On n’a longtemps juré que par l’image. Aujourd’hui, on redécouvre le son en reproduisant chez soi l’atmosphère d ‘une salle de cinéma. Pour répondre à cette nouvelle exigence, Sony a réuni magnétoscope VHS et ampli Dolby Surround dans un magnétoscope VHS spécial unique en son genre.
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Le SLV-AV100 en impose, pas moins de 13,7 kg, aussi large que profond (43 cm). Il est doté de la technologie numérique Tri Logic Plus et de la fonction Optimum Picture Control (OPC). Ce procédé ajuste les paramètres d’enregistrement et de lecture en fonction des bandes VHS utilisées : normale, HG, SHG ou location. Résultat : la meilleure qualité d’image possible.
Pier-Yves Menkhoff – mars 1997
Le Sony SLV-AV100 propose quatre mode de diffusion du signal ProLogic en fonction du nombre d’enceintes de la configuration. Dans un système conventionnel à cinq enceintes (deux frontales, deux arrières et une centrale), on a le choix entre les modes Normal ou Wide selon que la voie centrale reproduit ou non les graves avec dynamique. A défaut de haut-parleur central, on optera pour le mode Phantom, avec lequel chacune des enceintes avant diffuse le message de la voie centrale additionné au sien. A l’inverse, si l’on ne possède pas de voies arrières, le mode 3CH-Logic fait passer le son des canaux arrières par les haut-parleurs frontaux.
La puissance de 75 W par canal du mode stéréo classique passe à 50 W sur chacune des voies dès que l’on commute le SLV-AV100 sur la fonction Dolby ProLogic. Cette puissance suffit largement à l’exploitation des champs sonores. Ces derniers, nombreux, ProLogic, Theater, Mono, Hall, Stadium, Game et Acoustic, vont de l’ambiance théâtre, stade en plein air, console de jeu à la salle de concert, en passant par l’ atmosphère d’un bon vieux film mono. Tous les paramètres sont réglables par un menu sur écran (affichage OSD).
Pour obtenir un effet spatial optimal, les voies Surround seront placées face à face à 60 ou 90 cm au-dessus de la tête des spectateurs sur les murs perpendiculaires à l’emplacement de l’écran. Pour parfaire l’atmosphère, rien n’empêche d’ajourer un caisson de basses actif connecté sur la prise Mix Out de l’ampli. Le Woofer augmente la réponse en fréquence des graves et peut être positionné n’importe où dans la pièce sans affecter la qualité sonore. Le résultat est garanti par avance.
Une opération qui n’est pas son fort. L’appareil présente bien la fonction doublage son (sans « cloc » sonore) mais pas question d’insertion vidéo, ni même de bague Jog/Shuttle. En effet, sur ce modèle la molette ressemblant à un Jog sert aux commandes de lecture et de stop tandis que celle qui s’apparente à une Shuttle pilote quatre fonctions de lecture avant et arrière. Une première action sur la navette déclenche un ralenti ( Slow) très saccadé avec une barre de bruit non ajustable malgré le réglage d’alignement (Tracking). Une seconde poussée, on passe en mode lecture (Play) ; une troisième, on double la vitesse (×2). Pour l’avance rapide ( Cue ou FF), il faut actionner une nouvelle fois la bague .dans la direction voulue.
Côté doublage audio, tout est possible sous réserve de patience. Cette fonction permet d’ enregistrer un nouveau message sur la piste audio normale, dite aussi piste longitudinale sans toucher à la piste Hi-Fi. Mais l’avance image par image est impossible pour la recherche du point d’entrée sauf à utiliser le ralenti. Impression désagréable, car on ne maîtrise pas totalement le contrôle de la lecture. Autre élément de gêne, l’affichage du compteur disparaît au profit des commandes (Play, Pause, Slow, ×2, Cue, FF) pendant environ une quinzaine de secondes avant de revenir à son affichage initial dès quel’ on passe d’une fonction à une autre.
Le tuner accepte le Pal B/G et Secam L. Pour la lecture des cassettes, tous les standards sont au rendez-vous : Pal, Secam, Mesecam et NTSC. Pour ce dernier, la lecture pourra être directe sur un téléviseur qui accepte le NTSC ou par la Péritel comme la plupart des téléviseurs aujourd’hui.
Côté programmation, la fonction EasySet Up s’occupe de tout. En quelques instants, elle règle les canaux, les numéros guide pour le ShowView, l’horloge ainsi que le mode central pour les champs sonores ProLogic.
Autre élément intéressant, le système VPS qui tient compte du retard à la diffusion d’une émission en fonction d’un signal émis par une chaîne. Ce dispositif évite d’enregistrer la météo et les pubs entre le JT et le début du film. Dans la pratique, le système VPS est encore peu employé en France, sauf de façon ponctuelle par La Cinquième et Arte.
La partie vidéo, classique, arbore deux Péritels pour le téléviseur et le décodeur ainsi qu’une entrée/sortie antenne. Deux RCA sont également prévues pour un lecteur de Vidéo Disques et un démodulateur satellite. Plus intéressante, la partie audio foisonne de prises RCA et de connecteurs pour haut-parleurs : cinq entrées RCA pour la connexion d’un tuner, d’un lecteur de CD, d’un magnétophone K7 ou MD, d’un second magnétoscope et d’un lecteur de Vidéo Disques.
Sony a prévu les prises pour les trois voies haut-parleur (avant, arrière et centrale) sans omettre la possibilité d’ajourer un caisson de grave actif via la prise Mix Out.
Pour créer une impression de relief, la stéréo ne doit pas se limiter à deux canaux, mais en employer 3, 4, 6, voire plus. Pour reproduire cette impression et ajouter des effets dramatiques ou théâtraux, il faut cerner, entourer le spectateur (to Surround) dans une « pentaphonie ».
Les films en Dolby Stéréo et les vidéos en Dolby Surround incluent un signal additionnel nommé Sonic Dimension. Ils utilisent un encodeur matriciel MP (Motion Picture) qui code 4 canaux audio à l’intérieur d’un format deux voies. Avec le Dolby Stéréo, on exploite trois haut-parleurs derrière l’écran pour répartir les sons à gauche, au centre et à droite en fonction de la bande son du film. Un quatrième canal entoure le spectateur à l’arrière et/ou sur ses côtés gauche et droit afin de créer l’ambiance et les effets spéciaux (Surround). La voie centrale a pour but de situer le son dans l’espace. Ainsi, le spectateur, quelle que soit sa place dans une salle, localise facilement la source sonore. Si l’on ne possède pas d’enceintes dédiées, on peut toujours acquérir pour 2 000 F le kit SA-VE100 de la marque qui comprend quatre hautparleurs de 25 W à blindage magnétique, une voie centrale de 50 W et un caisson de basses.
Original et unique, le magnétoscope/ampli ProLogic Sony SLV-AV100 restitue de nombreux champs sonores et accepte tous les standards. Il devrait procurer de bons moments aux amateurs de musique et de cinéma.
CV 103