Introduits en 1985 sur le marché de la vidéo, les premiers caméscopes video 8 sony ont donné naissance à un nouveau style de prise de vue, libérant le consommateur des délais de développement inhérents au film argentique. Le Sony CCD V30, compact et léger, assure techniquement des images de très bonne facture.
Camescope bloc-notes pour utilisateurs néophytes, le Sony CCD-V30 a fait des adeptes. Sa simplicité d’utilisation est un atout majeur.
Le format Video8 utilise un type de bande magnétique très fin et fragile. Ce support vieillit mal et vos enregistrements peuvent se dégrader. Pensez à faire réaliser une numérisation de cassette camescope en les confiant à notre laboratoire qui pourra les copier sur une clé USB ou un disque dur.
Dans son concept « tout automatique », le petit dernier des usines de fabrication Sony (avril 1987) est l’outil de base du vidéaste amateur voulant s’adonner aux joies de la prise de vue vidéo. De dimension très réduite (130×155×237 mm), il est l’un des plus petits camescopes du marché. Son poids de 1,4 kg sans cassette ni batterie (1,7 kg avec) en fait un des plus légers, quoiqu’à la limite maximum acceptable des camescopes de poing. C’est donc un camescope de poing, difficilement contrôlable dans certains mouvements de panoramique et en position macro, notamment. Techniquement, Sony a, dans un espace et un volume limités, mis tout son savoir-faire à la disposition de l’utilisateur. Le V30 est à l’image des grands, à la seule différence qu’il ne possède pas encore certaines particularités liées à la variation de focale, par exemple, qui n’est que de ×2,5 englobant une focale de 12-30 mm (48-1 20 mm pour les « fans » de 24×36).
Son ouverture f.1,6 est non motorisée, ce qui implique une commande manuelle. La mise au point est en revanche automatique par détection des infrarouges ; elle est également débrayable. Pour les prises de vue en position macro, nous vous conseillons de vous procurer un pied très stable. Son éclairement minimum requiert 19 lux.
Le détecteur est commun à tous les camescopes Sony : il s’agit d’un CCD de 290.000 pixels avec une définition supérieure à 300 lignes horizontales éliminant ainsi les effets de rémanence (comète) et de détérioration du capteur (brûlage). L’équipement de ce camescope est malgré tout assez fourni, puisqu’il a la possibilité d’enregistrer sous deux vitesses, la vitesse standard (20,051 mm/s) et la vitesse lente (10,058 mm/s), cette dernière amenant la durée d’enregistrement à 3 heures. Autre particularité : compte tenu des difficultés rencontrées lors de tournage en contre-jour, le Sony CCD V30 est équipé d’un dispositif de contre-jour (backlight) ne donnant plus la priorité aux hautes intensités lumineuses. La balance des blancs est entièrement automatique même en faible lumière. Cet équilibrage est en permanence contrôlé et corrigé dans n’importe quelle condition d’éclairage.
Le viseur électronique noir et blanc permet la visualisation de certaines indications par diodes électroluminescentes (DEL). Elles informent sur l’opération en cours, la présence de la cassette, le backlight, la vitesse de déroulement et la charge des batteries, entre autres. Sa dimension est standard : 0,7 pouce soit 1,77 cm en diagonale.
Fonction peu commune sur les camescopes, la touche Edit permet des copies et montages par l’intermédiaire d’un appareil, le TTV8F (tuner-programmateur/transcodeur). Il transforme le camescope en magnétoscope de salon et permet de recevoir et de transcoder dans les deux sens (PAL/ SECAM ou SECAM/ PAL) les émissions de télévision et la relecture des documents vidéo. De plus, il autorise un enregistrement en différé sur trois semaines avec le camescope. Ce petit camescope sera très utile pour se sensibiliser aux techniques vidéo ; de plus, il est, par sa simplicité d’utilisation, un outil remarquable pour la vidéo de famille.
Sony persévère dans la miniaturisation de ses matériels tout en tenant compte des impératifs techniques.