Le Sony XV-C 900 est un correcteur de couleurs au standard Pal. En dépit de son age canonique, ce périphérique de la gamme Sony XV est compatible avec le Hi-8 et le S-VHS. En effet – en plus des Cinch vidéo – il arbore deux connecteurs Y/C, l’un en entrée, l’autre en sortie. Il fait parti de la gamme Sony XV et succède à l’XV-C 700, sorti un an plus tôt sans prises Y/C.
Offrez-vous la tranquillité d’esprit en nous confiant la numérisation de vos cassettes vidéos.
EN CE MOMENT JUSQU’À 30% DE REMISE
Par Lucien Sénéchal – Octobre 1998
Elle intervient sur les couleurs, la gamme et la phase des signaux. Vous pouvez jouer sur deux tableaux : soit compenser une erreur de température de couleur ou même créer une dominante colorée ; soit, et c’est plus rare, ajuster la balance des noirs. Ainsi, vous modifiez l’équilibre chromatique des principales composantes d’une image. Le réglage de la couleur s’effectue au moyen de deux joysticks assez souples d’emploi, qui s’orientent en tous sens autour d’un axe central, permettant une reproduction fine de la teinte appropriée. Autre point fort, l’XV-C 900 offre une comparaison permanente de !’image source et modifiée grâce a un écran partage en deux (Split Screen). Aujourd’hui en réalisant une numérisation de cassette vidéo, vous pourrez aisément effectuer ces corrections à l’aide d’un logiciel d’étalonnage comme Da Vinci Resolve.
Cet appareil propose aussi quelques effets auxquels certains caméscopes peuvent prétendre, il est vrai ; différence de taille, ici, on peut tranquillement préparer ses effets au montage, un choix plus rationnel qu’au tournage. Parmi les effets disponibles : inversion négatif/positif, solarisation, effets de valets (17), fondu (noir, blanc). S’il le souhaite, l’utilisateur peut ajuster leur vitesse d’apparition ou de disparition.
On peut associer ce correcteur au Sony XV-T 500, un générateur de caractères qui traite et numérise titres, traces ou dessins enregistres, puis les incruste sur vos images sources. Chaque caractère peut bénéficier d’une ombre portée et/ou d’un bordurage. Attention, la connexion entre l’XV-C 900 et cet « incrustateur numérique » s’établit forcement en composite, l’XV-T 500 étant dépourvu de connecteur Y/ C. Ce « titreur » se décroche en occasion pour environ 1.000 F (valeur neuf en 1988 : 5.000 F).
L’XV-C 900 peut paraitre dépassé a l’heure des appareils « tout-en-un » qui incorporent mélangeur vidéo, titreur et éditeur de montage. Par ailleurs, la gestion du son n’est pas le point fort de ce périphérique qui se contente de laisser transiter l’audio.
C’est pourtant l’un des seuls correcteurs a ce jour muni d’une double correction (équilibre des blancs et des noirs). De plus, il faut également souligner la qualité de ce périphérique, réputée l’une des meilleures. En effet, toute correction effectuée ne dégrade pas l’image. Revers de la médaille, sa panoplie d’effets demeure assez pauvre par rapport aux régies actuelles ou aux palettes d’effets intégrées a la plupart des logiciels.
Mais pour qui veut surtout intervenir sur la correction des couleurs, cet appareil nonagénaire dont l’allure et le poids « en imposent », demeure un matériel remarquable. Du reste, Sony l’a maintenu au catalogue durant plus de sept ans. C’est dire !
CV 120