entendu combiné avec l’ordinateur de montage Bauer VEC-568.
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