Dans la série des premiers caméscopes video 8 Sony, le CCD-V50 suit la lignée de ses aînés. Le 15 septembre 1987, Sony sortait de leur écrin deux camescopes, les Sony V50 et le Sony V90, qui font partie intégrante de la famille des Handycam dont ils présentent le schéma de base.
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La compacité n’est plus une nouveauté : 130×157×291 mm pour 1,5 kg d’électronique en fonction. Il reste un camescope de poing, dont l’optique à focales variables de 12-72 mm (×6) est commandé électriquement avec possibilité de débrayage. Il possède une ouverture minimum de f. 1,6 et il est doté d’une position macro. Son système de mise au point est de type infrarouge actif, débrayable également. Le capteur CCD reste identique : 290.000 pixels pour une dimension d’un demi-pouce, et sa sensibilité minimale est de 13 lux.
Ce capteur équipe actuellement la plupart des camescopes du marché. Il faut savoir qu’un capteur CCD à l’intérieur d’un camescope est un élément permettant l’analyse complète de tous les paramètres ayant trait aux inflexions lumineuses, tant sur le plan de la nature de la lumière que de son intensité. Il corrige ou fait corriger le système d’exploitation du signal vidéo pour que celui-ci soit enregistré par le magnétoscope intégré dans les meilleurs conditions possibles. C’est pour cela qu’il est nécessaire d’employer des composants de très bonne qualité.
Une tête d’effacement flottante permet la synchronisation de deux séquences enregistrées en éliminant les franges (drop out) de montage dues à la désynchronisation des trames paires et impaires. Son FM (modulation de fréquence). Viseur électronique inclinable de 0,7 pouce (diagonale), noir et blanc. Balance des blancs automatique débrayable en semi-automatique à 5.800 K et 3.200 K. Deux vitesses de défilement ou plutôt une vitesse supplémentaire en mode lent, réduisant de moitié la vitesse de défilement standard et multipliant ainsi la durée d’enregistrement par deux. Au vu de ces caractéristiques, nous sommes amené à nous demander pourquoi Sony présente ce matériel. La réponse réside en un détail qui au prime abord peut paraître un gadget : il est possible d’incruster dans l’image vidéo des titres, cela est déjà courant, et des dessins, cela l’est déjà moins. Le procédé est simple : un titre ou un dessin sera effectué sur une feuille de papier blanc de préférence.
Il sera mémorisé en appuyant sur la touche Mem située au-dessus du camescope, dans la partie Surimpose.
Un générateur de couleurs permettra une variation dans une gamme de 8 couleurs rouge, vert, bleu, cyan, magenta, jaune, noir et blanc. Cette variation est effectuée en intervenant sur le bouton Color. Pour faire apparaître l’incrustation, il suffit d’enfoncer la touche On/Off située au-dessous des deux dernières. La prise de vue, veillez à ce que l’incrustation souhaitée remplisse le cadre de l’écran.
La particularité de cette disposition à l’incrustation apporte une notion qui n’a pas encore été abordée par les fabricants de matériel vidéo et qui consiste à intervenir dans l’image proprement dite . Cette intervention «manuelle» est le point de départ de la créativité et de la manipulation de l’image filmée. Elle transforme le camescope « passif » en outil « actif ».
Ce pas permet à l’utilisateur d’intégrer, à moindre frais, les rangs des créateurs d’images vidéographiques. Nous ne pouvons que regretter l’absence d’entrées audio et vidéo, compte tenu des possibilités d’autonomie de trois heures, en vitesse lente.
Cette fonction d’incrustation est un premier pas vers le début de la création, tout au moins d’intervention « physique » , dans une image vidéo. Une notion à approfondir.