Le béta se démocratise. A l’été 94, ce caméscope Pro Sony Bétacam SP est commercialisé à un prix inférieur à la barre fatidique des 100.000 F. Nous avons eu la chance de pouvoir utiliser ce caméscope pro Sony le temps d’un week-end.
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Ce n’est pas parce que l’UVW 100 fait partie de la récente gamme Bétacam que Sony appelle Low Cost, que cette tri-CCD fera honte à ses grandes sœurs plus onéreuses. Extérieurement, rien ne les distingue : poids et encombrement identiques, même confort de prise en main. Les professionnels apprécieront la possibilité d’adapter l’épaulette et le viseur à leur morphologie. Toutes les commandes viennent se positionner sous les doigts. Les réglages manuels d’exposition, de balance des blancs ou de gain sont dotés d’une position automatique, en temps réel, permettant de filmer en toute circonstance. Les valeurs de diaphragme, de vitesse d’obturation ou de gain seront alors ajustées par paliers successifs. Une fonction qui sera très appréciée des JRI, souvent confrontés à des changements rapides de conditions d’éclairage.
Côté précision, l’UVW 100 dispose d’un time code de type LTC entièrement paramétrable. Il peut s’inscrire en assurant une continuité linéaire, Rec Run ou temporelle, Free Run. Outre la possibilité d’inscription d’un code User-bit, une position Date/Time permet d’enregistrer sur la bande, à la place du time code, la référence de date (jour, mois, année) et d’heure (h, mn, sec). Côté audio, les deux pistes longitudinales assurent l’enregistrement d’un signal provenant d’une ligne ou d’un micro, via les prises XLR qui disposent chacune d’une alimentation fantôme 48 volts, indispensable pour l’utilisation de micros professionnels. Le niveau sonore se règle automatiquement ou manuellement grâce aux bargraphs visibles sur l’écran LCD ou dans le viseur. Celui-ci permet de contrôler avec précision la netteté de l’image, avec ses 600 lignes de définition. Innovation sur un caméscope Bétacam, la possibilité de revisionner les dernières secondes de bande enregistrée. And Last but not the Least, un volet cache les classiques touches de commandes de la partie magnétoscope. Il est dorénavant possible de regarder ses images dans le viseur (un accessoire est tout de même indispensable pour les voir en couleurs sur un moniteur externe). Sony gâte les professionnels qui, à défaut de posséder un lecteur Béta, ne pouvaient pas contrôler ce qu’ils avaient tourné.
Les trois capteurs 1/2 pouce de l’UVW 100 fournissent une image de très belle qualité, avec des couleurs pétantes, tout en étant très nuancées. L’enregistrement, effectué en composante (luminance et chrominance sont séparées), ne nuit en aucun cas à l’image d’origine. Si certaines rumeurs laissent entendre une différence de qualité entre une image prise avec une Bétacam SP traditionnelle (série BVW) et l’UVW 100, il n’en reste pas moins que celle-ci est nettement supérieure à la plupart des images fournies par des caméscopes Tri-CCD Hi-8 ou S-VHS.
Pari gagné pour Sony avec son UVW 100 de réaliser un produit au standard Broadcast dont le prix s’approche de celui de matériels institutionnels.
Caméra | |
Capteur |
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Objectif |
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Mise au point |
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Expostion |
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Obturateur |
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Viseur |
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Sensibilité |
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Résolution |
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Rapport s/b |
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Magnétoscope | |
Format |
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Standard |
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Audio |
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Sorties A/V |
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Entrées A/V |
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Poids |
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Fonctions |
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Consommation |
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Prix (1995) |
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